• 15 Octobre 2012 - 20H14  

    Algérie: destruction de plus d'un million de CD et DVD piratés

    Plus d'un million de CD et de DVD piratés ont été détruits lundi à Alger par l'office national algérien des droits d'auteur (ONDA), les autorités affirmant leur "engagement total" à lutter contre le piratage, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Plus d'un million de CD et de DVD piratés ont été détruits lundi à Alger par l'office national algérien des droits d'auteur (ONDA), les autorités affirmant leur "engagement total" à lutter contre le piratage, a constaté un journaliste de l'AFP.

    AFP - Plus d'un million de CD et de DVD piratés ont été détruits lundi à Alger par l'office national algérien des droits d'auteur (ONDA), les autorités affirmant leur "engagement total" à lutter contre le piratage, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Les copies piratées ont été détruites par un bulldozer en présence de la ministre de la Culture Khalida Toumi et d'une dizaine d'artistes lors d'une opération symbolique organisée sur l'esplanade du Palais de la culture, qui abrite le siège du ministère, sur les hauteurs d'Alger.

    "Cette opération traduit l'engagement total de l'Algérie à lutter contre le piratage", a déclaré à l'AFP Mme Toumi.

    "Au total, un million et trente mille CD et DVD piratés saisis par les agents de l'ONDA ont été détruits", a précisé le directeur de cet organisme, Sami Bencheikh el-Hocine.

    La valeur commerciale des copies piratées détruites est estimée à 60 millions de dinars (600.000 euros), a-t-il précisé.

    "L'Algérie est régulièrement épinglée sur la question de la propriété intellectuelle, notamment à l'occasion des négociations pour son adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC)", a-t-il ajouté.

    La demande d'adhésion de l'Algérie à l'ancêtre de l'OMC, le GATT, remonte à 1987, mais les négociations effectives d'adhésion ont débuté en 2001.


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  • Hillary Clinton salue les réformes engagées par l'Algérie

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    le 13.10.12 | 11h38 lien

     

    La secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton, a salué vendredi à Washington les réformes engagées par l'Algérie tout  en se félicitant du dispositif de sécurité déployé par les autorités algériennes à l'ambassade américaine à Alger suite aux violences connues par plusieurs pays musulmans en septembre dernier.

    Mme Clinton a tenu ces propos lors d'une allocution consacrée aux transitions démocratiques au Maghreb, prononcée au Think Tank américain Center for Strategic and International Studies (CSIS).

    En retraçant le processus démocratique entamé en Tunisie et en Libye suite aux bouleversements violents qui se sont produits dans ces deux pays en 2011, la secrétaire d'Etat a souligné que pour les autres pays du Maghreb, dont l'Algérie,  "ils n'ont pas vécu ces révolutions, mais ces événements récents ont testé leurs valeurs et leur détermination".

    Pour Mme Clinton, "l'Algérie a beaucoup à gagner en adoptant les changements qui s'opèrent autour d'elle, et nous avons constaté certains progrès" à travers les réformes engagées. A ce propos, elle a précisé que le gouvernement algérien "a organisé des élections législatives, en mai dernier, et a invité, pour la première fois, des observateurs internationaux pour les surveiller".

    Dans des propos qui s'apparentaient à des remerciements aux autorités algériennes, la secrétaire d'Etat américaine a tenu à souligner que le gouvernement  algérien "a réagi rapidement, le mois dernier, pour protéger les missions diplomatiques, dont l'ambassade américaine, et pour désamorcer les tensions dans des rues" afin de prévenir d'éventuels actes de violence suite à la diffusion d'un film islamophobe sur internet. Ce film anti-islam, rappelle-t-on, avait provoqué en septembre dernier une flambée de violences anti-américaines dans plusieurs pays musulmans où des manifestants avaient attaqué les ambassades des Etats-Unis, dans le sillage duquel l'ambassadeur américain en Libye, Christopher Stevens, et trois autres diplomates américains avaient été tués au consulat américain de Benghazi.

    S'exprimant, par ailleurs, sur le soutien des Etats-Unis au mouvement de transition démocratique dans la région du Moyen-Orient et de  l'Afrique du nord, Mme Clinton a affirmé que la politique américaine dans cette région tiendra toujours compte à la fois "des intérêts et des valeurs" des  Etats-Unis, qui consistent, selon elle, à promouvoir la démocratie et les droits de l'homme, à vaincre Al-Qaïda, à défendre les alliés et les partenaires et  à assurer un approvisionnement sûr en énergie.

    El Watan avec APS

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  • Alger qualifie la résolution 2071 du Conseil de Sécurité sur la Mali de "positive"

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    le 13.10.12 | 14h57 Réagissez   
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    La résolution 2071 du Conseil de Sécurité des Nations unies sur le Mali a été qualifiée par le porte-parole du ministère des  Affaires étrangères samedi de "positive" en ce qu'elle reprend de "nombreux  éléments" de la démarche algérienne.

     "Il s'agit d'une résolution qui cristallise la convergence entre les  différentes approches qui étaient sur la table et à ce titre nous la considérons  comme positive car elle reprend de nombreux éléments de la démarche algérienne", a souligné M. Amar Belani.

    Elwatan.com

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  • Dernière modification : 09/10/2012 lien

    - Algérie


    Le président Chadli Bendjedid "a échoué sur toute la ligne"

    Le président Chadli Bendjedid "a échoué sur toute la ligne"
    © AFP

    Le bilan de Chadli Bendjedid, président algérien de 1979 à 1992, décédé le 6 octobre, divise la presse locale. Interrogé par FRANCE 24, Hassan Moali, éditorialiste du quotidien algérien "El-Watan", revient sur un personnage controversé.

