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    Kerry : l'armée égyptienne a déposé Morsi pour "rétablir la démocratie"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-01T20:43:38+02:00" itemprop="datePublished">01.08.2013 à 20h43</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-01T20:55:10+02:00" itemprop="dateModified">01.08.2013 à 20h55</time>

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    <figure class="illustration_haut"> John Kerry a cependant exprimé des inquiétudes à propos des violences dont est accusée l'armée égyptienne au cours des dernières semaines. </figure>

    Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a jugé jeudi 1er août que l'armée égyptienne avait déposé le président Mohamed Morsi début juillet dans le but de rétablir la démocratie. M. Kerry est en visite au Pakistan et était interrogé par une télévision privée pakistanaise sur la position ambiguë des Etats-Unis face à la crise politique en Egypte depuis que le président Morsi, élu au printemps 2012, a été renversé par l'armée le 3 juillet.

    "Des millions et des millions de gens ont demandé à l'armée d'intervenir. Tous avaient peur d'une descente dans le chaos et la violence, a assuré M. Kerry sur la télévision Geo. Et l'armée n'a pas pris le pouvoir, d'après ce que nous pouvons en juger jusqu'à présent. Pour conduire le pays, il y a un gouvernement civil. En fait, elle rétablissait la démocratie."

    "NOUS SOMMES TRÈS, TRÈS INQUIETS"

    Le journaliste pakistanais interroge alors M. Kerry sur les allégations de violences de militaires égyptiens contre des manifestants. "Oh, non. Cela n'est pas rétablir la démocratie et nous sommes très, très inquiets [...]. Nous avons dit clairement que c'était absolument inacceptable, a réagi le ministre. L'histoire de l'Egypte n'est pas encore terminée. Nous devons voir comment les choses se déroulent dans les prochains jours."

    Mercredi, le département d'Etat avait appelé les autorités égyptiennes à respecter la liberté de rassemblement après qu'elles eurent ordonné à la police de mettre fin aux sit-in des partisans du président déchu Mohamed Morsi. Les Etats-Unis restent dans l'embarras vis-à-vis de l'intervention de l'armée, une action qu'ils n'ont pas qualifiée de "coup d'Etat". Cela les aurait obligés à interrompre l'aide militaire et économique conséquente qu'ils versent à l'Egypte.

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  • Dernière modification : 31/07/2013 

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    Le gouvernement égyptien charge la police

    de mettre fin aux sit-in des pro-Morsi

    Le gouvernement égyptien charge la police de mettre fin aux sit-in des pro-Morsi
    © AFP

    Le gouvernement intérimaire en Égypte a chargé mercredi le ministère de l'Intérieur de prendre "les mesures nécessaires" pour mettre fin aux sit-in des partisans du président déchu Mohamed Morsi au Caire, pour cause de sécurité nationale.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    La tension monte d'un cran entre le pouvoir égyptien et les partisans du président déchu Mohamed Morsi. Le gouvernement a déclaré mercredi 31 juillet qu'il considérait les sit-in organisés par les Frères musulmans comme une menace pour la sécurité nationale et a annoncé qu'il allait intervenir pour y mettre fin.

    Le chef des Frères musulmans sera jugé pour 'incitation au meutre"

    Le Guide suprême des Frères musulmans égyptiens, Mohamed Badie, actuellement recherché, ainsi que deux autres dirigeants de la confrérie emprisonnés seront jugés pour "incitation au meurtre", ont indiqué mercredi des sources judiciaires.

    Ils sont accusés d'avoir incité au meurtre de personnes qui manifestaient devant le quartier général des Frères musulmans au Caire le 30 juin, trois jours avant le renversement par l'armée du président Mohamed Morsi.

    Les Frères musulmans, mouvement auquel appartient Mohamed Morsi, observent des sit-in en plusieurs endroits du Caire et ont fait savoir qu'ils resteraient sur place jusqu'à ce que le président, déposé le 3 juillet par l'armée et placé en détention, soit rétabli dans ses fonctions.

    "La poursuite de situations dangereuses sur les places Rabaa al-Adawiya (nord-est du Caire) et Al-Nahda (près de l'université du Caire), le terrorisme qui en découle ainsi que les rues bloquées ne sont plus acceptables", a déclaré le gouvernement dans un communiqué.

    "Le gouvernement a décidé de prendre toutes mesures nécessaires pour faire face à ces risques", qualifiés de "menace pour la sécurité nationale", pour y mettre un terme, ajoute le communiqué. La police devrait donc intervenir très prochainement pour évacuer les protestataires, au risque de provoquer un bain de sang.

