• Dernière modification : 11/07/2013 

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    Quand les Cairotes s'interrogent sur le retour "miraculeux" de l'essence

    Quand les Cairotes s'interrogent sur le retour "miraculeux" de l'essence
    © NicholasSimcikArese

    C'est l'un des premiers changements concrets observés depuis la destitution de Mohamed Morsi : les queues aux pompes à essence et les coupures d’électricité semblent s’être évaporées. Comme par enchantement. De quoi alimenter les spéculations...

    Par Perrine MOUTERDE (texte)
     

    "Depuis la minute où Mohamed Morsi est parti, il y a de l’essence dans les stations services. Depuis cette minute-là, tout va bien !" Anour Saïd, chauffeur d’un taxi où il vient d’entasser sa famille, exulte. À ses côtés, sa femme appuie chacun de ses propos. "Pendant un an, la vie a été très difficile. Il y avait des coupures d’eau, d’électricité et pas de carburant... Mais maintenant tout est revenu à la normale."

    Depuis la destitution du président Mohamed Morsi par l’armée le 3 juillet, les impressionnantes files de voiture qui encombraient jusqu’ici les stations-services du Caire se sont effectivement volatilisées. Achraf Hader, gérant d’une petite station située près de la gare Ramsès, confirme le changement. "Avant les manifestations du 30 juin, je devais envoyer deux employés négocier toute la nuit pour que l’on soit approvisionné, et ça ne marchait pas toujours. Ce soir, mes deux pompes sont pleines. Et la compagnie m’a appelé pour savoir si j’en voulais davantage !"

    "Les baguettes magiques n’existent pas !"

    Achraf Hader ne sait comment expliquer ce retournement de situation. "C’est la question que tout le monde se pose", s’amuse-t-il. Yasser Mohamed Abdel Ghani, un chauffeur de taxi, a lui une théorie. "Des membres du régime de Mohamed Morsi ont provoqué cette pénurie d’essence pour empêcher les Égyptiens d’aller manifester le 30 juin. Mais ça n’a pas fonctionné. Nous avons garé nos voitures et marché pendant des kilomètres pour rejoindre les lieux de rassemblement et crier notre colère."

    "Les baguettes magiques n’existent pas, poursuit-il. Si le carburant est revenu tout à coup, c’est qu’il n’y avait pas de pénurie auparavant. Mais les fournisseurs ne livraient pas les stations-services. C’est le seul raisonnement logique."

    Ce raisonnement, pourtant, ne convainc pas tout le monde. Pour les partisans du président déchu, le retour de l’essence et de l’électricité conforte au contraire la thèse d’un complot orchestré par les membres de l’ancien régime, les libéraux et l’armée. Ces forces auraient provoqué ces crises pour faire monter le mécontentement à l’encontre du régime des Frères musulmans.

    "Différents cercles au sein de l’État […] ont participé à créer cette crise du carburant, affirme par exemple Nasser El-Farash, porte-parole du ministère de l’Approvisionnement et du Commerce intérieur sous Mohamed Morsi, au quotidien américain "The New York Times". Ils préparaient le coup d’État."

    Les frustrations économiques et sociales ont bien nourri la mobilisation massive autour de la campagne Tamarod, puis dans la rue le 30 juin. Au-delà des revendications politiques, de nombreux Égyptiens réclamaient ce jour-là de l’essence, de l’électricité, mais aussi du pain ou un emploi. Déjà désastreuse, la situation économique du pays s’est encore détériorée après l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans.

    Mauvaise gestion et panique

    Ce retour miraculeux de l’essence dans les pompes illustre-t-il l’incompétence du gouvernement dominé par les islamistes ? Ou prouve-t-il, comme l’écrit le "New York Times", que "des légions de membres de l’ancien régime semblent avoir joué - délibérément ou non - un rôle significatif dans la dégradation du niveau de vie à l’époque de Mohamed Morsi" ? Ou peut-être les 9,2 milliards d’euros d’aide promis par les pays du Golfe sont-ils tombés dès la semaine dernière, comme l’affirment certains, dans les caisses des nouvelles autorités, permettant au pouvoir d’accroître les importations de gaz ?

    L’absence de files d’attente ne s’explique-t-elle pas plus simplement par un retour à la confiance des automobilistes, après un mouvement de panique à la veille du 30 juin ? Et par le fait que la circulation ait été pendant plusieurs jours considérablement réduite alors que des millions de gens manifestaient à pied, et, donc, ne consommaient ni eau ni électricité ?

    "Les versions des pro et anti-Morsi sont motivées politiquement et il est difficile de distinguer le vrai du faux, constate Ahmed Gamal, directeur du Forum de recherche économique au Caire. On sait toutefois que l’économie égyptienne manque de devises étrangères en raison de la chute du tourisme et des investissements. Cela peut contraindre à limiter les importations de certains produits énergétiques [le carburant utilisé par les voitures est toutefois raffiné localement, ndlr] et expliquer ces problèmes."

