• En Bretagne, les syndicats veulent

    se démarquer des "bonnets rouges"

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-11-23T21:00:36+01:00" itemprop="datePublished">23.11.2013 à 21h00</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-11-23T21:41:45+01:00" itemprop="dateModified">23.11.2013 à 21h41</time> | Par

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    Manifestation à Lorient par lemondefr
     
     

    Les syndicats s'engagent sur le terrain dans un bras de fer avec les leaders des "bonnets rouges". A Lorient (Morbihan), l'une des quatre villes choisies par les syndicats pour couvrir l'ensemble des départements bretons, cette ambition a eu un écho particulier.

    Réunies autour des patrons de la CFDT et de la CGT, Laurent Berger et Thierry Lepaon, les deux "stars de la journée", comme les appelle une militante syndicale lorientaise, un peu plus d'un millier de manifestants ont défilé pour "exiger un volet social" dans le pacte d'avenir pour la Bretagne, mais aussi, pour beaucoup d'entre eux, se démarquer du mouvement des "bonnets rouges".

    Lire aussi : Faible mobilisation en Bretagne

    Et c'est le leader de ce mouvement, organisateur des manifestations du 2 novembre à Quimper et du 30 novembre à Carhaix (Finistère), le maire divers gauche de Carhaix, Christian Troadec, qui a été la victime de cette reprise en main syndicale. Alors qu'il est interviewé par une chaîne d'information en continu en marge du cortège, un drapeau vient s'intercaler entre lui et la caméra. Les cégétistes s'arrêtent à sa hauteur. "Il n'a rien à faire là", s'exclament-ils. Les invectives fusent.

    L'homme au drapeau, Alan Courtel, affilié à la CGT et employé à la DDE, explique son geste. "Je ne comprends pas pourquoi il est là. Ici, c'est une manifestation de salariés, et lui, il a l'habitude de manifester avec les patrons. Avec les bonnets rouges, ils font du détournement. Ils détournent le message des salariés au profit des patrons."

    <figure class="illustration_haut"> A Lorient, les syndicats veulent se démarquer du mouvement des bonnets rouges, le samedi 23 novembre. </figure>

    "Nous sommes légitimes ici, répond Christian Troadec. L'emploi, c'est aussi ce qu'on défend. Nous nous retrouvons dans ce message unitaire, dit-il, avant de reprendre son mantra : le pacte d'avenir doit être fait par des Bretons pour éviter les diktats faits par Paris."

    "QU'ATTENDENT LES AUTRES POUR S'Y METTRE ?"

    "Nous [les syndicats] voulons lutter contre la montée du poujadisme et des corporatismes, a déclaré Laurent Berger au début de la manifestation. Nous allons nous rencontrer dans les prochains jours pour discuter et voir ce que nous pouvons faire contre ce phénomène." Leurs cibles : les patrons, "pas prêts à appréhender les mutations économiques nécessaires" pour redynamiser la région et qui "exploitent les salariés et volent le droit de pouvoir vivre et travailler au pays". Et "les bonnets rouges qui ont surfé sur la vague du mécontentement", explique Thierry Lepaon.

    Lire aussi (édition abonnés) : Les syndicats essaient de reprendre la main dans la contestation bretonne

    Pour Christian Le Tallec, salarié à la direction générale des finances publiques, "les difficultés de la Bretagne doivent être reprises par les organisations syndicales et non par des mouvements comme les bonnets rouges. L'écotaxe sert de fait de générateur des contestations. Mais c'est décalé par rapport aux vraies problématiques, juge-t-il. C'est l'emploi en général qu'il faut défendre et notamment en Bretagne, une région particulièrement touchée. Le message que nous souhaitons envoyer aujourd'hui : nous voulons montrer que nos organisations [syndicales] sont capables de faire entendre la voix des salariés contrairement à d'autres qui se font les porte-voix d'intérêts particuliers."

