• Copé: «Avant de gagner 2017, il faut gagner 2014»

    Mis à jour le 09.02.13 à 17h08lien

    Jean-François Copé, président de l'UMP, a affirmé ce samedi qu'avant de gagner l'élection présidentielle de 2017, il fallait gagner les municipales de 2014, devant les cadres UMP réunis au siège du parti à Paris, dont François Fillon, ont rapporté des participants à l'AFP.

    «Je n'ai aucun problème avec le fait qu'on ait en ligne de mire l'élection présidentielle de 2017, bien au contraire. Je dis juste une chose: pour gagner 2017, il faut gagner 2014», a affirmé M. Copé, en faisant allusion aux élections municipales de mars 2014. «Si nous ne sommes pas mobilisés comme jamais sur le terrain, si nous ne reprenons pas le leadership dans un certain nombre de communes, nous ne montrerons pas ce que nous sommes capables de faire», a-t-il ajouté, selon les mêmes sources.

    M. Copé a déclaré dès 2007 qu'il souhaitait être candidat la présidentielle de 2017. L'ancien Premier ministre François Fillon doit pour sa part annoncer qu'il sera candidat à la primaire lors d'un meeting à La Mutualité, le 26 février. Il dira également qu'il ne sera pas candidat aux municipales, à Paris.

    © 2013 AFP

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    Rachida Dati confirme sa candidature aux primaires à Paris

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-02-08T20:43:48+01:00" itemprop="datePublished">08.02.2013 à 20h43</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-02-08T20:45:22+01:00" itemprop="dateModified">08.02.2013 à 20h45   </time>lien <time datetime="2013-02-08T20:45:22+01:00" itemprop="dateModified"></time>

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    Rachida Dati arrive au siège de l'UMP, le 18 novembre à Paris.

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    La maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, annonce dans un entretien au Figaro à paraître samedi 9 février qu'elle est candidate aux primaires à Paris, en vue des élections municipales de 2014. Disant être "très impliquée dans les projets parisiens au quotidien", l'ancienne garde des sceaux explique "aimer Paris" et vouloir à ce titre "servir les Parisiens"

    Plus de deux mois après la crise qui a ébranlé l'UMP, Rachida Dati fait savoir qu'elle souhaitait l'organisation de "primaires ouvertes et transparentes : sur le mode d'élection, sur la sélection des candidats ainsi que sur les résultats". Et la maire du 7e arrondissement prévient déjà que "l'UMP ferait un bond en arrière" si la désignation du candidat UMP à Paris se faisait d'une manière différente. Le 15 janvier dernier, le président de l'UMP, Jean-François Copé, avait annoncé l'organisation à Paris d'une primaire ouverte à tous les sympathisants de droite, qui devrait se tenir selon lui "d'ici avril ou mai".

    Interrogée sur les potentielles autres candidatures à droite pour le même poste, notamment celle de Nathalie Kosciusko-Morizet, Rachida Dati a simplement affirmé ne pas vouloir "perdre d'énergie sur d'hypothétiques candidatures". Elle a cependant précisé qu'elle avait été en contact avec Nicolas Sarkozy, qui a reçu cette semaine NKM, et que l'ancien président lui a affirmé "qu'il ne se mêlerait pas de la bataille parisienne". "Pour ma part, je ne recherche aucun adoubement", a-t-elle tranché lapidairement. 

    Dans cette interview, Rachida Dati a également des mots très durs contre la probable candidate socialiste, Anne Hidalgo : "Quand elle s'est présentée aux élections sur son nom, elle a toujours été battue" affirme-t-elle. "Les Parisiens veulent une alternative que nous avons peu incarnée à ce jour", résume-t-elle pour motiver sa candidature.

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    A l’UMP, désormais, on bosse

    Par Benjamin Bonneau

    Publié le 5 février 2013 à 21h12 Mis à jour le 5 février 2013 à 21h15
    lien

     

     UMP : Copé et Fillon se reverront mardi 

    © MaxPPP

    Le parti a une nouvelle organisation, les couteaux sont rangés. En attendant l’élection de septembre aura bien lieu.

    François Fillon n'oublie "rien du passé", Jean-François Copé, lui, croit "la page tournée". Les deux protagonistes de la tragicomédie automnale de l’UMP ne sont pas vraiment dans le même état d’esprit, même s’ils jureront le contraire. Car après le spectacle désolant offert aux Français, le principal parti d’opposition se doit de se remettre en selle.

    L’UMP de retour au boulot. Mardi, les principales personnalités du mouvement se sont réunies au siège de l'UMP, à Paris, pour le premier comité politique de leur parti, qui se tiendra désormais chaque mardi matin. "Il est temps aujourd'hui de nous mettre au travail, parce que le pays a besoin d'entendre la voix de l'opposition", a affirmé François Fillon en sortant. "C'était une très bonne réunion", lui a répondu Jean-François Copé. "J'avais vraiment eu à cœur depuis un mois et demi de proposer l'esprit de rassemblement le plus large. C'est le cas aujourd'hui".

    L'accord européen renforce la crédibilité du Vieux continent, dit Valérie Pécresse

    Prochain étape : revoir les statuts du parti, qui ont tant posé problème lors du scrutin de novembre dernier. Et après les désormais fameuses Cocoe et Conar, c’est la CRS (Commission de révision des statuts) qui est sur le devant de la scène. Cette instance se réunira "à partir de lundi prochain", a précisé Valérie Pécresse, membre du comité politique de l'UMP. "On est autour de la table pour réformer les statuts, pour lancer ensemble la réflexion sur les municipales et puis, surtout, pour nous opposer au gouvernement", a estimé pour sa part l’ancien Premier ministre.

    L’UMP en ordre de bataille. Pour s’"opposer au gouvernement", l’UMP a besoin d’une ossature solide, où les rôles de chacun sont définis. Ce n’était plus le cas depuis deux mois. Ça l’est désormais depuis dimanche dernier, jour où la nouvelle équipe dirigeante a été dévoilée. Une équipe aux airs d’armée mexicaine, avec douze nouveaux vice-présidents et onze nouveaux secrétaires généraux adjoints.

     

    L’équation était connue : maintenir l'équilibre entre les soutiens de Jean-François Copé et de François Fillon, et récompenser les motions. Résultat : ces messieurs sont servis. Les femmes beaucoup moins, la parité étant décidemment un souci au sein du principal parti de la droite : une femme seulement sur 20 vice-présidents, 6 sur 28 au comité politique ou encore 5 sur 43 au sein de la commission de révision des statuts.

    A l’UMP, désormais, on bosse
    A l’UMP, désormais, on bosse

    RDV est pris pour septembre. L’hypothèse a été formulée par le député UMP Thierry Mariani : "si la nouvelle élection était repoussée après les municipales, ça ne serait pas dramatique". D’autres à l’UMP se posent sérieusement la question de l’intérêt d’un nouveau vote. Le cout engendré et les risques d’une nouvelle campagne violente inquiètent. Mais dans le camp de François Fillon, le sujet n’en est pas un. "Il est difficile de remettre en cause un accord issu de l'épreuve qu'a traversée l'UMP au risque de retomber dans la tempête", avait prévenu dès vendredi Jérôme Chartier, porte-parole de l'ancien premier ministre. "Le pire serait d'accréditer l'idée que l'UMP est incapable d'organiser une élection démocratique", a rajouté Laurent Wauquiez dans Le Parisien, dimanche.

    >> A LIRE AUSSI : UMP, un nouveau vote en… 2014 ?

    Le message a semble-t-il été entendu par Jean-François Copé. Le président de l’UMP a en effet assuré, lundi sur RTL, que le nouveau scrutin aurait bien lieu. "Il y a eu un accord, je considère que cet accord doit être pleinement respecté. Pour moi, il n'y a pas de débat. Il a été convenu qu'il y ait une élection anticipée en septembre. Cette élection aura lieu", a-t-il tranché. Les fillonistes, persuadés que ce scénario a été imaginé par des copéistes pour prendre le pouls du camp Fillon, auront donc droit à un second round. Avec ou sans l’ancien Premier ministre.

    Par Benjamin Bonneau

    Publié le 5 février 2013 à 21h12 Mis à jour le 5 février 2013 à 21h15

     
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     UMP : Copé et Fillon se reverront mardi 

    © MaxPPP

    Le parti a une nouvelle organisation, les couteaux sont rangés. En attendant l’élection de septembre aura bien lieu.

    François Fillon n'oublie "rien du passé", Jean-François Copé, lui, croit "la page tournée". Les deux protagonistes de la tragicomédie automnale de l’UMP ne sont pas vraiment dans le même état d’esprit, même s’ils jureront le contraire. Car après le spectacle désolant offert aux Français, le principal parti d’opposition se doit de se remettre en selle.

