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    Copé et Fillon au pied du mur

     

    Par Jean-Baptiste Garat Publié <time datetime="14-12-2012T23:39:00+02:00;" pubdate="">le 14/12/2012 à 23:39 </time>lien
    François Fillon et Jean-François Copé le 27 septembre dernier.
    François Fillon et Jean-François Copé le 27 septembre dernier. Crédits photo : DENIS CHARLET/AFP

     

    Rédigée par des intermédiaires, une proposition d'«accord complet» aurait été adressée aux deux hommes, qui réservaient vendredi leur réponse.

    Y aura-t-il un accord à Noël? Et de préférence, même, avant mardi, jour de la consultation des parlementaires UMP et RUMP sur l'opportunité d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP? Chez les copéistes comme chez les fillonistes, on reste très prudent sur cette énième possibilité de sortie de crise. «Après un mois de crise exacerbée, trop de gens de chaque côté ont révélé n'avoir pas intérêt à un accord entre les deux hommes et préféreraient les voir se carboniser définitivement l'un l'autre, explique un négociateur. C'est pourquoi la plus grande discrétion est nécessaire jusqu'à ce que les principaux intéressés se prononcent eux-mêmes.»

    Les principaux intéressés, François Fillon et Jean-François Copé, n'ont pas repris les négociations directement. Vendredi, ils sont même retournés sur leurs terres: à Meaux en Seine-et-Marne pour le président proclamé de l'UMP, et dans sa maison familiale de Solesmes, dans la Sarthe, où François Fillon passe ses week-ends.

    Depuis jeudi, ce sont des intermédiaires qui sont à l'œuvre. À la questure de l'Assemblée, François Baroin, Christian Jacob, Philippe Briand, Bernard Accoyer et Jean-Pierre Raffarin notamment se sont retrouvés pour explorer les pistes de sorties de crise. Le détail de ces discussions serait «remonté» jeudi soir auprès des deux adversaires, qui se gardent pour l'instant de se prononcer sur cette «ébauche de brouillon d'accord» selon la formule de l'un de ces intermédiaires. En concertation avec Jean-François Copé, Jean-Pierre Raffarin aurait cependant transmis à la partie adverse une synthèse. «Cela tient en une demi-page mais il s'agit d'une proposition d'accord complet», assure un proche de Copé.

    En quelques lignes, donc, seraient précisés la date d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP, les conditions de ce vote, la mise en place d'une direction collégiale, les principes généraux d'une réforme des statuts avec la mise en place d'une commission ad hoc en janvier pour les élaborer, mais aussi les règles qui encadreront la primaire pour désigner le candidat de l'UMP à la présidentielle en 2017. La dissolution du groupe RUMP à l'Assemblée serait, elle, prononcée dès l'accord signé.

    Le calendrier de la prochaine élection pour la présidence de l'UMP, principal point de désaccord entre les deux hommes, prévoirait la convocation des militants en septembre 2013. Pour Jean-François Copé, qui avait proposé de remettre sa présidence en jeu à mi-mandat, après les municipales de 2014, il s'agirait d'une concession de taille. «Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis», lâche un proche. «La contestation de son élection stopperait aussitôt, dès janvier les deux groupes seraient réunis et le travail de réécriture des statuts pourrait commencer», souligne-t-on dans son entourage. «François Fillon, lui aussi, ferait un geste en enterrant l'idée d'une nouvelle élection “rapide”, explique un élu du premier cercle copéiste. L'important est de trouver une issue qui n'humilie aucun des deux hommes.»

    Courriers électroniques confidentiels

    Pour les fillonistes, s'il ne correspond pas au souhait de l'ancien premier ministre d'un scrutin «avant juin» un congrès en septembre constituerait pourtant une «avancée décisive». «Toute date proposée avant les municipales doit être envisagée avec beaucoup de sérieux et un peu d'enthousiasme», se réjouit un élu filloniste qui souligne que «la pression exercée sur Jean-François Copé par son entourage a fini par payer». «Le point de blocage du calendrier n'est, à cette heure, pas levé», précisait cependant un proche de François Fillon vendredi soir avant d'assurer qu'«il n'y a pas de feuille qui circule».

