• Cahuzac veut revenir à l’Assemblée.

    Soit, mais qu’il fasse de la cause de sa chute la voie de sa rédemption

    Le retour de Cahuzac à son poste de député fait trembler d'effroi la gauche, qui le traite comme un pestiféré.

    Billet d'humeur

    Publié le 7 avril 2013    lien

     

     Jérôme Cahuzac souhaite retrouver son siège de député à l'Assemblée.

    Jérôme Cahuzac souhaite retrouver son siège de député à l'Assemblée. Crédit Reuters 

    L’ex-ministre du Budget veut récupérer son siège de député. C’est de droit. C’est parfaitement légal. L’homme le plus vilipendé, le plus insulté, le plus méprisé de France (avant tout par les siens !) est légitimement fondé à retrouver son statut de parlementaire. Mais ses ex-amis et ex-camarades s’en affolent. Jean-Marc Ayrault lui enjoint de renoncer à ses indemnités de député. Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, le supplie d’abandonner son siège.

    Jérôme Cahuzac est, moralement et politiquement parlant, un cadavre. Mais ce cadavre bouge encore. Alors il convient de le tuer et de le tuer encore. Et ils s’y mettent tous avec une unanimité qui n’a rien, mais vraiment rien de spontané. Les uns après les autres, Hollande, Ayrault, Moscovici, Valls, les porte-parole du PS et du gouvernement, les députés socialistes lambda participent ainsi à une assez écœurante séance d’exorcisme.
     
    « Oui, c’est lui et lui tout seul qui a tout fait ! » « Oui, c’est lui et lui tout seul qui nous a menti ! » « Oui, c’est lui le pestiféré ! » Trop, c’est trop. Car il y a bien d’autres animaux malades de la peste dont est atteint Jérôme Cahuzac. Hollande, Ayrault, Moscovici, Taubira, Valls (pour ne parler que d’eux) ne savaient-ils rien, vraiment rien ?
     
    C’est dire quelle catastrophe, quelle réplique dévastatrice de la première secousse sismique représenterait son retour à l’Assemblée. On peut, à bon droit, se demander ce que les hiérarques socialistes forcément, et peu ou prou, au courant depuis des mois reprochent vraiment à Cahuzac. Sa fraude fiscale, ses mensonges ? Ne lui en veulent-ils pas plutôt pour ses aveux qui ont détruit les barrages qu’ils avaient bricolés pour essayer de le protéger, c’est-à-dire pour essayer de se protéger eux-mêmes ?
     
    Or, avec le député Jérôme Cahuzac à l’Assemblée, ce serait cauchemar tous les jours. A-t-il été exclu du PS ? Non, car il n’a pas été, pas encore, condamné par la justice. Dès lors, l’abominable homme de Villeneuve-sur-Lot siégerait sur les bancs socialistes ? Dans un coin, isolé, à la place du cancre. D’un malade dont on craint qu’il vous contamine. Une belle image pour les séances du mercredi diffusées à la télévision !
     
    Et vers qui se tendraient les micros des journalistes dans les couloirs de l’Assemblée ? Mais vers lui, que vers lui. Car Quasimodo, Frankenstein et Dracula réunis, ça plaît aux journaux. Et qui sait si, pendant les séances de questions au gouvernement, le bougre ne lancerait pas un pathétique : « Jean-Marc, Jean-Marc, pourquoi m’as-tu abandonné ? » ?
     
    Et que voterait-il ? À coup sûr la loi sur le mariage pour tous. Car on imagine très bien Cahuzac demander la main de l’ex-trésorier de François Hollande, propriétaire du journal homosexuel Têtu, M. Augier, qui s’y connaît encore mieux que lui en paradis fiscaux… Et la loi sur la moralisation financière des élus ? Difficile de penser que Jérôme Cahuzac se priverait du savoureux plaisir de l’approuver. L’UMP, toujours à l’affût d’une méchanceté, s’esclafferait. La France entière serait pliée en deux. Et le PS plongerait dans une cruelle et mortelle mélancolie.
     