    Pour Farah Halime, responsable du blog Rebel Economy, les queues devant les pompes à essence peuvent s’expliquer par la combinaison d’une mauvaise gestion et d’un effet de panique. Suspendus depuis des semaines à la date du 30 juin, qui promettait au minimum une période d’incertitude politique, beaucoup de Cairotes avaient, par exemple, fait des réserves de nourriture ou même d’argent. "Savoir qu’il y a une pénurie de carburant pousse toujours les gens à essayer de faire le plein", ajoute Farah Halime.

    "Il y a eu des pénuries avant, il y en aura de nouvelles"

    Cette spécialiste en économie doute en revanche de la véracité de la thèse défendue par les Frères musulmans. "Organiser les pénuries aurait vraiment nécessité beaucoup d’efforts. Si ces affirmations se vérifient, c’est très inquiétant. Cela signifie que tout un groupe de personnes est responsable des difficultés qu’a connues le pays."

    Quelle que soit l’explication la plus vraisemblable, les Égyptiens se sont sans doute réjouis un peu trop vite. Moins de dix jours après l’arrestation de Mohamed Morsi, des files d’attente aux stations-services ont déjà été signalées à Béni Suef, en Haute-Égypte. Et certains quartiers du Caire ont été temporairement privés d’électricité.

    Pour les experts, la crise énergétique en Égypte est loin d’être résolue. Le secteur souffre d’infrastructures vieillissantes mais surtout d’un système de subventions coûteux. Celles destinées aux produits énergétiques représentent 6 % du PIB et 70 % de l’ensemble des subventions, selon le Centre de recherche français en économie internationale (Cepii). Elles bénéficient, en outre, principalement aux plus riches et aux entreprises, ce qui provoque gaspillage, marché noir et pénuries.

    "L’Égypte achète son énergie très chère et la revend à très bas prix, résume Farah Halime. Cela fonctionnait à peu près avant la révolution de 2011 mais c’est maintenant intenable. Il y a eu des pénuries avant, il y en aura de nouvelles. Il est très dangereux de dire que la crise énergétique est résolue."


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  • Dernière modification : 11/07/2013 

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    Al-Nour, une épine dans le pied

    des islamistes égyptiens

    Le drapeau salafiste brandi dans les rues du Caire
    © AFP

    Sortis victorieux des législatives de 2011 et de la présidentielle de 2012, les islamistes égyptiens sont aujourd’hui divisés. En cause : le soutien des salafistes d'Al-Nour au gouvernement mis en place après la destitution de Morsi.

    Par Gallagher FENWICK / Hicham EZZAT / James ANDRE (vidéo) lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Le coup d’État contre le président égyptien Mohamed Morsi, le 3 juillet, divise l’Égypte… et divise le camp des islamistes. Pour tenter d’apaiser les tensions et réconcilier les courants politiques dans le pays, le gouvernement de transition a tendu la main au camp islamiste. Alors que les Frères musulmans, du rang desquels le chef d'État destitué est issu, ont catégoriquement refusé et décidé de boycotter les négociations, le parti salafiste Al-Nour y a répondu favorablement.

    La revanche d'Al-Nour

    Cette décision, nécessaire selon les leaders du mouvement, n’est pas vraiment du goût de tous les militants islamistes, qui lui reprochent un manque de solidarité. "Le parti Al-Nour a vendu la cause", dénonce un militant du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), vitrine politique des Frères musulmans, interrogé par les envoyés spéciaux de FRANCE 24 à Alexandrie. "On a du mal à croire que nos frères dans le projet islamiste aillent s’allier avec les militaires contre le président", poursuit-il.

    Retour des vieilles rivalités
     
    À l’été 2012 en effet, au moment où l’Égypte se préparait à vivre sa première élection présidentielle démocratique, Al-Nour s’était au dernier moment allié à la confrérie islamiste. Une alliance de circonstance : dès sa création au lendemain de la révolution, en 2011, le parti salafiste s’est posé en rival des Frères musulmans, allant jusqu’à soutenir un islamiste dissident de la confrérie pour le premier tour de la présidentielle en mai 2012 face à Mohamed Morsi.
     
    Le PLJ et Al-Nour se sont ensuite entendus en vue du second tour. "Le succès de Mohamed Morsi s’est fait grâce à Dieu et au soutien du parti Al-Nour", commentait, après la victoire des Frères musulmans, l’islamiste Ahmed Abdel Ghafour, numéro un du parti salafiste. "Après l’élection, il y a eu des réunions entre nous et M. Morsi pour établir une coopération complète [entre nos deux formations politiques, NDLR] en vue des prochaines étapes".

