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    Dernière modification : 07/09/2013 

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    Vaste opération anti-islamiste de

    l'armée égyptienne dans le Sinaï

    Vaste opération anti-islamiste de l'armée égyptienne dans le Sinaï
    © AFP

    L'armée égyptienne a mené samedi une opération contre des militants islamistes dans le nord du Sinaï. Au moins 31 d'entre eux ont été tués ou blessés, et quinze militants ont été arrêtés. Pendant ce temps-là au Caire, une bombe artisanale a explosé.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    L'armée égyptienne a lancé une vaste opération contre des militants islamistes dans le nord du Sinaï, tuant ou blessant au moins 31 d'entre eux, a-t-on appris samedi 7 septembre de sources sécuritaires. Des dizaines de véhicules blindés appuyés par des hélicoptères Apache ont participé à l'offensive près de la ville de Cheikh Zouweid, à quelques kilomètres de la frontière avec la bande de Gaza. Quinze insurgés ont êté arrêtés, selon les mêmes sources.

    Pendant ce temps-là au Caire, une bombe artisanale a explosé dans un commissariat du quartier populaire de Boulak el Dakrour, sans faire de blessé, a rapporté l’agence Mena.

    Des militaires égyptiens avaient auparavant découvert des explosifs à Suez, sur la ligne de chemin de fer menant à Ismaïlia, toujours selon Mena. Le trafic ferroviaire a été suspendu pour permettre à l'armée d'inspecter les voies, a ajouté le journal "Al Ahram" en citant une source militaire.

    Depuis le renversement du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée le 3 juillet, l'Égypte est entrée dans une spirale de violences qui a culminé lors de la dispersion meurtrière de deux campements pro-Morsi le 14 août au Caire.

    Avec dépêches


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    Egypte : le gouvernement veut dissoudre

    les Frères musulmans en tant qu'ONG

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-09-06T10:40:20+02:00" itemprop="datePublished">06.09.2013 à 10h40</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-06T14:44:03+02:00" itemprop="dateModified">06.09.2013 à 14h44</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Manifestation de partisans des Frères musulmans et du président Morsi, le 30 août 2013, au Caire. </figure>

    Le bras de fer du gouvernement égyptien avec la confrérie des Frères musulmans se poursuit. Le nouveau pouvoir a décidé de dissoudre les Frères musulmans en tant qu'organisation non gouvernementale, rapporte vendredi 6 septembre le journal officiel Al-Akhbar. La justice égyptienne avait recommandé, lundi, sa dissolution.

    "La décision du ministre a été publiée, mais elle ne sera annoncée qu'en début de semaine prochaine lors d'une conférence de presse", écrit le journal citant Hany Mahana, porte-parole du ministre de la solidarité sociale. La décision s'applique à l'ONG qui avait été officiellement enregistrée par la fraternité au mois de mars en réaction à une procédure judiciaire qui estimait que le mouvement ne possédait pas de statut légal.

    Lire l'analyse Qui sont les Frères musulmans ?

    LA BRANCHE POLITIQUE DE L'ORGANISATION PAS CONCERNÉE

    "Les autorités accusent l'association des Frères musulmans de commettre des actions violentes, d'utiliser son siège social pour faire de la politique et d'y stocker des armes pouvant servir à tirer sur les manifestants, a précisé M. Mahana. Nous avons donné l'opportunité aux leaders des Frères musulmans de s'expliquer sur ces faits, mais ils ne sont pas venus".

    L'organisation des Frères musulmans a été fondée en 1928 et a été dissoute en 1954 par l'armée au pouvoir. La confrérie a fonctionné dans une illégalité formelle jusqu'à la chute du régime d'Hosni Moubarak en février 2011, à la suite de laquelle le courant islamiste a remporté une série de succès électoraux qui ont porté ses partisans au pouvoir.

    L'armée, qui a destitué et arrêté il y a deux mois le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, disperse violemment depuis trois semaines, avec la police, toute manifestation réclamant son retour, et plus de 2 000 membres de la confrérie ont été emprisonnés, dont les principaux leaders.