    L’UMP de retour au boulot. Mardi, les principales personnalités du mouvement se sont réunies au siège de l'UMP, à Paris, pour le premier comité politique de leur parti, qui se tiendra désormais chaque mardi matin. "Il est temps aujourd'hui de nous mettre au travail, parce que le pays a besoin d'entendre la voix de l'opposition", a affirmé François Fillon en sortant. "C'était une très bonne réunion", lui a répondu Jean-François Copé. "J'avais vraiment eu à cœur depuis un mois et demi de proposer l'esprit de rassemblement le plus large. C'est le cas aujourd'hui".

    L'accord européen renforce la crédibilité du Vieux continent, dit Valérie Pécresse

    Prochain étape : revoir les statuts du parti, qui ont tant posé problème lors du scrutin de novembre dernier. Et après les désormais fameuses Cocoe et Conar, c’est la CRS (Commission de révision des statuts) qui est sur le devant de la scène. Cette instance se réunira "à partir de lundi prochain", a précisé Valérie Pécresse, membre du comité politique de l'UMP. "On est autour de la table pour réformer les statuts, pour lancer ensemble la réflexion sur les municipales et puis, surtout, pour nous opposer au gouvernement", a estimé pour sa part l’ancien Premier ministre.

    L’UMP en ordre de bataille. Pour s’"opposer au gouvernement", l’UMP a besoin d’une ossature solide, où les rôles de chacun sont définis. Ce n’était plus le cas depuis deux mois. Ça l’est désormais depuis dimanche dernier, jour où la nouvelle équipe dirigeante a été dévoilée. Une équipe aux airs d’armée mexicaine, avec douze nouveaux vice-présidents et onze nouveaux secrétaires généraux adjoints.

     

    L’équation était connue : maintenir l'équilibre entre les soutiens de Jean-François Copé et de François Fillon, et récompenser les motions. Résultat : ces messieurs sont servis. Les femmes beaucoup moins, la parité étant décidemment un souci au sein du principal parti de la droite : une femme seulement sur 20 vice-présidents, 6 sur 28 au comité politique ou encore 5 sur 43 au sein de la commission de révision des statuts.

    A l’UMP, désormais, on bosse
    A l’UMP, désormais, on bosse

    RDV est pris pour septembre. L’hypothèse a été formulée par le député UMP Thierry Mariani : "si la nouvelle élection était repoussée après les municipales, ça ne serait pas dramatique". D’autres à l’UMP se posent sérieusement la question de l’intérêt d’un nouveau vote. Le cout engendré et les risques d’une nouvelle campagne violente inquiètent. Mais dans le camp de François Fillon, le sujet n’en est pas un. "Il est difficile de remettre en cause un accord issu de l'épreuve qu'a traversée l'UMP au risque de retomber dans la tempête", avait prévenu dès vendredi Jérôme Chartier, porte-parole de l'ancien premier ministre. "Le pire serait d'accréditer l'idée que l'UMP est incapable d'organiser une élection démocratique", a rajouté Laurent Wauquiez dans Le Parisien, dimanche.

    >> A LIRE AUSSI : UMP, un nouveau vote en… 2014 ?

    Le message a semble-t-il été entendu par Jean-François Copé. Le président de l’UMP a en effet assuré, lundi sur RTL, que le nouveau scrutin aurait bien lieu. "Il y a eu un accord, je considère que cet accord doit être pleinement respecté. Pour moi, il n'y a pas de débat. Il a été convenu qu'il y ait une élection anticipée en septembre. Cette élection aura lieu", a-t-il tranché. Les fillonistes, persuadés que ce scénario a été imaginé par des copéistes pour prendre le pouls du camp Fillon, auront donc droit à un second round. Avec ou sans l’ancien Premier ministre.


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    UMP: Copé assure qu'il y aura bien un nouveau vote des adhérents

    Créé le 04/02/2013 à 17h31 -- Mis à jour le 04/02/2013 à 17h33
    Jean-François Copé à l'Assemblée Nationale, le 30 janvier 2013

    Jean-François Copé à l'Assemblée Nationale, le 30 janvier 2013 Jacques Demarthon afp.com

    Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a assuré lundi qu'il y aurait bien un nouveau vote des adhérents du parti en septembre 2013 pour désigner leur chef, alors que quelques voix se sont interrogées ces derniers jours sur la pertinence d'une nouvelle élection à quelques mois des municipales.