    Une menace immédiatement rejetée par les partisans de Mohamed Morsi. "Rien ne va changer" a déclaré un porte-parole de la coalition islamiste, Gehad el-Haddad, accusant les nouvelles autorités de "chercher à terroriser les Égyptiens".

    Avec dépêches


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  • Publié le 27 juillet 2013 à 05h00 | Mis à jour à 05h00    lien

    Un nouveau souffle révolutionnaire

    Des feux d'artifice illuminaient le ciel du Caire... (Photo Amr Nabil, Associated Press)

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    Des feux d'artifice illuminaient le ciel du Caire le 3 juillet dernier, peu après l'annonce par l'armée de la déposition du président Mohamed Morsi.

    Photo Amr Nabil, Associated Press

    Ma Presse

    Rachad Antonius

    L'auteur est professeur titulaire au département de sociologie et directeur adjoint de la chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté à l'UQAM. Il est au Caire depuis deux semaines.

    En entrant en conflit ouvert avec une de ses composantes, l'organisation des Frères musulmans, la société égyptienne a ouvert une nouvelle page dans le processus révolutionnaire enclenché le 25 janvier 2011.

    Ne nous y trompons pas: il s'agit d'une vague de fond qui a reconnu dans les Frères musulmans un aspect de l'ancien régime, mais un aspect encore plus étouffant et plus dangereux que celui du régime Moubarak.

    Il faut se promener dans les rues, écouter les histoires des gens, voir des ménagères jeter des oeufs et de l'eau sur les manifestations des Frères musulmans pour comprendre la profondeur de l'hostilité que ces derniers ont provoquée dans la société égyptienne. Ceux qui avaient appuyé la candidature de Mohamed Morsi à la présidence il y a un an, tantôt de façon enthousiaste et quelquefois en se bouchant le nez, ont demandé son départ et appuyé sa mise à l'écart par l'armée. Seul le noyau dur des Frères musulmans insiste pour son retour immédiat.

    Pour la majorité des gens, surtout les plus pauvres, Morsi n'a résolu aucun de leurs problèmes de survie. Cette majorité lui reprochait l'incompétence de son gouvernement, et ne se reconnaissait pas dans un président dont les discours ressemblaient plus à des prêches qu'aux déclarations d'un homme d'État.

    Pour de larges secteurs de la classe moyenne, pour beaucoup d'employés de l'État, pour l'intelligentsia, ce qu'il a fait est encore plus grave: Mohamed Morsi avait commencé à faire main basse sur les institutions de l'État et d'y placer, dans des positions décisionnelles, des gens incompétents dont la seule qualité était d'être des membres de l'organisation.

    Pour les décisions importantes, Morsi consultait les responsables de l'association des Frères musulmans et, en particulier le Guide suprême, plutôt que ses ministres. La Déclaration constitutionnelle qui devait servir de cadre législatif pendant la période de transition lui donnait plus de pouvoirs que Moubarak ne s'en était arrogés.

    Sa répression des journalistes, plus grave et plus étendue qu'au temps de Moubarak, a mis contre lui l'ensemble de la presse. Sa mise à l'écart de l'appareil judiciaire, dont il avait neutralisé le pouvoir de le critiquer dans sa déclaration constitutionnelle, avait irrité l'ensemble des juges et l'écrasante majorité des avocats.

    Enfin, sa gestion des affaires internationales dans plusieurs dossiers (l'eau du Nil, la Syrie, les relations avec le Hamas) avait suscité la désapprobation de tout le ministère des Affaires étrangères.

    Tous ces facteurs expliquent qu'un nombre record d'Égyptiens sont descendus dans la rue le 30 juin, dans ce qui peut être considéré comme une «révolution annoncée». La mobilisation avait commencé deux mois plus tôt par une pétition intitulée Tamarrod (Rébellion), et été signée par 22 millions de personnes.

    Combien étaient-ils, dans la rue, en ce 30 juin? Au moins 18 ou 20 millions à l'échelle du pays, selon l'estimation la plus conservatrice, soit beaucoup plus que les manifestations qui ont fait tomber le régime de Moubarak. Certains avancent le chiffre de 33 millions, sur la base de photos satellites de Google Earth.