    Par Marc DAOU (texte)
     

    Lundi 8 octobre, le troisième président d'Algérie (1979-1992), Chadli Bendjedid, décédé le 6 octobre à l'âge de 83 ans, a été enterré dans le cimetière Al-Alia d'Alger. À l’heure des hommages, la presse algérienne est apparue divisée quant au bilan laissé par ce chef d’État tantôt qualifié de père de la démocratie algérienne, tantôt de président au bilan controversé. Hassan Moali, éditorialiste et spécialiste de politique algérienne au sein de la rédaction du quotidien algérien "El-Watan", revient pour FRANCE 24 sur l’héritage laissé par Chadli Bendjedid.

     

    FRANCE 24 - Les avis de la presse algérienne sur le bilan du président Chadli Bendjedid sont mitigés. Mais certains l'ont qualifié de "père de la démocratie algérienne" après qu’il eut promulgué une Constitution pluraliste en février 1989. Êtes-vous d’accord avec cette affirmation ?
     
    Hassan Moali - Dans notre pays, comme dans le reste du monde arabe, on aime pleurer les morts. Certains médias ont même été jusqu’à pleurnicher ces derniers jours, c'est à se demander ce qu'ils feront pour Abdelaziz Bouteflika. Mais je ne comprends pas comment on peut autant se méprendre sur l’action d’un homme ou d’un régime. J’ai envie de rire quand j’entends qu’il a été à l'origine de la démocratisation des institutions. Ce président n’a pas opté pour le multipartisme et l’ouverture médiatique de gaieté de cœur, il y a été forcé par la rue algérienne, qui a arraché de ses mains ses droits démocratiques. Alors paix à son âme, mais c’est un président qui a échoué. Il était clair, probablement même à ses yeux aussi, qu’il n’avait pas l’étoffe pour occuper ce poste.
     
    Hassan Moali, éditorialiste à El-Watan.
    C’est peut-être pour cela qu’il a été choisi par les militaires, et pour cela qu’il a échoué sur toute la ligne.
     
    F24 - Ses deux mandats ont été marqués par plusieurs crises sociales et évènements violents. Avait-il suffisamment la main sur les commandes du pouvoir pour changer la donne en Algérie?
     
    H. M. - Même si, dans le système algérien, ce n’est pas un seul homme qui préside aux destinées du pays mais tout un régime qui sévit collectivement depuis 1962, ce président n’a rien fait de bon pour le peuple. Quand on pense à Chadli, on pense au soulèvement populaire d'octobre 1988, maté dans le sang et dont le bilan est de 500 morts, tombés sous les balles de la répression. Outre cet évènement, lointain ancêtre des révolutions arabes, plusieurs évènements brutaux ont jalonné ses deux mandats. N’oublions pas qu’il a entamé son mandat en réprimant férocement le printemps berbère de 1980. Cet arabiste convaincu était persuadé que les Berbères n’existent pas, pas plus que leur langue et leur culture. En prônant l’exclusion et la marginalisation de ce peuple, il a commis sa première erreur. Enfin, des arrestations arbitraires d’opposants et de militants des droits de l’Homme jusqu'aux manifestations de Sétif et de Constantine en 1986, le fameux "père de la démocratie" est responsable moralement et politiquement. Tout cela, nul ne peut le pardonner car ces évènements sont indissociables de son pouvoir.
     
    F24 - Sa démission en 1992 annonce une période noire pour l’Algérie. Quel est sa responsabilité dans la vague de violence qui a suivi l’interruption du processus électoral après la victoire, fin 1991, des islamistes du FIS au premier tour des législatives ?
     
    H. M. - Il a été accusé d’avoir conclu un accord avec les islamistes du FIS, dont il sous-estimait la dangerosité, pour leur permettre d’accéder au pouvoir, à condition que lui reste à la présidence. En démissionnant, il a lâchement abandonné le pays au plus mauvais moment. Son retrait n’a pas permis d’éviter les années sombres et les 200 000 morts de cette période. Même s'il n'est pas le seul à blâmer, sa responsabilité est clairement engagée. Il a certes, sur le plan diplomatique, renoué les liens de l’Algérie avec le monde occidental, et c’est tout. Lorsqu’il a été porté au pouvoir, les caisses de l’État étaient pleines, il n’en a rien fait. Pis, beaucoup d’argent a été gaspillé et des sommes colossales ont été perdues dans des investissements inutiles. Au lieu de se développer, le pays a vécu des pénuries alimentaires. Ce triste bilan économique et social, a pavé la voie aux émeutes et au soulèvement de 1988 et des années de terreur qui ont suivi.
     

     


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  • Décès de l'ancien président algérien Chadli Bendjedid à Alger

    Mis à jour le 06.10.12 à 18h21lien

    L'ancien président algérien Chadli Bendjedid est décédé ce samedi à Alger à l'âge de 83 ans des suites d'un cancer, a annoncé l'agence algérienne APS. Chadli Bendjedid est l'un des présidents à être resté le plus longtemps au pouvoir, de février 1979 à janvier 1992. Il avait été admis, il y a plus d'une semaine, à l'hôpital militaire d'Aïn Naâdja à Alger.

    Bendjedid a été à l'origine de la démocratisation des institutions, notamment par la promulgation d'une constitution pluraliste en février 1989 et la renonciation à la présidence de l'ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), en juillet 1991. Il était né le 14 avril 1929 à Bouteldja, un village de l'est algérien, à la frontière tunisienne.

    Avec AFP

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