    Pas de feuille, mais peut-être des e-mails. Rentré en Poitou-Charentes, Raffarin a poursuivi ses pourparlers vendredi armé de son iPad. Entre l'assemblée générale des laiteries à Surgères et la remise d'une Légion d'honneur à Bressuire, l'ancien premier ministre a multiplié les appels téléphoniques et les envois d'e-mails. Directement avec les protagonistes. Notamment avec François Fillon. Pour plus de confidentialité, les destinataires des courriers électroniques ignorent même qui sont les autres correspondants. «Maintenant c'est à eux de décider, juge un émissaire. On peut encore retenir son souffle le temps d'un week-end.» Pas beaucoup plus longtemps.

    LIRE AUSSI:

    » Discrètes négociations en vue d'un accord Fillon-Copé


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  • Politiques

    Une sortie de crise se dessine à l’UMP

    <time datetime="2012-12-13T22:26:12+01:00" itemprop="datePublished">13 décembre 2012 à 22:26  </time>lien

    François Fillon et Jean-François Copé sur un plateau de France 2, le 25 octobre 2012.

    François Fillon et Jean-François Copé sur un plateau de France 2, le 25 octobre 2012. (Photo Miguel Medina. AFP)

    Sous la pression de ses propres amis, Jean-François Copé pourrait finalement accepter ce qu’il refuse à François Fillon depuis près d’un mois : l’organisation rapide d’une nouvelle élection à la présidence de l’UMP. Même si les entourages démentaient hier la conclusion d’un accord - annoncée hier soir par France Info -, les négociations progressent manifestement. Grâce à l’engagement des deux piliers du camp Copé, le chef de file des députés UMP Christian Jacob et l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, et de l’ancien président filloniste de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer.

    Jean-François Copé se disait encore déterminé, mercredi, à ne rien lâcher aux fillonistes qui veulent sa mise à mort politique. Mais dans son entourage, seuls les ultras de sa «droite décomplexée» croient encore que le «président proclamé» de l’UMP peut être sauvé par la trêve des confiseurs et se maintenir jusqu’aux municipales du printemps 2014. Pour les soutiens du député-maire de Meaux, la pression était devenue insupportable depuis qu’Accoyer a menacé d’interroger mardi par référendum tous les parlementaires élus sous l’étiquette UMP pour savoir s’ils sont ou non favorables à l’organisation d’une nouvelle élection avant l’été 2013, ce que réclame François Fillon, pour laver «l’honneur» du parti.

    Christian Jacob, le dernier mousquetaire copéiste, craint plus que tout un tel vote dont l’issue ne fait aucun doute : une large majorité de parlementaires souhaite une nouvelle élection rapide.

    Avec Raffarin et plusieurs autres élus pro-Copé, Jacob a donc assuré la promotion d’un accord dont les contours se dessinent. Outre la mise en chantier immédiate d’une réforme des statuts de l’UMP, une nouvelle élection serait organisée au plus tard à la fin de l’été 2013. D’ici là, le parti serait placé sous l’autorité d’une direction collégiale. En échange, Copé pourrait obtenir une satisfaction de taille : Fillon se retirerait de la course à la présidence. Ce qui laisserait ouverte, avec un nouveau casting, la possibilité de belles empoignades.


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  • François Fillon fait pression pour un

    nouveau vote

    mercredi 12 décembre 2012   
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    Il est prêt à ne plus être candidat. Et soutient Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée,qui veut consulter tous les parlementaires UMP sur l'opportunité d'un revote rapide.

