• Dernière modification : 08/07/2013 

    lien

    EN DIRECT : "L'armée ne tue que

    ses ennemis, pas ses enfants", assure la Défense égyptienne

    © AFP

    Les Frères musulmans égyptiens ont appelé à un soulèvement après des tirs de l'armée qui, lundi, ont tué une cinquantaine de manifestants soutenant le président déchu Mohamed Morsi au Caire. Suivez le déroulement de la situation sur notre liveblog.

    Par FRANCE 24 (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     
    • L'armée égyptienne a tiré sur des manifestants soutenant le président déchu Mohamed Morsi, lundi matin, devant le siège de la Garde républicaine au Caire. Au moins 51 personnes ont été tuées, selon un haut responsable des services d'urgence.
    • Après la tuerie de lundi matin, les Frères musulmans égyptiens ont appelé, dans une déclaration écrite, au "soulèvement du grand peuple d'Égypte contre ceux qui sont en train d'essayer de lui voler sa révolution avec des chars".
    • Le parti salafiste égyptien al-Nour a annoncé son retrait des discussions sur le choix d'un Premier ministre et d'un gouvernement de transition en dénonçant le "massacre" de manifestants islamistes devant un bâtiment militaire.

        Suivez notre liveblog depuis votre mobile et tablette, en cliquant sur ce lien.


    votre commentaire
  •  

     

     

    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Egypte : l'économiste Ziad Bahaa Eldin

    devrait être nommé premier ministre

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-07T22:55:40+02:00" itemprop="datePublished">07.07.2013 à 22h55</time>

    lien 

    Partager google + linkedin

    lien

    Mohamed El-Baradeï, pressenti puis annoncé à ce poste, s'était heurté au refus du parti salafiste Al-Nour. Il devrait devenir vice-président.      lien

    Ziad Bahaa Eldin, un technocrate qui a dirigé plusieurs institutions économiques égyptiennes, sera "très probablement" nommé premier ministre en Egypte, tandis que Mohamed El-Baradei prendra la vice-présidence, a annoncé dimanche 7 juillet dans la soirée le porte-parole de la présidence intérimaire.

    "Ziad Bahaa Eldin sera très probablement nommé premier ministre et Mohamed ElBaradei vice-président", a indiqué a indiqué Ahmad Al-Mouslimani, porte-parole de la présidence qui s'exprimait sur la chaîne privée ONTV quatre jours après le coup militaire qui a déposé le président islamiste Mohamed Morsi, contesté par des manifestations d'une ampleur sans précédent.

    RESPONSABLE DU PARTI SOCIAL-DÉMOCRATE ÉGYPTIEN

    Le choix de M. El-Baradei, ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et prix Nobel de la Paix comme chef du gouvernement, annoncé samedi soir par l'agence officielle Mena et plusieurs sources politiques et militaires, s'est heurté aux objections du parti salafiste al-Nour, partenaire islamiste d'une coalition principalement composée de mouvements laïques.

    Alors que la transition a été lancée avec la nomination d'Adly Mansour comme président par intérim et la dissolution de la chambre haute dominée par les islamistes, les nouvelles autorités ne souhaitent pas s'aliéner les salafistes, alors que les partisans de M. Morsi, issu des Frères musulmans, maintiennent une forte mobilisation dans la rue.

    M. Bahaa Eldin, 48 ans, un avocat d'affaires qui a ensuite dirigé plusieurs institutions économiques et financière de son pays, est entré en politique après la chute de Hosni Moubarak début 2011 comme responsable d'une formation laïque, le parti social-démocrate égyptien.

    </article>

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Egypte : mobilisation monstre

    des anti-Morsi place Tahrir

    Publié le 07.07.2013, 17h45 | Mise à jour : 21h02     lien

    PLACE TAHRIR, LE CAIRE, 7 JUILLET 2013. Une Egyptienne fait le V d la victoire, lors de la manifestation d'opposants à Mohamed Morsi.

    PLACE TAHRIR, LE CAIRE, 7 JUILLET 2013. Une Egyptienne fait le V d la victoire, lors de la manifestation d'opposants à Mohamed Morsi. | AFP/KHALED DESOUKI.

    Zoom

    Alors que des tractations se poursuivent au Caire pour le poste de Premier ministre, dimanche les pro-Morsi sont une nouvelle fois rassemblés pour manifester leur mécontentement suite à la destitution mercredi de Mohamed Morsi. Mais contrairement à la veille, ils ne sont pas seuls à occuper la rue au nom de la «légitimité» du premier élu de l'après-Moubarak. Sur la place Tahrir du Caire, ils sont des dizaines de milliers de manifestants réunis pour défendre la «légitimité du peuple» et montrer leur soutien à la décision de l'armée d'écarter Morsi, malgré les violences de vendredi qui ont fait au moins 36 morts. 

    Alors qu'au sol une nuée de drapeaux recouvre la place noire de monde, dans le ciel, des avions de chasse tournoient régulièrement, lâchant derrière eux une fumée aux couleurs du drapeau égyptien. Dans un cortège en direction de l'emblématique place, une pancarte affirme, en anglais: «L'Egypte a connu une révolution populaire, pas un coup d'Etat». 

    Des photos d'al-Sissi visibles un peu partout

    Un gigantesque drapeau est déployé sur lequel est écrit «Dégage», un slogan scandé à l'adresse du président islamiste le 30 juin, lors des premières manifestations monstres anti-Morsi, à qui il était reproché d'accaparer le pouvoir et gérer le pays au seul profit des islamistes. Des photos du général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée, qui a annoncé l'éviction de Morsi, sont visibles un peu partout.

