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    Disparition de Marc Blondel, une figure haute en couleur du syndicalisme

    <time style="margin: 0px; padding: 0.6em 1em; border: 0px; list-style: none; vertical-align: top; display: inline-block; width: 19em; font-size: 0.75em; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; box-sizing: border-box;">Publié le 17-03-2014 à 09h45Mis à jour à 20h15</time>

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    <figure id="ultimedia_image" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;">Marc Blondel, secrétaire général de FO, prononce un discours le 13 septembre 2003 au Zénith de Paris
(c) AfpMarc Blondel, secrétaire général de FO, prononce un discours le 13 septembre 2003 au Zénith de Paris (c) Afp</figure>
    <aside class="top-outils" style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0.5em 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: rgb(204, 204, 204); list-style: none; box-sizing: border-box;">
    </aside><aside class="inside-art" style="margin: 0px 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; width: 200px; float: right; box-sizing: border-box;"><section class="social-buttons js-share-tools" style="margin: 0px; padding: 0px 0px 1em; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;"><header style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; font-size: 0.8em; font-family: raleway-medium, sans-serif; text-transform: uppercase; box-sizing: border-box;">PARTAGER</header>
     
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    Paris (AFP) - L'ancien numéro un de Force ouvrière, Marc Blondel, forte personnalité qui a marqué la vie sociale française pendant près de deux décennies, est décédé dimanche soir à l'âge de 75 ans, salué comme un militant "résolu" et "passionné", un partenaire "intransigeant", par l'ensemble de la classe politique.

    "Toute l'organisation est dans la douleur", a déclaré Jean-Claude Mailly, son "fils spirituel" qui lui a succédé à la tête de FO en 2004.

    Marc Blondel, qui a dirigé le troisième syndicat français d'une main de fer, entre 1989 et 2004, lui a imposé une ligne résolument offensive, en rupture avec le syndicalisme plus paisible et réformiste de son prédécesseur André Bergeron.

    "Ce tribun hors pair a su donner à Force ouvrière et aux militants la fierté de porter les couleurs de leur organisation", a souligné M. Mailly. "Les militants et les militantes qui l'ont bien connu sont tous un peu orphelins aujourd'hui".

    La classe politique a rendu hommage à ce syndicaliste haut en couleur, célèbre pour ses bretelles, son écharpe rouge et ses cigares.

    "Avec Marc Blondel disparaît un des grands acteurs du syndicalisme français", a affirmé le président François Hollande. "Homme de principes et de valeurs, il croyait en la République sociale. Il laissera le souvenir d’un partenaire résolu, exigeant, parfois intransigeant, mais toujours au service de l’intérêt des salariés".

    Il rappelle que depuis 10 ans, Marc Blondel "se consacrait "à l’autre grand combat de sa vie, celui en faveur de la laïcité".

    Militant jusqu'au bout, l'ex-numéro un de FO a défendu une réhabilitation globale des 740 soldats français fusillés durant la Grande Guerre.

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a "salué" les "convictions progressistes" de cette "grande figure du monde syndical et social français", Michel Sapin (Travail) un "négociateur acharné, rude parfois, toujours passionné".

    L'ancienne ministre du Travail, Martine Aubry, qui avait dû affronter les réticences de Marc Blondel face aux 35 heures, a salué "à la fois la fermeté dans les convictions" et "la capacité à écouter et à comprendre les positions d'autrui" de l'ancien patron de FO.

    A droite François Fillon (UMP) a dit garder "le souvenir d’un homme authentique, très sincèrement engagé, à la fois impétueux et jovial", qui a apporté à FO "une forte présence". L'UDI (centriste) a souligné" l’action passionnée et le militantisme infatigable" de Marc Blondel.

    En revanche, les réactions des actuels dirigeants syndicaux ont été a minima: le numéro de la CGT Thierry Lepaon a, dans une lettre à M. Mailly, salué celui qui "a marqué son organisation et le paysage syndical français". Laurent Berger (CFDT) s'est contenté d'adresser ses condoléances, reflet des relations tendues entre les deux centrales sur le pacte de responsabilité.