    «Il y a eu un accord. Moi je considère que cet accord, il doit être pleinement respecté. Donc pour moi il n'y a pas de débat», a déclaré M. Copé sur RTL. Selon cet accord, intervenu le 17 décembre dernier entre M. Copé et François Fillon, une nouvelle élection doit avoir lieu à l'UMP en septembre 2013 et d'ici là, M. Copé reste président du parti.

    «Il a été convenu qu'il y ait une élection anticipée en septembre et bien cette élection aura lieu», a insisté le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne).

    Jeudi, le député UMP Thierry Mariani, qui avait soutenu M. Copé durant la précédente campagne interne, avait suggéré de repousser cette nouvelle élection après les municipales de mars 2014, pour se concentrer sur ce scrutin.

    Le lendemain, Christian Estrosi, qui avait soutenu M. Fillon, avait jugé que fixer un nouveau vote en septembre 2013 avait été une «erreur», mais qu'il fallait respecter l'accord ayant permis de sortir de la crise de l'UMP.

    L'hypothèse a également été balayée dimanche, dans un entretien au Parisien, par Laurent Wauquiez, l'un des lieutenants de François Fillon durant la précédente campagne. Il a jugé qu'une nouvelle élection était «indispensable» pour «repartir sur des fondations saines».

    © 2013 AFP

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    La centriste Christine de Veyrac candidate à la mairie de Toulouse

    Créé le 04/02/2013 à 17h07 -- Mis à jour le 04/02/2013 à 17h09
    La députée européenne centriste Christine de Veyrac, le 6 septembre 2003 à  Moliets-et-Maa dans les Landes (sud-ouest)

    La députée européenne centriste Christine de Veyrac, le 6 septembre 2003 à Moliets-et-Maa dans les Landes (sud-ouest) Jean-Pierre Muller afp.com

    La députée européenne centriste Christine de Veyrac (UDI) s'est déclarée lundi candidate à la mairie de Toulouse en 2014, ce qui annonce une rude concurrence avec l'UMP pour tenter de reprendre son siège au socialiste Pierre Cohen.

    Mme de Veyrac, 53 ans, qui veut «réveiller» Toulouse, atteinte de «léthargie» selon elle, a déclaré, lors d'une conférence de presse, qu'elle voulait rassembler les forces du centre. Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a qualifié Toulouse de ville prioritaire pour son parti aux prochaines municipales.

    La mairie de la quatrième ville de France est aussi convoitée par le député UMP Jean-Luc Moudenc, qui en fut le maire de 2004 à 2008.

    Depuis les années 1970, la ville a été administrée par le centre droit - avec Pierre Baudis, puis Dominique Baudis, ou Philippe Douste-Blazy - avant de passer à gauche en 2008. M. Moudenc, ex-CDS (Centre des démocrates sociaux) venu à l'UMP en 2002, se revendique «centriste et humaniste».

    Interrogée sur l'éventualité d'une liste d'union UDI-UMP, ou d'un accord national entre ces deux partis accordant la tête de liste à l'UMP, Mme de Veyrac a répondu: «S'il y a des accords, je respecterai ces accords. Mais nous ferons tout - Jean-Louis Borloo je crois aussi (...) - pour que celui ou celle qui mènera la liste soit quelqu'un issu du centre.»

    L'un de ses soutiens, Jean-Luc Lagleize, président du MoDem de Haute-Garonne, a estimé qu'«une personnalité de l'UMP ne peut pas, aujourd'hui, reprendre Toulouse à Pierre Cohen».

    Mme de Veyrac ne s'est pas exprimée sur la possibilité pour elle de figurer sur une liste d'union que conduirait M. Moudenc. Elle avait refusé d'apparaître sur une telle liste aux municipales de 2008. En 2010, elle avait affronté M. Moudenc lors d'une rude bataille pour la direction de l'UMP de Haute-Garonne, remportée par son rival.

    Les prochains mois diront si la candidature de Mme de Veyrac est un atout pour la droite ou s'il s'agit d'une «entreprise de division» qui favoriserait la gauche, a réagi M. Moudenc lundi dans un communiqué. Le député a rappelé qu'il avait refusé de prendre publiquement parti dans la «bataille d'ego» entre Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l'UMP nationale. «Alors qu’on ne compte pas sur moi pour participer à une autre bataille d’ego dont Toulouse serait l'enjeu et, à la fin, la victime!» a-t-il ajouté.

    De son côté, l'UMP de Haute-Garonne a demandé à Mme de Veyrac de «faire preuve d’honnêteté et de clarté» et de se démettre de son mandat de députée européenne puisqu'elle a été «élue sur une liste UMP».

    © 2013 AFP

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