    Non loin de là, Yasser, ingénieur explique que la destitution de Morsi n'est pas contraire à la en raison du nombre de «manifestants descendus dans la rue pour exprimer leur colère». Il dit désormais attendre «la déclaration constitutionnelle» qui doit lancer «l'Egypte nouvelle dans laquelle tout le monde sera intégré».

    Place Tahrir dimanche (capture Al-Jazira)

    A Nasr City dimanche (capture Al-Jazira)


    L'armée a mené une campagne d'arrestations au sein des dirigeants des Frères musulmans, dont est issu Mohamed, lui-même toujours retenu.

    Nasr City crie sa colère contre l'armée

    Dans l'autre camp, à Nasr City, ce sont des portraits de Mohamed Morsi qui sont brandis, comme devant la Garde républicaine, où quatre islamistes ont été tués vendredi et où leurs partisans ont lancé dimanche un sit-in illimité. Séparée des blindés de l'armée par d'imposants fils barbelés, une foule d'hommes et de femmes crie sa colère contre l'armée.

    «Les militaires ont volé la légitimité et mon vote. Ce sont des traîtres et des voleurs», lance Ahmed Mohamed, un étudiant venu d'Assiout (sud). Mohamed Morsi, premier président égyptien à ne pas être sorti des rangs de l'armée, avait été élu en juin 2012 à la du plus peuplé des pays arabes, après seize mois d'une transition au cours de laquelle les chefs militaires avaient directement géré le pays.

    Les islamistes ont installé des barrages

    Hassan Siam, un avocat venu d'Ismaïliya, sur le canal de Suez, promet pour sa part : «C'est un coup d'Etat militaire et nous le combattrons jusqu'à notre dernier souffle». «Nous ne reconnaissons pas le nouveau président. Nous n'avons qu'un seul président légitime et élu, Mohamed Morsi», dit Emad Sayed, trois jours après la nomination d'Adly Mansour comme président intérimaire. Dans divers endroits de la capitale, des milliers d'islamistes ont dressé des barricades et installé des barrages. Ils ont notamment fermé la principale voie menant à l'aéroport. Il est toutefois toujours possible de s'y rendre en empruntant une autre route.

    D'importantes manifestations ont lieu également à Alexandrie.
     

    LeParisien.fr


    votre commentaire
  • Dernière modification : 07/07/2013 

    lien


    Confusion autour de la nomination du Premier ministre égyptien

    © AFP

    L'Égypte est dans l'attente ce dimanche de la nomination d'un Premier ministre de transition, poste pour lequel Mohamed El-Baradei est pressenti. Le pays se prépare également à de nouvelles manifestations entre anti et pro-Morsi.

    Par Gallagher FENWICK , correspondant FRANCE 24 au Caire
    FRANCE 24 (texte)
     

    L'Égypte attend toujours la nomination d'un Premier ministre de transition. Après l'annonce puis le démenti, samedi soir, de la nomination du chef de l’opposition Mohamed El-Baradeï à ce poste, des négociations pourraient aboutir ce dimanche.

    Mohamed El-Baradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est le "choix le plus logique" pour former un gouvernement de transition avant des élections générales à une date non précisée, a indiqué un conseiller du président intérimaire Adly Mansour.

    Toutefois, sa nomination n'a pas encore été actée, a-t-il ajouté. Une source proche du dossier a expliqué à l'AFP que des négociations étaient en cours avec des dirigeants du parti salafiste d'al-Nour pour tenter de les convaincre de se rallier au choix de M. El-Baradei.

    Les salafistes d’al-Nour opposés à la candidature d’El-Baradei

    Ahmed Khalil, vice-président d'al-Nour, a déclaré au site internet du quotidien Al Ahram que son parti se retirerait du processus de transition si Mohamed El-Baradei était confirmé à la tête du gouvernement. "La nomination d'El-Baradeï viole la feuille de route qui a fait l'objet d'un accord entre les différents pouvoirs politiques et nationaux et le général Abdel Fattah al Sissi", a-t-il déclaré.

    Le porte-parole de la présidence intérimaire a reconnu que l'opposition d'al-Nour avait bloqué la nomination d'El-Baradei, ajoutant que "plusieurs options" étaient étudiées, sans plus de précision.

    Les Frères musulmans se sont aussi opposés à l'arrivée à la tête du gouvernement de celui qui avait appelé haut et fort l'armée à destituer Mohamed Morsi et que Farid Ismaïl, un responsable du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), branche politique de la confrérie, a qualifié de "choix de Washington".

    Nouvelle journée de manifestations dimanche

    Parallèlement, l’Égypte se prépare dimanche à une nouvelle journée de manifestations massives opposant pro et anti-Morsi, notamment au Caire où l'armée est déployée en force pour tenter de prévenir de nouveaux affrontements.

    Dans un climat de vives tensions alourdi par la flambée de violences qui a fait 37 morts en 24 heures, le mouvement Tamarrod (rébellion en arabe), à l'origine des manifestations monstres contre M. Morsi qui ont mené à sa destitution par l'armée, a appelé à une nouvelle mobilisation.

    Sur la place Tahrir, des groupes de manifestants anti-Morsi qui y campent ont été rejoints par d'autres en prévision des marches de dimanche. Les islamistes ont eux promis de rester dans les rues jusqu'au retour de M. Morsi, premier président élu démocratiquement du pays.

    Avec dépêches


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique