• Dernière modification : 24/07/2013 

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    Le chef de l'armée égyptienne

    appelle à manifester vendredi

    © AFP

    Dans un discours prononcé mercredi, le chef de l'armée égyptienne, le général Al-Sissi, qui a destitué Mohamed Morsi le 3 juillet, a appelé à des manifestations vendredi afin de lui "donner mandat" de mettre fin au "terrorisme" des pro-Morsi.

    Par FRANCE 24 (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    La tension ne faiblit pas en Égypte, où les partisans de l’ancien président Mohamed Morsi et l’armée, qui l’a destitué, ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur le principe d’une transition politique. En témoigne l’appel du général Abdel Fattah al-Sissi, le chef de l’armée égyptienne, qui a demandé mercredi 24 juillet à la population de manifester pour lui "donner mandat" de mettre fin à "la violence et le terrorisme".

    "J'appelle tous les Égyptiens honnêtes à descendre dans la rue vendredi pour me donner mandat pour en finir avec la violence et le terrorisme", a déclaré le général, qui est également ministre de la Défense et vice-Premier ministre dans le nouveau gouvernement, alors que les Frères musulmans partisans du président déchu continuent de mobiliser pour réclamer son retour. Vendredi devrait d'ailleurs être une journée sous haute tension car ces derniers ont également appelé leurs partisans à manifester le même jour, "contre le coup d'état".

    Désireux d’être soutenu par la foule, il a appelé "les Égyptiens à descendre dans la rue pour montrer au monde leur volonté comme avant le 30 juin" lors des manifestations de masse pour exiger le départ de Mohamed Morsi, déposé le 3 juillet. "Je vois que certains veulent entraîner le pays dans un tunnel sombre", a-t-il encore affirmé dans ce discours lors d’une cérémonie militaire, en allusion aux troubles politiques souvent meurtriers qui secouent le pays depuis près d'un mois.

    Le général Al-Sissi a assuré que des conseillers de l’ancien président Morsi avaient tenté de le dissuader de le déposer en "disant qu'il y aurait beaucoup de violence à cause des groupes armés". Mais il a réaffirmé que l'armée n'avait fait qu'accomplir la volonté du peuple en destituant l'ex-chef d'État, dont il n'a pas prononcé le nom, le désignant uniquement comme "l'ancien président".

    Au lendemain d’affrontements qui ont fait neuf morts au Caire, une bombe a explosé ce mercredi dans un commissariat de police, tuant encore une personne.

    Avec dépêches


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    Egypte: dix morts en moins de 24 heures

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    Au moins deux Egyptiens ont été tués mardi quand un assaillant a ouvert le feu contre des partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi rassemblés au Caire, a rapporté le quotidien gouvernemental al-Ahram sur son site internet.
(c) Afp

    Au moins deux Egyptiens ont été tués mardi quand un assaillant a ouvert le feu contre des partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi rassemblés au Caire, a rapporté le quotidien gouvernemental al-Ahram sur son site internet. (c) Afp

    Le Caire (AFP) - L'Egypte a connu mardi une nouvelle flambée de violence qui a fait dix morts en moins de 24 heures dans des affrontements entre partisans et adversaires du président islamiste destitué Mohamed Morsi.

    Sur le plan politique, l'impasse semblait toujours totale, les Frères musulmans, le mouvement de M. Morsi, comptant sur la mobilisation de rue pour faire plier les nouvelles autorités, qui continuent d'aller de l'avant dans la mise en place d'institutions transitoires.

    Six personnes ont péri mardi matin près de l'Université du Caire, selon le ministère de la Santé, peu après un appel du président par intérim Adly Mansour à la "réconciliation".

    Deux d'entre elles au moins ont été tuées par un homme qui a ouvert le feu sur des militants pro-Morsi.

    Dans l'après-midi, de nouveaux heurts ont éclaté brièvement dans le même secteur. Une quinzaine de véhicules ont été brûlés, selon un journaliste de l'AFP.

    Les abords de l'Université, proches du centre-ville, sont, avec ceux de la mosquée Rabaa al-Adawiya dans le nord-est du Caire, l'un des deux sites occupés en permanence par les islamistes depuis près de trois semaines.

    Quatre autres Egyptiens avaient été tués lundi soir --trois dans la ville de Qalioub, à la périphérie nord de la capitale, et une au Caire, près de la place Tahrir.

    Quelque 150 personnes ont péri dans des heurts liés aux troubles politiques depuis les manifestations massives réclamant le départ de M. Morsi fin juin.

    Au moins une quarantaine d'autres ont été tuées durant cette période dans la région instable du Sinaï, frontalière d'Israël et de la bande de Gaza, principalement lors d'attaques contre l'armée et la police, ou d'opérations militaires contre des radicaux islamistes.

    Les partisans de Mohamed Morsi réclament son retour après sa déposition par l'armée le 3 juillet, en faisant valoir qu'il est le premier président égyptien élu démocratiquement.

    Ses adversaires estiment eux qu'il s'est disqualifié par une gestion au profit de son seul camp et ajoutent que les manifestations de fin juin ont traduit sa perte de légitimité.

    "Nouvelle page"

    "Nouvelle page"

    Les organisations de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International ont lancé un cri d'alarme face à une recrudescence des violences contre la communauté chrétienne copte (6 à 10% de la population), reprochant à la police son inertie.

    Depuis le 3 juillet, "au moins six attaques contre des chrétiens ont eu lieu dans divers gouvernorats d'Egypte", écrit HRW.

    La plus grave a eu lieu le 5 juillet à Naga Hassan, près de Louxor (sud), où quatre chrétiens ont été battus à mort, rapporte HRW, tandis qu'Amnesty accuse "les forces de sécurité d'avoir abandonné six hommes encerclés --dont quatre ont été tués et un hospitalisé-- à la merci d'une foule en colère.

    Lundi, la famille de M. Morsi, détenu au secret depuis sa destitution, a accusé le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, de l'avoir "enlevé", et a déclaré qu'elle allait engager des poursuites devant les juridictions égyptiennes et internationales.

    Le nouveau pouvoir n'a donné aucun écho aux demandes des Etats-Unis et de l'Union européenne de libérer M. Morsi, se bornant à assurer qu'il était bien traité.

    Deux anciens conseillers de M. Morsi détenus par l'armée ont demandé à leurs familles des vêtements de prisonniers, laissant entendre qu'ils pourraient être jugés, ont indiqué par ailleurs mardi des membres de leurs familles.

    Lundi soir, M. Mansour a appelé à la "réconciliation" et à "ouvrir une nouvelle page" pour le pays.

    Les autorités de transition ont poursuivi l'application de leur "feuille de route" pour la transition post-Morsi, avec la prestation de serment d'un ministre chargé de la Réforme administrative Hani Mahmoud, après ceux de la Justice et des Transports, complétant l'équipe gouvernementale déjà en place depuis une semaine.

    Le nouveau pouvoir a également engagé au cours du week-end le processus de révision de la Constitution qui avait été adoptée sous M. Morsi, en prélude à la tenue d'élections législatives en principe début 2014, puis d'une présidentielle.


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  • Article publié le : lundi 22 juillet 2013 à 21:25 - Dernière modification le : lundi 22 juillet 2013 à 21:25

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    Egypte: la famille de Morsi attaque le chef de l’armée pour «enlèvement»

    En Egypte, la famille de l’ex-président Mohamed Morsi a déclaré qu’elle allait poursuivre le général al-Sissi, commandant en chef de l’armée, pour « enlèvement »

    En Egypte, la famille de l’ex-président Mohamed Morsi a déclaré qu’elle allait poursuivre le général al-Sissi, commandant en chef de l’armée, pour « enlèvement »

    DR

    Par RFI

    En Egypte, la famille de l’ex-président Mohamed Morsi a déclaré qu’elle allait poursuivre le général al-Sissi, commandant en chef de l’armée, pour « enlèvement », devant les juridictions nationales et internationales. Depuis sa destitution le 3 juillet, l’ex-président est tenu en résidence forcée dans une dépendance de l’armée tenue secrète.

    Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

     
     

    « Nous tenons le chef du coup d’Etat et son groupe comme pleinement responsables de la santé et de l’intégrité du président », a déclaré Chaymaa Morsi, la fille de l'ex-président, dans une conférence de presse au syndicat des ingénieurs.

    L’ordre des médecins, lui aussi dirigé par des Frères musulmans, a condamné la détention de l’ex-président et membre de la confrérie. Depuis sa destitution il y a une vingtaine de jours, nul n’a vu ou entendu Mohamed Morsi.

    Les nouvelles autorités égyptiennes ont opposé une fin de non-recevoir aux Etats-Unis et à l’Allemagne qui ont réclamé la libération de Morsi. Elles se sont contentées d’informer la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, que l’ex-président était en bonne santé et bien traité.