    Un millier de personnes ont été tuées depuis le 14 août, des manifestants pro-Morsi pour l'immense majorité. La justice égyptienne a ordonné mardi la fermeture définitive de quatre télévisions, dont celle des Frères musulmans. Jusqu'ici la branche politique de la confrérie, le Parti de la justice et de la liberté (PJL), n'a pas été inquiétée.

    </article>

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    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    L'Egypte promet "de frapper d'une main de fer" après un attentat

    contre un ministre

    Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | <time datetime="2013-09-05T11:50:42+02:00" itemprop="datePublished">05.09.2013 à 11h50</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-05T16:51:09+02:00" itemprop="dateModified">05.09.2013 à 16h51</time>

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    Le convoi du ministre de l'intérieur égyptien... par lemondefr
     

    Une attaque a visé, jeudi 5 septembre, le convoi du ministre de l'intérieur égyptien, Mohammed Ibrahim, alors qu'il circulait dans les rues du Caire. L'explosion a frappé le convoi du ministre à proximité de son domicile, dans le faubourg de Nasr City, au Caire, vers 8 h 30 (10 h 30, heure de Paris). Les autorités égyptiennes ne pouvaient pas dire si l'explosion a été commandée à distance ou si un kamikaze en était à l'origine.

    Mohammed Ibrahim est ensuite apparu à la télévision d'Etat pour dénoncer une "lâche tentative" d'assassinat. Deux heures après l'explosion d'une "bombe déclenchée à distance", selon lui, il a affirmé que "quatre voitures" de son escorte avaient été détruites et a évoqué "de nombreux blessés dans le convoi""J'avais prévenu avec la dispersion qu'il y aurait une vague de terrorisme (...) Même si je deviens un martyr, un autre ministre de l'intérieur viendra pour continuer la guerre contre le terrorisme", a-t-il ajouté.

    Le gouvernement intérimaire égyptien, mis en place par les militaires après la destitution du président Mohamed Morsi, a affirmé que cet "acte criminel" ne l'empêchera pas de "faire face au terrorisme avec force et détermination et de frapper d'une main de fer quiconque menace la sécurité nationale. Et ce, jusqu'au retour de la stabilité" dans le pays.

    CONDAMNATION DES FRÈRES MUSULMANS

    L'attaque, qui n'a pas encore été renvendiquée, a été "condamnée énergiquement" par les Frères musulmans. A son poste, M. Ibrahim a personellement supervisé la répression dont a été victime la confrérie, culminant avec le massacre de plusieurs centaines de personnes lors de l'évacuation de deux places au Caire, l'arrestation de leur Guide suprême, Mohamed Badie, ou la récente condamnation de 52 Frères musulmans. M. Morsi, toujours détenu par l'armée dans un endroit inconnu, sera jugé pour "incitation au meurtre et à la violence".

    L'Alliance contre le coup d'Etat, une coalition islamiste qui organise la mobilisation des partisans de Mohamed Morsi, a, elle aussi, condamné l'attentat. Il "doit être condamné quels qu'en soient les auteurs", a déclaré Amr Darrag, l'un des dirigeants de la coalition. La Gamaa Al-Islamiya, mouvement à l'origine d'une vague d'attentats dans les années 1990, a démenti toute participation, réaffirmant avoir opté pour une "opposition pacifique" et son "refus de la violence et du terrorisme".

    <figure class="illustration_haut"> Le ministre de l'intérieur égyptien, Mohammed Ibrahim, en août. </figure>

    Le quartier de Nasr City, dans le nord-est du Caire, est l'un des principaux points de rassemblement des Frères musulmans. Il s'agit du premier attentat à la voiture piégée au Caire depuis de longues années. La destitution et l'arrestation de M. Morsi ont déclenché un engrenage de la violence qui a fait plus d'un millier de morts à travers l'Egypte, en grande majorité des manifestants islamistes.

    Dans le même temps, les attaques contre les forces de l'ordre se sont multipliées, dans la péninsule instable du Sinaï principalement, mais aussi dans d'autres villes du plus peuplé des pays arabes.

    </article>

     


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  • Dernière modification : 01/09/2013 

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    Le président déchu Mohamed Morsi va être jugé pour "incitation au meurtre"

    Le président déchu Mohamed Morsi va être jugé pour "incitation au meurtre"
    © AFP

    Destitué et arrêté par l'armée le 3 juillet, le président égyptien déchu Mohamed Morsi va être jugé pour "incitation au meurtre" avec 14 autres membres des Frères musulmans, a annoncé dimanche soir la télévision d'État, sans donner de date.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    L'ancien président égyptien Mohamed Morsi, destitué et arrêté par l'armée le 3 juillet, sera jugé avec 14 autres responsables et membres des Frères musulmans pour "incitation au meurtre", a annoncé le Parquet dans un communiqué sans donner de date pour ce procès. Le président islamiste déchu devra répondre de la mort d'au moins sept manifestants le 5 décembre 2012 lors de grands rassemblements l'accusant de vouloir islamiser la législation du plus peuplé des pays arabes après la publication d'un décret constitutionnel. Des heurts avaient éclaté entre partisans et opposants de Mohamed Morsi, aujourd'hui accusé d'"incitation au meurtre et à la violence".

    Parmi les 14 co-accusés de Mohamed Morsi figurent Essam al-Ariane, numéro 2 du parti de la Liberté et de la justice (PLJ), bras politique des Frères musulmans, et Mohamed Beltagi, ancien parlementaire et l'un des derniers leaders de la confrérie de M. Morsi arrêtés par les autorités jeudi. Depuis la destitution de Mohamed Morsi puis la dispersion dans un bain de sang de ses partisans le 14 août au Caire, plus d'un millier de personnes, en majorité des pro-Morsi, ont été tuées et plus de 2 000 Frères musulmans ont été arrêtés, dont les principaux dirigeants.

    Maintenu au secret depuis sa destitution, Mohamed Morsi était déjà en détention pour une affaire concernant son évasion de prison à la faveur de la révolte populaire qui avait renversé son prédécesseur Hosni Moubarak début 2011. Dans cette première affaire, les charges portent en particulier sur l'aide que lui aurait apportée le Hamas pour s'évader d'une prison où le régime Moubarak l'avait incarcéré début 2011, peu avant d'être chassé du pouvoir.

    Les plus hauts dirigeants des Frères musulmans, dont leur Guide suprême Mohamed Badie, doivent également répondre de la mort de plusieurs manifestants anti-Morsi, cette fois lors des rassemblements monstres du 30 juin sur lesquels l'armée s'est appuyée pour destituer le président. Leur procès, brièvement ouvert le 25 août, doit reprendre le 29 octobre.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-08-31T18:31" itemprop="datePublished" pubdate=""> 31/08/2013 à 18:31</time> - Modifié le <time datetime="2013-08-31T18:37" itemprop="dateModified"> 31/08/2013 à 18:37   </time>
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    Des médias égyptiens affirment que Mohamed Badie, 70 ans, a été victime d'une crise cardiaque en détention. Une agence de presse dément.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Mohamed Badie serait mort en prison, selon un journal. <figcaption>

    Mohamed Badie serait mort en prison, selon un journal. © Amr Nabil/AP/SIPA

    </figcaption> </figure></header><section class="col_article" style="margin-top:-30px"> </section>

    Le numéro un des Frères musulmans, Mohamed Badie, a été victime d'une crise cardiaque en prison, croit savoir samedi le journal gouvernemental égyptien Al Ahram. L'agence de presse égyptienne Mena dément de son côté que Badie, qui est âgé de 70 ans, soit mort en détention, comme le rapporte le site internet al Nahar en citant des sources proches des services de sécurité.

    L'avocat du guide suprême de la confrérie avait déclaré voici quelques jours que son client avait été malmené physiquement lors de son arrestation. Nombre de dirigeants de la confrérie ont été jetés en prison ces dernières semaines, dans le cadre de la répression qui la vise depuis la destitution par l'armée du président Mohamed Morsi le 3 juillet.


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