    François Fillon a avancé un pion, hier matin, dans la partie d'échecs qui l'oppose, depuis plus de trois semaines, à Jean-François Copé. Le candidat malheureux à la présidence de l'UMP persiste à demander un nouveau scrutin, mais il l'ouvre désormais à de « nouvelles candidatures ». L'ancien Premier ministre a aussi fixé une nouvelle date butoir : l'été 2013.

     

    François Fillon est même prêt à ne plus concourir dans ce futur scrutin. « S'il s'agit de revoter avant l'été, avec une réforme des statuts en ouvrant complètement le jeu à des nouvelles candidatures pour assurer une sorte de réoxygénation de notre parti politique, j'y suis favorable », a-t-il assuré, hier matin, sur Europe 1. Avant d'ajouter : « Je ne me bats pas pour moi. » Manière de s'attirer les bonnes grâces des « non-alignés » qui ne veulent plus d'un duel Copé-Fillon.

    « Désaccord »sur le calendrier

    La seule chose que François Fillon n'acceptera pas, « c'est que cette élection soit repoussée après les municipales ». Or, c'est précisément ce que propose Jean-François Copé. « Le plus important, dans les quinze mois qui viennent, c'est de gagner les élections municipales en 2014 », a redit le président proclamé de l'UMP, lundi soir, lors d'une réunion publique à Chartres. Les deux hommes, qui se sont revus en tête-à-tête, hier soir, n'ont pu que constater leur « désaccord » sur ce calendrier.

    François Fillon, qui pour l'heure a remisé sa menace d'une action en justice, a choisi d'oeuvrer à l'isolement de son adversaire. « Je crois utile d'entendre la voix de l'immense majorité de nos parlementaires qui militent pour un vote au début de l'été. J'aurais préféré un calendrier plus serré, mais j'adhère à leur proposition de compromis », explique-t-il dans une tribune publiée dans Le Figaro. Avant d'asséner : « Jean-François Copé doit accepter de ne pas avoir raison contre tout le monde. »

    Bernard Accoyer est venu en appui de l'ancien Premier ministre en décidant de consulter l'ensemble des parlementaires UMP sur l'opportunité d'un nouveau vote à bref délai. Ce référendum aura lieu mardi prochain, midi, dans les locaux de l'Assemblée nationale. « Le jour même où le calendrier de ce nouveau vote aura été acté, le groupe filloniste R-UMP devra disparaître et aucun recours en justice ne devra être engagé », propose l'ancien président de l'Assemblée, qui a voté Fillon mais est resté dans le groupe UMP.


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    Copé oppose les "parlementaires" aux "militants"... dans la droite ligne de Sarkozy et Buisson

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-12-12T17:17:22+01:00" itemprop="datePublished">12.12.2012 à 17h17</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-12-12T17:38:16+01:00" itemprop="dateModified">12.12.2012 à 17h38</time> lien

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    <figure class="illustration_haut"> Jean-François Copé à Chartres, lundi 10 décembre, lors d'une réunion avec des militants. </figure>

    Les semaines passent à l'UMP et certains éléments de langage subsistent. Le camp Copé oppose toujours "les militants" du parti, qui seraient plus légitimes que les élus du parti, qualifiés de "barons" ou de "notables". L'argument a été utilisé tout au long de la campagne par les partisans du président contesté de l'UMP pour minimiser la portée des soutiens enregistrés par François Fillon. Ce fut notamment le cas lors du ralliement de Christian Estrosi à l'ancien premier ministre, en septembre. Le soutien "d'un baron du parti ne vaut pas le contact avec les militants", affirmaient alors les copéistes. 

    La même petite musique résonne aujourd'hui dans l'équipe du maire de Meaux, faisant suite à la proposition du député UMP Bernard Accoyer pour trouver une issue au blocage persistant entre MM. Copé et Fillon depuis plus de trois semaines. L'ex-président de l'Assemblée a annoncé mardi 11 décembre qu'il organisera mardi prochain une consultation de tous les parlementaires élus sous l'étiquette UMP, alors que Jean-François Copé n'accepte un nouveau vote des adhérents qu'après les municipales de 2014 et que François Fillon veut ce nouveau vote avant l'été.