    C'est donc avec un énorme soulagement que l'immense majorité des Égyptiens ont vu l'armée prendre leur côté, et demander à Morsi d'annoncer des mesures d'ouverture politique, puis, devant son refus de reconnaître qu'il y avait un problème, de l'écarter du pouvoir. L'insistance des médias et de certains gouvernements occidentaux à considérer qu'il s'agit d'un coup d'État a été accueillie avec colère par les Égyptiens qui ne comprennent pas très bien pourquoi les gouvernements occidentaux prennent la défense de Morsi plus qu'ils ne l'avaient fait pour Moubarak.

    Depuis l'annonce de sa mise à l'écart, les Frères musulmans ont réagi en organisant des manifestations, mais aussi en initiant des mouvements de violence, et en accusant du même souffle l'armée de les réprimer dans le sang. Ceci les a isolés encore plus dans la société égyptienne.

    Plusieurs analystes croient que les tentatives de réconciliation avec le leadership des Frères sont désormais vaines et qu'il vaut mieux tendre la main à ceux de leurs partisans - de plus en plus nombreux - qui ont été désillusionnés et qui se sont sentis trahis par l'Organisation. Il ne reste plus qu'à expliquer ces subtilités aux journalistes étrangers, qui croient encore qu'il s'agit d'un coup d'État...


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  • Dernière modification : 27/07/2013 

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    Funérailles de Mohamed Brahmi, explosion devant une gendarmerie près de Tunis

    © AFP

    Les funérailles nationales de l'opposant Mohamed Brahmi, tué par balles le 25 juillet, ont lieu ce samedi. Par ailleurs, un gendarme a été blessé à La Goulette, dans la banlieue de Tunis, par l'explosion d'un engin piégé.

    Par David THOMSON , correspondant de France 24 à Tunis (vidéo) lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Des funérailles nationales sont organisées samedi 27 juillet pour l'opposant Mohamed Brahmi, assassiné le 25 juillet devant son domicile à Tunis. Par ailleurs, un gendarme a été blessé à La Goulette, dans la banlieue de Tunis, par l'explosion d'un engin piégé devant la gendarmerie, selon des médias locaux cités par l'AFP.

    Âgé de 58 ans, Mohamed Brahmi a été abattu jeudi de quatorze balles tirées à bout portant devant chez lui, à Tunis, par deux hommes à moto, alors qu'il descendait de voiture, rapportent les autorités et des témoins. Ses obsèques ont lieu samedi matin. Il sera inhumé près de la tombe de Chokri Belaïd. Ce dernier, opposant également, avait été assassiné de la même façon le 6 février. Sa mort avait provoqué les plus importantes manifestations dans le pays depuis la chute de Ben Ali en janvier 2011.

    À l'appel de l'opposition, des milliers de personnes sont descendues vendredi dans les rues à travers la Tunisie pour protester contre l'assassinat de Mohamed Brahmi. Des milliers d'islamistes ont parallèlement manifesté pour soutenir le gouvernement et rejeter les appels à sa démission.

    À Gafsa, dans le bassin minier du centre du pays, des témoins ont annoncé le décès d'un manifestant antigouvernemental, Mofti Mohamed, lors d'un rassemblement aucours duquel plusieurs personnes ont également été blessées par des tirs de gaz lacrymogène.

    Membre de l'assemblée chargée d'élaborer la nouvelle Constitution et fondateur du Mouvement du peuple (Echaâb), une formation laïque et nationaliste, Mohamed Brahmi ne ménageait pas ses critiques envers le parti islamiste Ennahda au pouvoir.

    Quarante-deux députés ont annoncé dans la soirée qu'ils démissionnaient de cette Assemblée constituante, qui compte 217 membres, en signe de protestation contre l'assassinat du dirigeant du Front populaire, une coalition de gauche laïque.

    Khamis Kssila, du parti Nidaa Tounès, a annoncé lors d'une conférence de presse que les membres démissionnaires allaient organiser un sit-in pour réclamer la dissolution de l'assemblée et la formation d'un gouvernement de salut national, une option rejetée par le Premier ministre Ali Larayedh.

    Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd tués par la même arme

    Les autorités tunisiennes ont par ailleurs annoncé vendredi rechercher activement un islamiste radical, suspect numéro un dans l'assassinat de l'opposant Mohamed Brahmi et celui quelques mois plus tôt de Chokri Belaïd, tués selon elles avec la même arme.

    Vingt-quatre heures après l'assassinat de Brahmi, le gouvernement a publié une liste de 14 personnes - des extrémistes radicaux, certains appartenant à Ansar Ashariaa, principale organisation salafiste en Tunisie -, impliquées dans les deux meurtres.