    Selon des fuites répercutées par la presse, Mohamed Morsi pourrait être poursuivi pour haute trahison. Dans une vidéo qui circule depuis dimanche 21 juillet sur internet, on voit l’ex-président en réunion avec la direction de la confrérie qu’il informe de ses faits et gestes, et notamment de ses contacts avec les Etats-Unis et le Hamas palestinien.

     

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  • Dernière modification : 19/07/2013 

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    Mournir Fakhry Abdel Nour, ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie

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    Mounir Fakhry Abdel Nour , nouveau ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie, a accordé un entretien à Vanessa Burggraf au Caire. Il est convaincu que les Frères musulmans perdent en popularité et que leur mouvement de contestation finira par s’essouffler.

    Par Vanessa BURGGRAF

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    Dernière modification : 19/07/2013 

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    Égypte : des milliers de pro-Morsi se mobilisent pour "annuler le coup d'État"

    © AFP

    Des milliers de partisans des Frères musulmans ont défilé dans la capitale égyptienne, vendredi, pour demander le rétablissement dans ses fonctions du président Mohamed Morsi, plus de deux semaines après son renversement par l’armée.

    Par Alexander TURNBULL (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    "Briser le coup d'État", tel est le slogan de cette nouvelle journée de protestations. Des milliers de partisans de Mohamed Morsi ont ainsi bravé les mises en garde de l’armée pour défiler, vendredi 19 juillet au Caire, contre le coup d’État militaire qui a renversé le président issu des Frères musulmans le 3 juillet.

    "L’annulation du coup, c’est l’intitulé de leur mobilisation pour ce vendredi", rapporte Sonia Dridi, correspondante de FRANCE24 au Caire. "Le président intérimaire a prévenu hier : il n’y aura pas de retour en arrière. Mais les Frères musulmans sont déterminés et, manifester, c’est tout ce qui leur reste" analyse-t-elle.

     

    "Sissi dégage, Morsi est le président"

    Des cortèges partis de dix-huit mosquées du Caire ont convergé dans l'après-midi vers deux sites que les islamistes occupent depuis près de trois semaines: la mosquée Rabaa al-Adawiya dans un faubourg de la capitale, et les abords de l'Université du Caire, plus proche du centre-ville. Des manifestants pro-Morsi qui se dirigeaient vers le ministère de la Défense et le quartier général de la Garde républicaine ont été bloqués à des barrages de l’armée.

    De nombreux slogans visaient le chef de l'armée et ministre de la Défense, le général Abdel Fattah al-Sissi, homme-clé dans la destitution de Mohamed Morsi et nouvel homme fort du pays.

    "Sissi dégage, Morsi est le président", ont scandé certains manifestants en brandissant des portraits du président déchu. D'autres traitaient le général de "traître" ou "d'assassin".

    Des manifestations islamistes ont également eu lieu en province, à al-Arich (nord Sinaï), Marsa Matrouh (nord-ouest), Beni Sueif et Minya (Moyenne Egypte), ainsi qu'à Alexandrie (nord, la deuxième ville du pays), selon la télévision publique.

    Des rassemblements des adversaires de l'ex-président Morsi sont également annoncés sur la place Tahrir et près du palais présidentiel dans la soirée, faisant planer le risque de heurts entre les deux camps.

    "On le sent, les autorités commencent à perdre patience et la confrontation est de plus en plus inévitable, surtout si les Frères musulmans continuent de bloquer des routes et de paralyser les activités du pays", affirme Sonia Dridi.

    Les explications de la correspondante de France24

    Détérioration de la sécurité

    Les précédentes manifestations des partisans de l’ancien président Morsi ont débouché sur des affrontements avec les forces de l'ordre, faisant plus d'une centaine de morts depuis sa chute.

    Le pouvoir est également confronté à une nette détérioration de la sécurité dans la péninsule du Sinaï, dans l'est du pays, où sont implantés des groupes islamistes radicaux. Une attaque de roquette a coûté la vie vendredi à deux civils dans cette zone. L'agence Mena a également indiqué que dix djihadistes y avaient été tués ces deux derniers jours lors d'une opération de l'armée contre les combattants islamistes.

    Quatre policiers ont également été tués dans une série d'attaques depuis mercredi soir, selon des sources médicales et des services de sécurité.

     

    Avec dépêches


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