    "LES DÉPUTÉS NE REPRÉSENTENT PAS LES MILITANTS"

    Jean-François Copé a rejeté cette initiative, mercredi 12 décembre, en reprenant un refrain déjà connu. "C'est les militants qui votent. Depuis quand est-ce qu'on va décider de se substituer aux militants ?", a-t-il déclaré sur Europe 1, alors qu'on lui demandait si cette consultation des parlementaires l'engageait. "Les députés ne représentent pas les militants" mais "leur voix", a-t-il insisté. Et d'ajouter : "sinon, vu le nombre de députés majoritaires et de sénateurs qui avaient soutenu François Fillon, j'aurais dû faire moins de 20 %, comme les sondages et les commentateurs parisiens le disaient".

     

    La pression monte de plus en plus sur le président contesté de l'UMP, qui résiste toujours aux appels visant à revoter avant l'été 2013 venus aussi bien de François Fillon, que des parlementaires, des "non-alignés", ou des militants. Pour contrer l'offensive de M. Accoyer, M. Copé a affirmé sur Europe 1 qu'on instrumentalisait et qu'on prenait en otage les députés et les sénateurs en les consultant. Celui qui répète depuis le 18 novembre qu'il tient sa légitimité de "la majorité absolue des suffrages exprimés par les militants" voit d'un mauvais œil la proposition de M. Accoyer.

    FILLON MISE SUR LES PARLEMENTAIRES

    Si elle a été qualifiée d'"excellente" par les fillonistes et saluée par les "non-alignés", les copéistes pensent que l'initiative est téléguidée par M. Fillon, qui avait reçu le soutien de l'ex-président de l'Assemblée, fin octobre. L'ex-premier ministre, qui maintient son groupe dissident à l'Assemblée tant qu'un accord ne sera pas trouvé avec M. Copé, mise sur la pression exercée par les parlementaires pour faire plier son adversaire, accusé par le filloniste, Eric Ciotti, de "s'accrocher à un siège qui n'est pas le sien".

    Le député de Paris écrit dans une tribune au Figaro, publiée mercredi : "Je crois utile d'entendre la voix de l'immense majorité de nos parlementaires qui militent pour un vote au début de l'été (...). Jean-François Copé doit écouter tous ces élus et adhérents et accepter de ne pas avoir raison contre tout le monde !"

    "LE CANDIDAT DES BARONS"

    Les copéistes ont répondu à M. Fillon... en répétant leur argument préféré. Résumant l'ancien premier ministre à un représentant "des salons de Saint-Germain-des-Prés", donc des élites, l'ex-députée Valérie Debord, proche de M. Copé, a estimé que "François Fillon a toujours les mêmes notables autour de lui alors que Jean-François Copé reste le candidat des militants".

    Un message qu'elle a relayé sur Twitter, mardi et mercredi, de différentes manières. "Un parlementaire n'a pas plus de poids dans le parti qu'un militant", a écrit Mme Debord, après avoir moqué "le candidat des barons", qui "parle [à nouveau] aux barons".

     

     

     

    Alors que les entourages étaient plutôt discrets ces derniers jours, un autre député copéiste, Sébastien Huyghe, s'est également dit opposé à la proposition de M. Accoyer, en affirmant à son tour qu'à l'UMP, "la voix d'un parlementaire ne vaut pas plus que la voix d'un militant".

     

    "Bernard Accoyer considérerait-il qu'il y a une suprématie du vote des parlementaires sur le vote des militants ? C'est digne de l'ancien régime...", a renchéri le secrétaire national de l'UMP, Bruno Beschizza, qui soutient aussi M. Copé.

     

    COPÉ DANS LA DROITE LIGNE DE SARKOZY ET BUISSON

    Mettre face-à-face les "militants" aux "barons" rappelle la manière dont Nicolas Sarkozy avait opposé le "peuple" aux "élites" pendant la campagne présidentielle, en présentant François Hollande comme "le candidat du système". L'ex-président a inspiré à M. Copé sa rhétorique sur "la gauche bien-pensante", qui ne jurerait que par le "politiquement correct".