    Mais la lune de miel entre les deux mouvances islamistes a rapidement tourné à l’aigre. Les ministères convoités par Al-Nour lui sont passés sous le nez, le parti, qui a obtenu 29 % des suffrages aux élections législatives de 2011, a vite déchanté de ne pas se voir intégré dans le jeu politique égyptien. Six mois après l’élection, en janvier 2013, Al-Nour prend officiellement ses distances avec les Frères musulmans, qu’ils accusent de monopoliser le pouvoir.

    Le parti salafiste ne revient sur le devant de la scène politique qu’au moment de la destitution de Mohamed Morsi, en se démarquant de l’ensemble des formations islamistes qui exigent le retour du Frère musulman à la tête de l’Égypte. Un choix stratégique, selon Al-Nour. "Nous avons réagi par patriotisme et par obligation religieuse, nous avons réagi pour sauver l’Égypte", justifie Jalal Morah, secrétaire général du parti, avant de fustiger les autres formations islamistes : "Nous avons consacré beaucoup de temps à essayer d’engager une réconciliation. Mais les autres partis n’ont pas répondu à notre appel".

    Opportunisme ou pragmatisme ?
     
    Une réaction qu’une partie de ses militants entend, à l’instar d'Amr el-Nomani, interrogé par FRANCE 24 : "Le parti a voulu rester dans le débat politique pour qu’un mouvement du courant islamiste soit présent. Après le départ des Frères musulmans de la scène politique, si Al-Nour avait fait la même chose [boycotter le gouvernement de transition, NDLR], les jeunes islamistes se seraient retrouvés sans leader. Tout le monde aurait travaillé dans son coin et ça n’aurait mené à rien", estime le jeune homme.
    Mais une large part des militants a bien du mal à accepter la position de leur parti, qu’ils jugent opportuniste. "Le parti Al-Nour est divisé, analyse Marsi Feki, chercheur en géopolitique à Pars-VIII. D’un côté, les chefs de file du courant, pragmatiques, voudraient s’entendre avec le régime de transition. De l’autre, la base électorale du parti salafiste, proche du mouvement des Frères musulmans, s’est fortement mobilisée dans les rues égyptiennes pour contester la destitution de Mohamed Morsi."
     
    Al-Nour ne souhaite aujourd’hui qu’une chose : peser de tout son poids sur le choix du prochain gouvernement. Le parti s’est ainsi récemment opposé à la nomination de deux hommes, le social-démocrate Ziad Bahaa Eldin et la figure de proue du camp laïc Mohamed el-Baradei, pressentis un temps pour devenir respectivement Premier ministre et vice-président du gouvernement de transition.

     


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  • Egypte : Morsi placé en lieu sûr,

    multiples arrestations

    N.H. | Publié le 10.07.2013, 13h23 | Mise à jour : 17h00    lien

     Le Caire, Egypte. Les partisans de Mohamed Morsi, président destitué par l'armée, occupent la place Rabean Al Andawiya et se tiennent prêts à défendre leur position avec le soutien de la confrèrie des Frères Musulmans. 

    Le Caire, Egypte. Les partisans de Mohamed Morsi, président destitué par l'armée, occupent la place Rabean Al Andawiya et se tiennent prêts à défendre leur position avec le soutien de la confrèrie des Frères Musulmans. | LP/OLIVIER CORSAN

    Zoom
     
    Le égyptien déchu Mohamed Morsi se trouve «en lieu sûr» et il ne fait «pour l'heure l'objet d'aucune poursuite» judiciaire, a assuré mercredi un porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères. Parallèlement, le procureur général égyptien a ordonné mercredi l'arrestation du Guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, et d'autres hauts responsables de la confrérie dans le cadre des violences qui ont fait plus de 50 morts lundi.
     


    Les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, ont accusé des policiers et des soldats d'avoir ouvert le feu sans aucune raison sur les manifestants, dénonçant un «massacre». L'armée a dit avoir répliqué après une attaque de «terroristes armés». Le président par intérim, Adly Mansour, avait de son côté ordonné l'ouverture d'une .

    Multiples arrestations mercredi

    Mohamed Badie et les Frères musulmans sont accusés d'incitation à la violence après les violences sanglantes survenues lors d'une de partisans de Mohamed Morsi devant le siège de la Garde républicaine au Caire lundi. Quelque 200 personnes ont également été inculpées mercredi dans le cadre de ces violences, notamment pour «meurtre», «incitation à la violence» mais aussi pour «port d'armes non autorisées» et «troubles à l'ordre public et à la sécurité». Ils seront maintenus en détention préventive durant les 15 prochains jours, pendant la poursuite de l'enquête, a précisé une source judiciaier.

