• Avion: Valls vante "l'ordre républicain"

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 6 heures" data-original="le 19/08/2013 à 19:57" datetime="2013-08-19T19:57:14+02:00" itemprop="dateModified">le 19/08/2013 à 19:57</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 6 heures" data-original="le 19/08/2013 à 19:54" datetime="2013-08-19T19:54:46+02:00" itemprop="datePublished">le 19/08/2013 à 19:54</time>
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    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a rendu hommage aujourd'hui aux forces de l'ordre et aux élus après les incidents de ces derniers jours à Avion (Pas-de-Calais), commune du bassin minier secouée par trois nuits de troubles la semaine dernière, indiquant que "rien n'est possible sans le respect de l'ordre républicain".

    Le ministre s'est rendu dans le quartier concerné "victime d'agissements d'un petit groupe d'individus qui ont défié les lois de la République". Ce sont des "actes intolérables", a dit le ministre, avec une "réponse qui a eu le soutien des riverains de ces quartiers populaires (...) déplorant les violences" qui "n'ont rien à voir avec la réalité de leur quartier".


    Il a rendu hommage à l'action des policiers et des élus pour ramener le calme. "Rien n'est possible sans le respect et le retour de l'ordre républicain", a martelé le ministre, insistant à plusieurs reprises devant les habitants sur le "respect de l'autorité".

    "Je n'en fais pas assez !"

    Interrogé, lors d'un point de presse, sur son "été" où il a été très présent dans les médias et sur le terrain, au risque d'agacer dans son propre camp, M. Valls a déclaré: "je n'en fais pas assez !".

    "Il faut répondre présent à ce que l'on attend de chacun d'entre nous" au gouvernement'. "Moi ministre je suis aux côtés des Français et de nos compatriotes qui demandent de la sécurité et de la protection (...) c'est la mission que m'ont confié le président de la République et le Premier ministre".

    Quatre nouvelles interpellations ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Avion, secouée par trois nuits de troubles, mais la nuit a été "calme" malgré tout, a-t-on appris dimanche auprès de la préfecture.


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  • Atteintes à la Laïcité :

     

     

     

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    Le droit de porter le voile à l'université remis en question

    LE MONDE | <time datetime="2013-08-05T09:59:14+02:00" itemprop="datePublished">05.08.2013 à 09h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-05T11:12:59+02:00" itemprop="dateModified">05.08.2013 à 11h12</time> |

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     L'idée est bien d'interdire aux étudiantes musulmanes de porter le voile islamique pendant les cours.

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    C'est un rapport alarmiste et une proposition polémique que le Haut Conseil à l'intégration (HCI) a légués à l'Observatoire de la laïcité, détenteur depuis avril des prérogatives de sa mission sur la laïcité. Dans l'un de leurs derniers travaux que Le Monde s'est procuré, les membres de cette mission, menée par l'inspecteur général de l'éducation nationale Alain Seksig, se sont intéressés au respect de la neutralité religieuse dans l'enseignement supérieur.

    Face aux "nombreux contentieux intervenus dans tous les secteurs de la vie universitaire", le rapport émet douze propositions parmi lesquelles l'adoption d'une loi interdisant "dans les salles de cours, lieux et situations d'enseignement et de recherche des établissements publics d'enseignement supérieur, les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse".

    Sans aller jusqu'à étendre à l'enseignement supérieur la loi de 2004 en vigueur dans le second degré, l'idée est bien d'interdire aux étudiantes musulmanes de porter le voile islamique pendant les cours. Une proposition potentiellement polémique, alors que se discute l'opportunité d'interdire les signes religieux, et principalement le voile, dans d'autres sphères de la société française.

    Lire aussi Voile intégral : une loi difficilement applicable

    A l'appui de leur proposition, les rapporteurs rappellent la loi Savary de 1984, qui précise que la liberté d'expression accordée aux usagers de l'enseignement supérieur "ne doit pas porter atteinte aux activités d'enseignement et à l'ordre public". Les rapporteurs précisent aussi que le code de l'éducation prévoit que "le service public de l'enseignement supérieur est laïque et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique". Ils "voient donc mal pourquoi l'enseignement supérieur camperait dans un hypothétique statut d'extraterritorialité".

    UNE "MONTÉE DE REVENDICATIONS IDENTITAIRES ET COMMUNAUTARISTES"

    Selon les auditions menées ces derniers mois par la mission sur la laïcité, "certaines universités" sont en butte à "des demandes de dérogation pour justifier une absence, au port de signes d'appartenance religieuse, à des actes de prosélytisme, à la récusation de la mixité tant au niveau des étudiants que des enseignants, à la contestation du contenu des enseignements, à l'exigence de respect des interdits alimentaires, à l'octroi de lieux de culte ou de locaux de réunion à usage communautaire..."

    "Les problèmes n'ont pas disparu, ne se sont pas raréfiés mais se sont banalisés, indique le rapport. Des personnalités auditionnées parlent même "d'actions souterraines" (associations cultuelles masquées, conférences à contenu politico-religieux, etc.). Des professeurs nous signalent, par exemple, la difficulté qu'ils éprouvent parfois à organiser des binômes d'étudiants des deux sexes pour des travaux de groupe."

    Lire les témoignages (édition abonnés) "C'est une injustice de ne pas pouvoir travailler avec son voile"

    Largement fondé sur une enquête de la Conférence des présidents d'université (CPU) de 2004, le rapport évoque aussi, sans les quantifier ni les situer, des atteintes à la laïcité "dans certaines universités où des tenants de courants chrétiens évangéliques ou néobaptistes critiquent les théories darwiniennes de l'évolution au profit de thèses créationnistes. Ailleurs, des écrits de Voltaire, de Pascal ou de Camus peuvent être rejetés". La mission "laïcité" du HCI relaie donc le "malaise d'un nombre croissant d'enseignants" face à ces "symptômes de la montée de revendications identitaires et communautaristes, de fermeture, voire d'ostracisme, de refus de certains savoirs".

    BILAN POSITIF DE LA LOI DE 2004

    S'il reconnaît que "tous les établissements ne sont pas touchés par ces phénomènes" et que certains y ont apporté "des solutions concrètes et apaisantes", le HCI craint néanmoins une certaine "cacophonie" et juge "préférable d'anticiper".

    Il estime donc "nécessaire que l'ensemble des établissements publics d'enseignement supérieur intègrent un article dans leur règlement intérieur visant à prévenir les contestations ou récusations d'enseignement". Il recommande "l'insertion de l'étude du principe de laïcité dans les programmes des formations débouchant sur un métier des fonctions publiques d'État, hospitalière ou territoriale ou sur un métier des carrières sanitaires et sociales".

    La mission "laïcité" propose enfin que "toute occupation d'un local par une association étudiante fasse l'objet d'une convention d'affectation des locaux, qui ne peuvent en aucun cas être affectés aux cultes". Dans la même ligne, "les Crous étant soumis au principe de laïcité, ils ne peuvent compter de lieu de culte sur leur site, ni fournir de restauration de nature confessionnelle".

    Dans ce contexte, le Haut conseil à l'intégration rappelle que "la loi de mars 2004 a contribué à diminuer les tensions dans les établissements du secondaire". L'Observatoire de la laïcité, dans son point d'étape remis le 25 juin au président de la République, établit aussi un bilan positif de la loi de 2004, mais ne paraît pas pour autant enclin à reprendre les conclusions du HCI.

    "Nous entendons nous faire notre propre religion", indique-t-on à l'Observatoire. Ces recommandations devraient être publiées dans le rapport annuel du HCI, à l'automne, à moins que l'Observatoire de la laïcité, soucieux "d'apaisement" sur ces sujets, ne préfère les enterrer.

    Regarder l'infographie Les différents types de voile musulman

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    - Publié le <time datetime="2013-07-23T21:39" itemprop="datePublished" pubdate=""> 23/07/2013 à 21:39</time>

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    Le député-maire de Cholet Gilles Bourdouleix est visé par une enquête préliminaire pour "apologie de crime contre l'humanité", au lendemain des déclarations de l'élu sur Hitler et les gens du voyage publiées lundi dans le Courrier de l'Ouest.

    Quant à l'UDI, parti auquel était affilié l'élu, il n'excluera pas Gilles Bourdouleix mercredi comme cela était envisagé, pour des raisons de procédure, a annoncé mardi soir l'entourage de Jean-Louis Borloo.

    Dans l'attente, Jean-Louis Borloo proposera à l'instance dirigeante de son parti de confirmer la suspension de l'élu du parti centriste.

    Selon des propos rapportés par le Courrier de l'Ouest, M. Bourdouleix a déclaré, après l'installation illégale sur sa commune dimanche de quelque 150 caravanes de tziganes, qu'"Hitler n'en a(vait) peut-être pas tué assez". Les caravanes sont parties lundi.

    "J'ai estimé que cela justifiait une ouverture d'enquête", a déclaré mardi le procureur de la République à Angers Yves Gambert. L'enquête, ouverte dès lundi, a été confiée au SRPJ pour que l'enregistrement effectué par le journaliste du Courrier de l'Ouest soit analysé par le laboratoire de la police technique.

    M. Gambert a également indiqué qu'il pourrait entendre M. Bourdouleix, s'il estime son audition "nécessaire".

    Mardi après-midi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé que ces propos n'étaient "pas dignes d'un élu de la République" et étaient "sanctionnables par la loi". "C'est un comportement inadmissible et ce n'est pas le premier de ce monsieur", a-t-il dit.

    Dans la matinée, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a jugé les propos de l'élu "inadmissibles". "Il doit être sanctionné très lourdement par la justice", a-t-il dit à iTélé.

    La peine prévue pour "apologie de crime contre l'humanité" est de cinq ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

    Du côté de l'Assemblée nationale, l'élu ne peut être sanctionné car ses paroles n'ont pas été tenues dans le cadre de sa fonction parlementaire.

    Interrogé par l'AFP, Gilles Bourdouleix a assuré que s'il était exclu de l'UDI, sa formation politique - le CNIP - la quitterait en "emportant beaucoup d'adhérents". "Je ne pensais pas que l'UDI fonctionnait comme un parti stalinien", a-t-il déclaré.

    Réactions unanimes

    La polémique est intervenue après une série de confrontations cet été entre différents élus locaux et des gens du voyage. Le maire UMP de Nice Christian Estrosi avait promis début juillet de "mater" les tziganes.

    En diffusant lundi un enregistrement sur son site internet, le Courrier de l'Ouest a confirmé que M. Bourdouleix avait tenu les propos rapportés par le quotidien. Mais M. Bourdouleix a réfuté la version du quotidien. "Mes propos ne sont pas en réalité tels qu'ils ont été présentés", a-t-il répété, évoquant une coupe dans l'enregistrement du quotidien. "Ces mots sont sortis de leur contexte et j'espère que la justice le constatera le moment venu, je suis confiant là-dessus", a-t-il affirmé à l'AFP.

    Le maire a assuré qu'il n'avait fait que répéter une phrase qu'on venait de lui dire et qui évoquait Hitler.

    Le rédacteur en chef du Courrier de l'Ouest Bruno Geoffroy a annoncé mardi à l'AFP que son journal portait plainte pour "diffamation" et "dénonciation calomnieuse" contre l'élu. Le journal a déploré que M. Bourdouleix persistât mardi à qualifier le journaliste qui a recueilli l'enregistrement de "petit merdeux".

    La classe politique a réagi unanimement ces dernières heures aux propos de M. Bourdouleix, qui a par ailleurs retiré les délégations d'une de ses adjointes UMP à Cholet qui s'était désolidarisée de ses propos.

    Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a jugé mardi "indéfendables" les propos de M. Bourdouleix.

    Plusieurs associations, dont la Ligue des droits de l'Homme (LDH), l'Association nationale des gens du voyage catholiques (ANGVC), le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) ou encore l'association France Liberté Voyage, ont, ou vont, déposer plainte contre M. Bourdouleix.

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  • Une députée socialiste demande le retrait du sondage du Point sur Bourdouleix

     

    Par Paul Larrouturou

    | 23/07/13 - 14:18lien

     

    "Scandaleux". Sandrine Mazetier, vice-présidente socialiste de l'Assemblée nationale, est en colère contre un sondage sur les propos de Gilles Bourdouleix, mis en ligne ce mardi 22 juillet, sur le site du Point.fr. Et elle demande sa suppression.

     

    L’hebdomadaire invite à réagir en ligne aux propos du député-maire UDI de Cholet, Gilles Bourdouleix, qui lançait aux gens du voyage : "Hitler n'en a peut-être pas tué assez".

     

    Les internautes ont le choix entre quatre propositions, rédigées par LePoint.fr.

     

    Dans le détail, à 14 heures :

     

    - Plus de 37% des 2.700 votant jugeaient cette phrase "intolérable"

     

    - 23% estiment que ces propos sont "excessifs mais traduisent l’exaspération des élus et des Français de voir des gens du voyage s’installer n’importe où".

     

    - 22% que "oui, les Roms et les gens du voyage sont une nuisance et un danger. Et le gouvernement ne fait rien."

     

    - Et près de 17% ont cliqué sur "je n'oserai jamais le dire, mais j'approuve cette phrase".

     

     

    Interrogée par Le Lab après un tweet où la députée indiquait qu'elle avait la nausée, Sandrine Mazetier s'étrangle : 

     

    Ce sondage est inacceptable. Je demande à ce qu'il soit retiré. Pour moi, ses auteurs sont passibles d'une plainte pour incitation à la haine raciale. 

     

    La députée socialiste accuse Le Point de "jouer à chat perché" :

     

    En publiant ce sondage, le journal dit "on a pas de point de vue", mais c'est faux !

     

    L’hebdomadaire cache, selon elle, son "adhésion" aux propos de Gilles Bourdouleix.

     

    Joint par Le Lab en début d'après-midi, Jérôme Béglé, le rédacteur en chef du site du Point dément catégoriquement que ce sondage soit une façon pour sa rédaction d'approuver les propos du député-maire UDI.

     

    Il développe le mot "d'explications" mis en ligne sur le site après une vague de référence négative.:

     

     Toutes les questions valent la peine d'être posées surtout quand on ne connait pas la réponse.

    Il est normal, en faisant ce type de sondages, de rédiger quatre réponses sur le type "Non", "Non mais", "Oui mais", "Oui".

     

    Enfin, sur la demande de retrait formulée par la députée socialiste, le rédacteur en chef du Point.fr indique avoir retiré le sondage de la page d'accueil mais qu'il reste en ligne.

     

    Outre la vice-présidente de l'Assemblée, trois autres parlementaires ont publiquement critiqué ce sondage : 

     

    - Pascal Terrasse, député socialiste de l'Ardèche :

    Pascal Terrasse        âœ” @pterrasse

    1) tu préfères être riche et bien portant 2) pauvre et malade 3) riche et ... mais je n'ose pas le dire 4) beaucoup pense

     

    - Philippe Dallier, sénateur UMP de Seine-Saint-Denis "se demande quelle mouche a piqué" l'hebdomadaire :

    Philippe Dallier @philippedallier

    Franchement on se demande quelle mouche a piqué @LePoint avec ce sondage sur les propos lamentables du député UDI

     

    - La sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui "tombe de l'armoire" : 

    laurence rossignol @laurossignol

    Eh bé.On tombe de l'armoire chaque matin. Pour ou contre Hitler : le prochain sondage du Point.fr Via @Rue89 http://www.rue89.com/2013/07/23/contre-hitler-prochain-sondage-pointfr-244467 

     

    Mise à jour à 15h50 : le sondage vient d'être retiré de la rubrique dédiée du Point.fr.

     

    Avec Jérémy Gabert


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