    Lire : UMP : la stratégie Copé, dans la droite ligne de Sarkozy

    Quelques heures avant que M. Accoyer lance sa proposition de consulter les élus UMP, l'ancien conseiller de M. Sarkozy, Patrick Buisson – qui conseille aujourd'hui M. Copé – a justement affirmé mardi qu'il existe aujourd'hui à l'UMP une "vraie fracture entre la base [militante] et sa représentation parlementaire". Ce qui a d'ailleurs suscité des réactions indignées de la part de députés du parti, dont Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet.

    Lire : NKM et Bruno Le Maire expriment leur désaccord avec Patrick Buisson

    La prise de position de M. Buisson, politologue venu de l'extrême droite, rappelle la manière dont Charles Maurras – figure de l'extrême droite catholique, décédée en 1952 – opposait "le pays réel" (la famille, le travail...) au "pays légal" (les institutions républicaines).

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  • Accueil > Politique > Buisson : "La dissolution de l'Assemblée est probable"

    Buisson : "La dissolution de l'Assemblée est probable"

    Créé le 11-12-2012 à 09h02 - Mis à jour à 11h35  lien

    VIDÉO. L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy mise sur un échec de François Hollande qui selon lui ne pourra pas gouverner longtemps dans ces conditions.

     

    Patrick Buisson sur Europe 1. DR

    Patrick Buisson sur Europe 1. DR

    Le gourou très droitier de Nicolas Sarkozy est de retour. Patrick Buisson, plutôt discret d'habitude a donné une interview ce matin à Europe 1. L'ancien directeur du journal d'extrême droite "Minute" estime notamment que François Hollande va être dans l'obligation de dissoudre l'Assemblée nationale.

    "On a la conjonction d'une impopularité chronique et d'un vote-sanction à l'égard du Parti Socialiste. Cette conjonction renvoie à une faiblesse structurelle : la base électorale de François Hollande est très étroite", a-t-il expliqué. "On ne peut pas gouverner durablement dans ces conditions. Le schéma de la dissolution de l'Assemblée nationale devient de plus en plus probable, sinon inéluctable."

    "L'atomisation des droites"

    L'ancien conseiller de l'Elysée en a profité pour commenter la crise qui secoue l'UMP. Il a confirmé avoir parlé avec Nicolas Sarkozy d'"un éventuel recours". "Ce sont des choses qui ont pu arriver", a-t-il précisé. "Ce sont les circonstances qui décideront, et pas la politique politicienne, pas les petites manoeuvres d'appareil." Nicolas Sarkozy a cherché à s'impliquer dans la médiation avant de renoncer. 

    "J'ai parlé avec lui hier soir, il est navré de ce qu'il se passe, de l'atomisation des droites. Mais ce n'est pas son rôle aujourd'hui d'être l'arbitre ou le fédérateur", a-t-il affirmé. Patrick Buisson n'est pas neutre dans le conflit puisqu'il a prodigué ses conseils à Jean-François Copé.

    Les sondages de l'Elysée

    VIDEO

    Enfin, Buisson, impliqué dans l'affaire des sondages de l'Elysée a évoqué sa tournure judiciaire. Il affirme vouloir porter plainte contre Christiane Taubira, qui selon lui est membre de l'association Anticor.

    "Elle a menti quand elle a dit qu'elle n'était plus encore membre de l'association. (...) Nous apporterons la preuve de ce mensonge." "Nous sommes devant un scandale sans précédent (...) dans l'histoire de la justice française", ajouté Patrick Buisson. Son avocat va porter "plainte ce matin pour prise illégale d'intérêts, Mme Taubira ayant un intérêt moral et politique à voir s'ouvrir une instruction où elle est juge, partie et bénéficiaire."


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