    Une source judiciaire avait indiqué mardi qu'environ 650 personnes, accusées d'avoir voulu entrer de force dans le siège de la Garde républicaine au Caire, durant une manifestation de partisans de Mohamed Morsi lundi, étaient interrogées. 

    En revanche, Mohamed Morsi, arrêté après sa destitution, ne fait «pour l'heure l'objet d'aucune poursuite» judiciaire, a assuré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Badr Abdelatty. Il se trouve «en lieu sûr, pour son propre bien, et il est traité dignement», a-t-il assuré.

    Les Frères musulmans refusent d'entrer dans le gouvernement de transition
    Alors que la tension reste extrême dans le pays, le nouveau Premier ministre - dont la nomination mardi soir a été accompagnée de celle du prix Nobel Mohamed ElBaradei à un poste de vice-président - tentait de former dans les meilleurs délais un gouvernement. M. Beblawi, 76 ans, vice-Premier ministre et ministre des Finances en 2011 durant la première période de transition post Hosni Moubarak, aura la lourde tâche de favoriser la réconciliation dans le pays et de redresser l'économie, au bord de la faillite.
    Dans la foulée de sa désignation, un porte-parole de la présidence a indiqué que M. Beblawi allait proposer «quelques postes» aux Frères musulmans au sein du gouvernement de transition. Mais cette tentative de main tendue a été sèchement rejetée par la confrérie. «Nous ne pactisons pas avec des putschistes. Nous rejetons tout ce qui émane de ce coup» militaire, a déclaré à l'AFP Tareq al-Morsi.

    Les ONG montent au créneau

    Amnesty International a dénoncé mercredi la répression de la manifestation des partisans de l'ancien chef de l'Etat égyptien lundi, critiquant l'attitude «disproportionnée» de l'armée. «Même si l'armée affirme que les manifestants ont attaqué les premiers et qu'aucun enfant ni femme n'a été blessé, les premiers éléments récoltés dressent un tableau très différent», fait valoir Hassiba Hadj Sahraoui, une responsable régionale de l'ONG. D'après Amnesty International, basée à Londres, les violences meurtrières qui ont éclaté depuis le renversement de Mohamed Morsi par l'armée, le 3 juillet, ont fait au moins 88 morts et quelque 1 500 blessés.

    Dans un communiqué commun, 15 ONG égyptiennes ont pour leur part exprimé leur «forte condamnation de l'usage excessif de la force par l'armée et les forces de sécurité». «La gestion des manifestations doit répondre aux standards internationaux, même si ces rassemblements sont l'occasion de violences et d'un recours à des armes à feu», ajoutent-t-elles.

    VIDEO. Plus de 50 morts dans la manifestation du lundi 8 juillet, au Caire.


     
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    LeParisien.fr


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  • Accueil > TopNews > Egypte: 200 personnes inculpées pour les violences de lundi au Caire

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    Egypte: 200 personnes inculpées

    pour les violences de lundi au Caire

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    Quelque 200 personnes ont été inculpées mercredi par la justice, notamment pour "meurtre" et "incitation à la violence", à la suite des affrontements ayant fait plus de 50 morts lors d'une manifestation islamiste lundi matin au Caire
(c) Afp

    Quelque 200 personnes ont été inculpées mercredi par la justice, notamment pour "meurtre" et "incitation à la violence", à la suite des affrontements ayant fait plus de 50 morts lors d'une manifestation islamiste lundi matin au Caire (c) Afp

    Le Caire (AFP) - Quelque 200 personnes ont été inculpées mercredi par la justice, notamment pour "meurtre" et "incitation à la violence", à la suite des affrontements ayant fait plus de 50 morts lors d'une manifestation islamiste lundi matin au Caire, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

    Ces accusés seront maintenus en détention préventive durant les 15 prochains jours, pendant la poursuite de l'enquête, a-t-on précisé de même source. Ils sont également poursuivis pour "port d'armes non autorisées" et "troubles à l'ordre public et à la sécurité".


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  • 10 juillet 2013 - 14H00  lien

     

    Egypte: arrestation du chef des Frères musulmans ordonnée

    Le procureur général égyptien a ordonné mercredi l'arrestation du Guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, et d'autres hauts responsables de la confrérie dans le cadre des violences qui ont fait plus de 50 morts lundi

    Le procureur général égyptien a ordonné mercredi l'arrestation du Guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, et d'autres hauts responsables de la confrérie dans le cadre des violences qui ont fait plus de 50 morts lundi

    AFP - Le procureur général égyptien a ordonné mercredi l'arrestation du Guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, et d'autres hauts responsables de la confrérie dans le cadre des violences qui ont fait plus de 50 morts lundi, a-t-on indiqué de source judiciaire.

    Selon la même source, ils sont accusés d'incitation à la violence, en relation avec ces heurts sanglants survenus devant le siège de la Garde républicaine au Caire, durant une manifestation de partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi.


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