     

    - 'Réveiller la belle endormie' -

     

    De son côté, l'ex-dirigeant de la CGT Bernard Thibault a rendu hommage à "un dirigeant au caractère bien trempé". L'ex-numéro un de la CFDT, Nicole Notat, qui avait entretenu des relations tendues avec Marc Blondel, a salué par-dessus des "différences", "la mémoire d'un militant qui a porté la défense de la liberté syndicale" au-delà des frontières nationales.

    Né le 2 mai 1938, ce fils de militaire et petit-fils de mineurs, qui a passé son enfance dans le Pas-de-Calais, a adhéré à FO à 20 ans en 1958. Il en prend la tête en 1989, succédant à André Bergeron, à l'issue d'un congrès houleux.

    Il a imprimé d'emblée une ligne plus offensive à son syndicat, s'opposant notamment à la réforme Juppé sur les retraites en 1995- se rapprochant à cette occasion de la CGT- n'hésitant pas à employer un langage fleuri - "mon boulot, ce n'est pas de faire l'amour avec les Premiers ministres!".

    Marc Blondel "a été l'artisan d'un syndicalisme davantage orienté vers la contestation que la négociation", souligne auprès de l'AFP Bernard Vivier de l'institut supérieur du Travail.

    Il a essayé de "réveiller la belle endormie" qu'était un peu FO sous André Bergeron, renchérit l'universitaire Dominique Andolfatto. Mais il a aussi "contribué a écarteler FO" entre réformistes et radicaux.


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  • Pierre Gattaz : « On est prêt à jouer le jeu »

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-01-04T10:04:35+01:00" itemprop="datePublished">04.01.2014 à 10h04</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-01-04T10:07:03+01:00" itemprop="dateModified">04.01.2014 à 10h07</time> | Par

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    <figure class="illustration_haut"> Pierre Gattaz, président du Medef à Paris le 3 janvier 2014. </figure>

    Dans un entretien au Monde, Pierre Gattaz, répond à la proposition de « pacte de responsabilité » formulée par François Hollande lors de ses vœux télévisés, le 31 décembre.

    « On est prêt à jouer le jeu », déclare le président du Medef, qui se dit rassuré par les propos du chef de l'Etat.

    « Quand j'entends le président de la République parler d'un pacte de responsabilité, je suis satisfait, assure M. Gattaz. Il a lancé le projet général de sortir le pays de l'ornière et a montré un cap qui nous va bien. »

    « IL FAUT PASSER DE LA PAROLE AUX ACTES »

    Le patron des patrons, qui indique que le Medef prendra part aux assises sur la fiscalité des entreprises qui vont prochainement être installées, n'en rappelle pas moins ses conditions. « Maintenant, il faut passer de la parole aux actes, presse-t-il. Ce pacte, on peut le faire avec le gouvernement s'il engage de vraies réformes. »

    Il réclame une baisse de 100 milliards d'euros des prélèvements obligatoires, répartie à parts égales entre le coût du travail et les impôts. Pour lui, si « l'idéal serait de faire 100 milliards d'économies de dépenses publiques en cinq ans », un « mix » entre réduction du déficit public et baisse des prélèvements obligatoires serait envisageable.

    Tout en disant que les entreprises étaient en mesure de créer un million d'emplois, le président du Medef se refuse à prendre quelque engagement sur ce point et se contente d'en faire un « objectif ».

    Lire l'intégralité de l'entretien en zone abonnés : Pierre Gattaz : « Le Medef est prêt à jouer le jeu du pacte de responsabilité »

    Patrick Roger
    Journaliste au Monde


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  • La CFDT va faire une toilette de printemps

    pour ses 50 ans

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    La CFDT, née d'une transformation de la CFTC en novembre 1964, va profiter de son 50e anniversaire pour réviser ses tables de la loi. Lors de son prochain congrès, du 2 au 6 juin 2014 à Marseille, elle va toiletter sa déclaration de principes restée inchangée depuis 1964. Le congrès de Marseille sera une bonne occasion puisqu'il sera dépourvu d'enjeux sur la direction de la centrale. Si la commission exécutive - le gouvernement de la CFDT - devrait être profondément renouvelée, Laurent Berger, élu entre deux congrès le 28 novembre 2012, est assuré de rester en place.