    <figure class="illustration_haut"> A Lorient, les syndicats veulent se démarquer du mouvement des bonnets rouges, le samedi 23 novembre. </figure>

    Des salariés d'Ebrex, un transporteur dont les 70 salariés vont être mutés dans d'autres villes après son rachat, pensent que les discours ne doivent "pas uniquement porter sur la Bretagne. Qu'attendent les autres pour s'y mettre ?" Et eux aussi tiennent à dire qu'ils ne se reconnaissent pas dans les bonnets rouges. "Ils font des amalgames. Nous ne voulons pas tomber dans la politique politicienne. C'est pourquoi nous manifestons avec les syndicats mais pas avec les bonnets rouges."

    Lire aussi : FO fait bande à part en Bretagne et refuse le "syndicalisme rassemblé"

    La manifestation n'a pas réuni autant de personnes qu'escompté par ses organisateurs. "On a eu du mal à mobiliser, explique une déléguée syndicale locale. Les gens ont du mal à sortir, à part quelques-uns notamment de chez Doux et Gad. Le message était trop large et flou. Mais nous sommes quand même contents de cette journée."

    Philippe Euzen
    Journaliste


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    Zap'Éco - Thierry Lepaon, CGT : "Ce gouvernement a dit qu’il ferait une réforme fiscale, nous sommes toujours en attente"

     

    Zap'Éco

    Publié le 13 novembre 2013

     

     Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT 

    Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT Crédit RTL

     

    Thierry Lepaon était l’invité de RTL ce matin. Le secrétaire général de la CGT a dénoncé une politique du gouvernement "favorable aux employeurs". "Je suis d’accord que l’on aide les entreprises, dit-il, que l’on aide les emplois mais aujourd’hui plus personne ne sait quelle efficacité ont ces aides". Pour Thierry Lepaon, il faut surtout une réforme fiscale. "Ce gouvernement a dit qu’il ferait une réforme fiscale, c’était une promesse du candidat Hollande. Nous sommes toujours en attente. Il y a des mesures qui s’additionnent les unes sur les autres et personne ne comprend rien. Nous souhaitons une grande réforme pour remettre de la transparence ce qui n’est pas le cas aujourd’hui". Ce dernier n'exclut pas défiler aux côtés de Jean-Luc Mélenchon s'il défend cette idée. Le patron de la CGT se montre ensuite plus réticent sur l’idée de ras-le-bol fiscal chez les chefs d’entreprise. Il reconnait tout de même que les taxes "sont profondément injustes car tout le monde paye de la même façon sans avoir le même revenu".

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  • Actualité > Education > Agressions d’extrême-droite : l’Unef se dit "abandonnée" par l’Etat

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    Agressions d’extrême-droite : l’Unef se dit "abandonnée" par l’Etat

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    <time datetime="2013-10-23T21:28:25" itemprop="datePublished">Publié le 23-10-2013 à 21h28    </time>
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    Alors que deux militantes du syndicat étudiant ont été agressées en l’espace de quelques jours, Emmanuel Zemmour, président de l’Unef, tire la sonnette d’alarme.

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    la "lepénisation des esprits' contamine-t-elle les facs françaises? (J. Lodewick)

    la "lepénisation des esprits' contamine-t-elle les facs françaises? (J. Lodewick)

    C’est un contexte particulièrement éprouvant pour l’Unef : jeudi 17 octobre, Roxane, étudiante à l’université Paris-I-Sorbonne et militante de ce syndicat classé à gauche, recevait des coups au visage par un individu armé d’un cutter qui l’attendait en bas de chez elle. Lundi 21 au soir, alors qu’elle sortait de son cours de danse, une autre membre de l’Unef, étudiante à Paris-X-Nanterre cette fois, était malmenée par un inconnu. Dans les deux cas, les menaces proférées sont à peu près identiques ("sale gauchiste", "sale arabe") et accréditent une piste d’extrême-droiteLa montée de idées les plus réactionnaires dans le débat public aurait-elle un écho sur les campus ? Réponses d’Emmanuel Zemmour, président de l'Unef.

    Par deux fois, la violence a récemment frappé vos militantes. Est-ce le retour de la "baston" politique dans les universités comme dans les années 70 ?

    - Pas du tout. Ceux qui accréditent l’idée d’une "bataille rangée" entre deux factions extrêmes que l’on pourrait jeter dans le même sac se trompent : il s’agit d’agressions personnelles sur des membres de l’Unef qui n’appartiennent aucunement à l’extrême-gauche. De surcroît, ce sont deux femmes. Il est évident qu’il y a dans ces actes une haine sexiste, une volonté de domination masculine. Ces agressions ont été précédées par la diffusion de noms et photographies de membres de l’Unef sur des réseaux sociaux d’extrême-droite, accompagnés d’appels au meurtre et au viol…

    Comment expliquer ce regain de violence à caractère politique ? La "lepénisation des esprits" prendrait-elle racine dans les facs ?

    - Je n’y crois pas. L’avancée des idées conservatrices constatée dans la société, n’a pas cours dans les universités, où les étudiants continuent massivement de défendre des idées de progrès et d’égalité. C’est cela qui est inquiétant d’ailleurs : quand les groupuscules d’extrême droite constatent qu’ils n’ont pas prise sur le débat démocratique, ils n’hésitent pas à recourir à d’autres méthodes. Nous constatons notamment qu’ils infiltrent des groupes soi-disant apolitiques pour exister. Mais il est clair que même si ce sont des groupes différents, ils s’inscrivent dans un contexte politique qui rassemble ceux qui ont défilé contre le mariage pour tous, les groupuscules "masculinistes[favorables à la domination masculine, NDLR] et ceux qui disent qu’il faut expulser les étrangers. Les extrêmes se sentent pousser des ailes.

    On sent bien que les manifestations lycéennes et étudiantes contre les expulsions après l'"affaire" Leonarda participent à cette tension. Est-ce que Manuel Valls et son discours "musclé" sur les Roms n’y contribue pas indirectement ?

    - Je ne veux désigner personne en particulier. Ce qui est clair en revanche, c’est que nous sommes en colère contre les pouvoirs publics qui, depuis de nombreuses années, ont fait trop de concessions aux idées d’extrême droite. Avec la volonté de ne surtout pas "exciter la bête". Résultat : l’extrême droite se trouve aujourd’hui en position de force. Et nous autres, organisations syndicales et défenseurs des droits de l’homme sur le terrain, nous nous sentons abandonnés !

    Mais peut-être qu’un discours modéré vis-à-vis des idées réactionnaires est effectivement un moyen de les contenir ?

    - On acte que la société française est acquise à l’extrême droite. Or, François Hollande n’a pas été élu sur des valeurs sécuritaires, mais sur un discours d’égalité et sur les principes républicains. La France n’a pas changé du tout au tout en un an et demi ! Où est passée cette majorité progressiste ? On dirait qu’elle se tait aujourd’hui, intimidée par le discours ambiant, et nous laisse bien seuls au combat. Mais on sait dans l’histoire du progrès social que rien n’est gravé dans le marbre, que les valeurs s’imposent quand on lutte sans relâche pour elles. Quand les batailles ne sont même pas menées, elles sont perdues d’avance !

    Arnaud Gonzague - Le Nouvel Observateur


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  • 16 Octobre 2013 - 19H16  

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    PSA: débrayages dans des usines
    contre le projet d'accord social

    Quelques débrayages ont eu lieu mercredi dans des usines de PSA Peugeot Citroën, affectant principalement le site de Rennes-La Janais, pour protester notamment contre le projet d'accord sur "un nouveau contrat social", a-t-on appris de sources syndicales.

    Quelques débrayages ont eu lieu mercredi dans des usines de PSA Peugeot Citroën, affectant principalement le site de Rennes-La Janais, pour protester notamment contre le projet d'accord sur "un nouveau contrat social", a-t-on appris de sources syndicales.

    AFP - Quelques débrayages ont eu lieu mercredi dans des usines de PSA Peugeot Citroën, affectant principalement le site de Rennes-La Janais, pour protester notamment contre le projet d'accord sur "un nouveau contrat social", a-t-on appris de sources syndicales.

    L'appel, lancé par la CGT, rejointe localement par d'autres organisations, a été globalement assez peu suivi, sauf à La Janais, où l'ensemble des syndicats avaient appelé les salariés à se mobiliser pour "exiger un avenir" pour le site.

    La mobilisation y a été "très importante", a affirmé David Ruellan, délégué du Syndicat indépendant de l'automobile (SIA), évaluant à plus de 2.500 le nombre de participants. La direction du site, où 1.400 postes doivent être supprimés dans le cadre du plan de restructuration, a indiqué pour sa part qu'ils étaient 1.500 au plus.

    Pour la CGT, il s'agissait par cette action de "défendre l'avenir de La Janais, mais aussi de dénoncer le nouveau contrat social", a dit à l'AFP le délégué de ce syndicat majoritaire sur le site, Michel Bourdon.

    "On veut un avenir au-delà de 2016, une vision à long terme, de façon à ne plus nous interroger sur notre avenir chaque année", a déclaré de son côté M. Ruellan, indiquant que son syndicat s'interroge sur la remplaçante de la C5 qui devait être produite à La Janais à partir de 2016.

    En Moselle, une petite centaine de salariés ont aussi débrayé à la mi-journée dans l'usine de moteurs de Trémery à l'appel de la CGT, la CFDT et SUD.

    A Sochaux (Doubs), "ça n?a pas beaucoup bougé", a convenu Guy Miseré (CFDT), se félicitant toutefois du succès d?une pétition qui critique le contrat social, organisée par son syndicat, qui a rassemblé depuis mardi plus de 1.200 signatures.

    La CGT de Sevelnord d'Hordain (Nord), filiale de PSA, a aussi procédé à une distribution de tracts auprès du personnel, a expliqué Ludovic Bouvier (CGT), pour qui l'accord de compétitivité signé en juillet 2012 chez Sevelnord "a servi de point d'ancrage aux discussions chez PSA".

    "Aujourd'hui, c'est très difficile dans notre usine", affirme M. Bouvier, qui indique que la CGT souhaitait "expliquer aux salariés comment l'application de l'accord est vécue et les conséquences en termes de salaires et de conditions de travail."


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  • 16 Octobre 2013 - 17H39  lien

    France Télévisions: appel à la grève le jeudi 7 novembre

    AFP - Les syndicats de France Télévisions (CGT, CFDT, FO, SNJ, CGC) ont appelé les salariés à faire grève le 7 novembre contre le plan de départs volontaires portant sur 361 postes présenté par la direction, qu'ils qualifient de plan social déguisé.

    "Nous appelons tous les salariés à cesser le travail le 7 novembre", a expliqué Antoine Chuzeville (SNJ). Le dernier mouvement de grève dans le groupe audiovisuel public, qui emploie plus de 10.100 personnes, remonte au 18 décembre dernier.

    "Nous ne sommes pas contre un plan de départs volontaires mais contre les suppressions de postes, puisque la direction ne veut pas remplacer les départs. Nous demandons des négociations sur un plan de rajeunissement des effectifs", a-t-il ajouté.

    "Nous demandons le retrait de ce plan, qui est un plan de licenciements. S'y ajoute un autre concernant les non-permanents, qui représentent 20 à 25% des effectifs du groupe", a renchéri Eric Vial (FO).

    "Ce mouvement sera visible, bruyant, et sur tous les fronts. Si rien ne bouge, il ira crescendo. Ce peut être long", a averti Patrice Christophe (CFDT).

    Concrètement la grève, si elle est suivie, empêchera surtout la diffusion des émissions en direct et des journaux télévisés.

    Les syndicats ont souligné que la nouvelle "loi sur la sécurisation de l'emploi" du 14 juin permet à la direction d'appliquer son plan au bout de 4 mois sans négociations, sauf recours en justice. "La direction nous a dit qu'elle attendait les décrets d'application de la loi pour lancer son plan", ont-t-ils affirmé. "Nous allons être la première entreprise, après Alcatel, à en essuyer les plâtres".

    "Les 361 postes annoncés ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Entre postes gelés, non-remplacés et non-permanents écartés alors qu'ils travaillent pour France Télévisions depuis des années. Nous ne pouvons pas mesurer toutes les suppressions d'emplois, mais c'est au moins le double", a commenté Eric Vial.

    "Nous n'accepterons comme ordre du jour dans toutes les instances de négociations que le retrait du plan", a précisé Marc Chauvelot (CGT). "Cette entreprise est dans un shaker permanent depuis 5 ans. Les salariés ne peuvent encaisser davantage", a-t-il conclu.


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