    Quatre ont été arrêtés, huit sont en fuite, dont Boubaker Hakim, présenté comme le principal suspect, et deux sont en liberté conditionnelle, selon le ministre de l'Intérieur. Boubaker Hakim, 30 ans, est "un élément terroriste parmi les plus dangereux, objet de recherches au niveau international", a indiqué le ministre Lotfi Ben Jeddou. Natif de Paris et connu pour être salafiste, il était déjà recherché en Tunisie pour détention et trafic d'armes, a ajouté Lofti Ben Jeddou, précisant qu'il avait échappé récemment à la police et que de nombreuses armes avaient été retrouvées à son domicile.

    L'assassinat de Mohamed Brahmi s'est produit le jour de la Fête de la République, férié en Tunisie, et alors que le pays précurseur des Printemps arabes de 2011 se prépare à voter sur sa nouvelle Constitution avant la tenue de l'élection présidentielle, prévue avant la fin de l'année. La journée de vendredi a été décrétée jour de deuil national.

    Avec dépêches


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  • Dernière modification : 26/07/2013 

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    Mohamed Morsi placé en détention pour ses liens avec le Hamas

    © AFP

    L'ex-président égyptien Mohamed Morsi, destitué le 3 juillet par l'armée, a été placé en détention par un tribunal du Caire pour ses liens présumés avec le Hamas palestinien lors d'attaques contre la police et pour son évasion de prison début 2011.

    Par Nabia MAKHLOUFI (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Alors qu'est prévue une journée de manifestations à haut risque en Égypte vendredi 26 jullet, c'est une nouvelle qui pourrait agiter encore un peu plus les partisans de l'ancien président égyptien Mohamed Morsi. Un tribunal du Caire a ordonné le placement en détention de l'ex-chef d'État, destitué par l'armée le 3 juillet, pour ses liens avec le Hamas palestinien lors d'attaques contre la police sous son prédécesseur Hosni Moubarak et pour son évasion de la prison de Wadi Natroun début 2011, a rapporté vendredi 26 juillet l'agence officielle Mena.

    Dans le cadre de cette procédure, Mohamed Morsi a été formellement placé en détention pour une durée maximale de 15 jours. Un procureur a déja interrogé Morsi et l'a "confronté avec des preuves", ajoute l'agence Mena. Le nouveau pouvoir égyptien accuse l'ancien chef d'État islamiste d'avoir tué des détenus et des officiers, et d'avoir kidnappé des soldats.

    Les Frères musulmans ont aussitôt réagi à cette annonce, dénonçant "un retour à l'ère Moubarak". Ces accusations "sonnent comme une vengeance de l'ancien régime, qui indique qu'il fait un retour en force", a déclaré à l'AFP Gehad el-Haddad, un porte-parole du mouvement de M. Morsi, détenu au secret par l'armée depuis sa destitution.

    "Le Hamas condamne cette décision car elle est fondée sur le postulat que le mouvement Hamas est hostile" à l'Égypte, a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement à Gaza, Sami Abou Zouhri. "C'est un développement dangereux qui confirme que le pouvoir actuel en Égypte renonce aux causes nationales (...) allant même jusqu'à leur nuire, à commencer par la cause palestinienne", a-t-il déploré.

    Cette décision intervient au lendemain de la fermeture par les autorités du Hamas des bureaux de la chaîne arabe Al-Arabiya et de l'agence de presse palestinienne Maan à Gaza pour "diffusion de fausses informations" sur les relations du Hamas avec l'Égypte. Selon un responsable du Hamas, l'agence a été fermée temporairement pour une information selon laquelle le Hamas aurait accordé refuge dans un hôtel de Gaza à des responsables des Frères musulmans égyptiens.

    L’organisation palestinienne est visée depuis des mois par une féroce campagne des médias égyptiens hostiles au président islamiste, qui mettent en cause le patriotisme des Frères musulmans en leur reprochant leurs liens notamment avec le Hamas, accusé d'ingérence dans les affaires égyptiennes, avant et après la révolution de 2011 qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak.

    Ces attaques se sont intensifiées depuis le 3 juillet pour s'étendre aux Palestiniens dans leur ensemble, dénoncés comme des fauteurs de troubles, conduisant le Hamas à multiplier les démentis d'informations de médias égyptiens sur son implication dans les troubles aux côtés des pro-Morsi.

    Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, avait appelé le 5 juillet à ne pas désespérer des révolutions arabes, sans toutefois critiquer explicitement le renversement de M. Morsi.

    Avec dépêches


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