    Depuis 1964, les statuts de la confédération ont été modifiés plusieurs fois, sur des sujets comme la représentation des retraités, la mixité des instances dirigeantes, la périodicité entre deux congrès, portée de trois à quatre ans, ou encore la possibilité de tenir une assemblée générale entre deux congrès. Mais le texte sacré, la déclaration de principes de 1964, n'a jamais été retouché. En novembre 1988, au congrès de Strasbourg, qui avait vu Jean Kaspar succéder à Edmond Maire, la CFDT avait abandonné, au terme d'un débat animé, la référence au "socialisme autogestionnaire" - pour marquer son refus de toute "identification partisane" avec le Parti socialiste - mais ce concept n'ayant jamais figuré dans les statuts, il s'agissait essentiellement de modifier son projet syndical et ses orientations, dans la logique du "recentrage" amorcé en 1978.

    Adoptée en novembre 1964, lorsque à l'issue d'un congrès extraordinaire, la CFTC avait décidé, à une majorité de 70 %, de se transformer en CFDT - une partie de la minorité choisissant de "maintenir" la CFTC -, la déclaration de principes (préambule et article premier des statuts)  avait donné lieu à des affrontements entre les jusqu'au-boutistes de la déconfessionnalisation qui voulaient gommer toute référence, même allusive, à la doctrine sociale de l'Eglise catholique, sur laquelle la CFTC s'était fondée, et ceux qui acceptaient de prendre en compte "l'humanisme chrétien". Ces dernier avaient obtenu gain de cause et le préambule définissant les principes de cette "grande centrale démocratique" affirmait: "Soulignant les apports des différentes formes d'humanisme, dont l'humanisme chrétien, à la définition des exigences fondamentales de la personne humaine et de sa place dans la société, elle entend développer son action en restant fidèle à un syndicalisme idéologique fondé sur ces exigences qui demeurent les siennes."

    Laurent Berger va donc oser ce qu'aucun de ses cinq prédécesseurs n'a fait : procéder à une toilette de printemps de sa déclaration de principes. Les textes préparatoires au congrès de Marseille sont encore en cours de rédaction mais plusieurs points de la déclaration de principes devraient faire l'objet d'une réécriture, voire pour certains d'une suppression. Il en est ainsi de l'apport de "l'humanisme chrétien", de la notion (assez obscure) de "syndicalisme idéologique", de l'idée de réaliser "un contrôle démocratique du pouvoir économique et politique" ou de sa volonté de combattre "toutes les formes de capitalisme et de totalitarisme". Sans reprendre forcément la formulation actuelle - "elle entend dans son action susciter chez les travailleurs une prise de conscience des conditions de leur émancipation" -, elle devrait insister sur sa volonté de mettre en avant cette valeur d'"émancipation" et d’œuvrer, au delà de l'objectif actuel de "construction d'une société démocratique",  pour une une transformation sociale.

    A l'heure où sa petite sœur maintenue, la CFTC, avec laquelle les relations sont plus qu'apaisées, place au fronton de ses priorités la défense de la famille, il sera intéressant d'observer si elle conserve telle quelle cette phrase du préambule : "Tout homme a le droit de diriger sa vie, de développer sa personnalité au sein des divers groupes et des communautés naturelles dont la première est la famille." Une toilette de printemps qui promet des débats passionnés au cœur de la cité phocéenne.


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    Edouard Martin, un syndicaliste en politique

    Luc PEILLON (avec AFP)<time datetime="2013-12-18T11:52:25" itemprop="datePublished"> 18 décembre 2013 à 11:52 </time>(Mis à jour : <time datetime="2013-12-18T13:35:07" itemprop="dateModified">18 décembre 2013 à 13:35</time>)

     

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     Le syndicaliste CFDT d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), Edouard Martin, le 26 septembre à Florange.

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    Le syndicaliste CFDT d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), Edouard Martin, le 26 septembre à Florange. (Photo Nicolas Bouvy. AFP) 

    </figcaption></figure>

     

    L'annonce par le syndicaliste de Florange de son ralliement au PS

    pour les élections européennes a été fraîchement accueili à la CFDT,

    qui veut cultiver son indépendance par rapport à la politique.

     

    De syndicaliste dans la sidérurgie à candidat socialiste pour un mandat européen: la décision d'Edouard Martin, l’emblématique militant ouvrirer de Florange (Moselle) et désormais candidat du PS aux élections européennes

    de 2014 dans le Grand Est, a fait réagir, notamment à la CFDT. Et pose la question des relations parfois délicates entre monde syndical et monde politique.

     

     

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    La sortie d'Edouard Martin de la CFDT est en cours: il a remis mercredi  son mandat de représentant CFDT du comité d’entreprise européen d’ArcelorMittal. «Fidèlement aux pratiques d’indépendance de la CFDT à l’égard

    des partis politiques, Edouard Martin a immédiatement remis dans les mains de notre fédération, le mandat qu’il détenait d’elle, de membre CFDT du Comité européen d’ArcelorMittal», affirme le syndicat dans un communiqué. Edouard Martin n’avait pas de mandat national à la CFDT. Il reste adhérent du syndicat.

    Chez les cédétistes, la nouvelle de l'entrée d'Edouard Martin en politique a été accueillie assez fraîchement.

    «C’est un choix personnel qui n’engage en rien notre organisation, s’est empressé de réagir Alain Gatti, responsable du syndicat en Lorraine. Edouard Martin a choisi une voie qui n’est pas la nôtre, et ce choix brouille notre image de syndicat autonome du politique». Avant de concéder qu' «il s’agit néanmoins d’une bonne chose que la politique s’ouvre à la société civile, qu’elle fasse appel à des gens issus du monde ouvrier».

    D’autres responsables de la CFDT sont plus durs encore: «Tout le monde est un peu furieux, et notamment

    Laurent Berger [le secrétaire général de la confédération], qui n’a été prévenu que très tard, avoue un cadre national.

    Cette affaire va alimenter encore plus notre image fantasmée de syndicat courroie de transmission du PS.» 

    Et de lâcher un peu sèchement en direction des socialistes: «Décrocher un symbole fort sur une liste électorale

    ne compense pas l’absence de ligne politique.» Il n’y a bien que ses compagnons de militance pour se réjouir: «J’ai reçu plusieurs messages de gens qui ne comprenent pas, qui l’accusent d’être un traître, mais s’il est élu,

    il défendra nos valeurs, notamment au niveau européen, où tout se joue pour l’industrie», s’enthousiame Patrick Auzaneau, délégué national CFDT d’ArcelorMittal, qui l’a coaché lors de ses premiers pas de militant syndical. Avant d’admettre, un peu désabusé: «La politique est aussi un monde de rapaces, je ne sais pas trop ce qu’il

    va pouvoir faire.»

    La fédération des mines et de la métallurgie dit «respecter» le «choix personnel» d'Edouard Martin,

    en expliquant qu’il constitue «une autre forme, que celle du syndicalisme, d’engagement au service de la

    société». Elle salue également l'«ouverture à la société civile» que représente la candidature d’un «citoyen

    issu de l’immigration et d’un milieu populaire, doté d’une expérience syndicale».

    Par ailleurs, le syndicaliste explique son choix de s'engager en politique dans un entretien au Monde. Il assure

    que le PS «a beaucoup insisté». Il assure n’avoir «jamais pensé faire de la politique. Je porte sur elle un regard très critique. Tant de violence, tant de mauvaise foi...»

    «Harlem Désir a voulu me rencontrer. J’ai fini par accepter». «Je lui ai dit que je n’avais pas l’intention

    d’adhérer au PS. Il m’a répondu que ce n’était pas un problème» mais qu’il devait rejoindre le groupe socialiste

    au Parlement européen. Edouard Martin dit avoir «la garantie d’avoir une entière liberté d’expression et

    d’action».

    En revanche, il n’a eu «aucun» contact avec l’Elysée depuis la venue de François Hollande à Florange le 26 septembre. «Le Front de gauche ne m’a rien proposé et, même s’ils l’avaient fait, j’aurais refusé», note le sidérurgiste. «Si s’engager en politique, c’est aller là où tout va bien, où on peut tranquillement rester dans l’incantatoire, alors non. Dans la vie, il faut mettre les mains dans le cambouis. Et puis j’ai toujours voté

    socialiste».

    Relancé sur les accusations de «trahison», portées contre lui, il s’insurge: «Qui est resté vingt-quatre mois sur le piquet de grève, certaines nuits avec - 15 degrés dehors ? J’étais là du début à la fin». «Je n’ai aucune leçon à recevoir. Plus de 600 salariés de Florange ont déjà été reclassés. Il n’en reste plus que treize sans travail. Je me battrai jusqu’au dernier».

    Comme on lui rappelle qu’il a traité le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de traître dans son livre Ne lâchons rien, il tranche: «Je ne renie rien de ce que j’ai fait ou dit.» Mais «je regarde vers l’avenir». Et Harlem Désir,

    gratifié par lui d’un «plat à en mourir d’ennui»? «C’est ce que j’ai ressenti à l’époque, commente Edouard Martin. Je m’étais aperçu qu’il n’avait même pas lu l’accord signé entre son gouvernement et Mittal.» «Je comprends ceux, y compris parmi mes copains, qui peuvent être tentés par le FN». Mais «à Florange, on importe 100 % de la matière première, on utilise des machines-outils venues d’ailleurs, on exporte 70% de la production. Alors si on ferme les frontières, comme le propose le FN, qu’est-ce qu’on devient? Leur programme serait une catastrophe».

    Edouard Martin, 50 ans, a annoncé mardi au journal de 20 heures de France 2 qu’il serait la tête de liste PS aux Européennes dans la circonscription du Grand Est. Il avait été propulsé l’an dernier sur le devant de la scène à l’occasion de la lutte contre la fermeture des hauts fourneaux lorrains. A l’époque, le syndicaliste n’avait pas

    mâché ses mots contre le gouvernement, à qui il reprochait d’avoir cédé face à ArcelorMittal sur Florange.

    Edouard Martin évoquait en janvier dernier l’idée d’un engagement politique non pas personnel mais

    «collectif» :


    Edouard Martin évoquait avant l'idée d'un... par liberation


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  • Grève SNCF : les prévisions pour jeudi

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      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 10/12/2013 à 21:19" datetime="2013-12-10T21:19:51+01:00" itemprop="dateModified">le 10/12/2013 à 21:19</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 2 heures" data-original=" le 10/12/2013 à 20:31" datetime="2013-12-10T20:31:57+01:00" itemprop="datePublished"> le 10/12/2013 à 20:31</time>
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    La SNCF a annoncé mardi prévoir la circulation jeudi d'en moyenne sept trains sur dix sur les grandes lignes et six trains régionaux sur dix, suite à un appel à la grève des syndicats de cheminots opposés au projet de réforme ferroviaire.

    Le préavis de grève déposé par les trois premiers syndicats de cheminots - CGT, Unsa et Sud-Rail -, rejoints par FO et FiRST, court de mercredi 19H00 à vendredi 08H00.


    La précédente grève en juin, avait fortement perturbé le trafic, avec quatre trains sur dix en moyenne. La quatrième organisation syndicale, la CFDT, ne s'est pas associée à la grève cette fois-ci.

    Dans le détail, six TGV sur 10 circuleront, selon la direction de la SNCF, hormis sur le TGV Est où le trafic sera "proche de la normale".

    Le trafic sera normal sur les Eurostar et Thalys. Sept trains sur dix rouleront pour les Lyria et les trains vers l'Italie.

    Six TER sur 10 sont prévus et un Intercités sur deux en moyenne, avec de grandes disparités selon les régions. Il y aura par exemple trois trains sur quatre entre Paris et Cherbourg, et seulement un sur trois sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse-Cerbère.

    En Ile-de-France, seul un RER B sur quatre circulera sur le tronçon Nord et un train sur deux sur les lignes C, D et E. La ligne A fonctionnera normalement.

    Aucun train ne circulera pendant les nuits de mercredi à jeudi et de jeudi à vendredi.

    Comme en juin, le projet de réforme ferroviaire est le principal motif de la grogne. S'y ajoutent des revendications sur l'emploi, les conditions de travail et les salaires.

    Présenté le 16 octobre en conseil des ministres, ce projet de réforme doit être débattu au parlement après les municipales.

    L'objectif est double: stabiliser la dette du système ferroviaire (40 milliards d'euros, dont 32 mds pour Réseau Ferré de France) en supprimant des redondances d'activités et préparer l'ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.


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