    Bien sûr, on peut penser que tout ça, c’est pour se fendre un peu la poire. L’ennui soporifique dégagé par la présidence Hollande est en effet tel qu’on en a besoin pour respirer un peu. Mais il y a des choses qui ne prêtent pas à rire. Jérôme Cahuzac est à terre, enterré. Et c’est mérité. Mais tous ceux qui participent à un concours de crachats sur sa tombe devraient ne pas en dormir la nuit, s’ils ont encore une conscience…

    En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/cahuzac-veut-revenir-assemblee-soit-mais-qu-fasse-cause-chute-voie-redemption-benoit-rayski-690940.html#Qd6Zocgc2wveZC5F.99


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    Laïcité : 84% des Français contre le port

    du voile dans les lieux privés

    Publié le 23.03.2013, 09h54 | Mise à jour : 11h04    lien

    84% des Français sont contre le port du voile ou du foulard islamique par des femmes travaillant dans les lieux privés accueillant du public, révèle un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest France. Ces espaces regroupent les commerces, les supermarchés, les cabinets médicaux, les crèches, ou encore les écoles privées

    84% des Français sont contre le port du voile ou du foulard islamique par des femmes travaillant dans les lieux privés accueillant du public, révèle un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest France. Ces espaces regroupent les commerces, les supermarchés, les cabinets médicaux, les crèches, ou encore les écoles privées | Le Parisien / PHILIPPE DE POULPIQUET

    84% des Français sont contre le port du voile ou du foulard islamique par des femmes travaillant dans les lieux privés accueillant du public, révèle un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest . Seules 12 % se montrent indifférents et 4% favorables. Ces espaces regroupent les commerces, les supermarchés, les cabinets médicaux, les crèches, ou encore les écoles privées.

    Ce sondage, mené sur un échantillon de 1.004 personnes, représentatif de la population, selon la méthode des quotas, a été réalisé du 19 au 21 mars. Soit juste au moment de l'annulation, par la Cour de cassation, du licenciement d'une employée voilée de la crèche privée Baby Loup, dans les Yvelines. Cette décision, basée sur l'idée que le principe de laïcité ne peut s'appliquer dans une entreprise privée, a marqué une claire distinction entre la sphère privée et la sphère publique, le port de signes religieux ostensibles étant interdit depuis 2004 dans les les écoles, les collèges et les lycées publics.

     
    Une opposition partagée par tous les bords politiques

    Or ce sondage montre que «tout se passe donc comme si la distinction juridique entre espace public et lieu privé accueillant du public, rappelée par la Cour de cassation n'était pas opérante ou pertinente pour une écrasante majorité de la population», précise l'institut Ifop. L'opposition au port du voile semble transcender les clivages : 98% des sympathisants du et 92% des pro-UMP sont contre, mais aussi 77% des proches de la gauche. Au sein de ce dernier groupe, ceux qui ne s'y opposent pas (7%) sont en outre moins nombreux que ceux qui y sont indifférents (16%).

    De la même façon, les écarts sont inexistants entre hommes et femmes (84% d'opposés dans les deux cas) et peu marqués selon les générations (76% parmi les moins de 35 ans contre 86% auprès des 65 ans et plus) ou les catégories sociales (82% d'opposés parmi les CSP+ contre 87% dans les milieux populaires). «L'opinion publique est donc dans ses multiples composantes très majoritairement en demande d'une conception beaucoup plus "offensive" du principe de laïcité à la française», conclut le sondage.

    Vers une nouvelle législation ?

    Ces chiffres, «très tranchés, sont quasi identiques à ce que nous mesurions en octobre dernier concernant le port du voile ou du foulard dans les classes d'écoles publiques, auquel 89% des personnes interrogées étaient opposées», rappelle l'Ifop. Ils sont nettement supérieurs à ceux qui concernaient alors leur port dans la rue (63% d'opposés en octobre).


    La décision de la Cour de cassation a fait bondir les défenseurs de la laïcité Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, chargé par la Constitution de veiller à la protection des droits, des libertés et de l’égalité, a lui-même réclamé que la loi soit «clarifiée». «Ces incertitudes nourrissent des malentendus et des conflits préjudiciables à la cohésion républicaine, a-t-il déclaré. Elles alimentent des contentieux qui ne manqueront pas de se multiplier après les derniers développements de l'affaire Baby Loup.» La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-belkacem, «le principe de laïcité ne devait pas s'arrêter à la porte des crèches», ajoutant que «s'il y a nécessité de préciser les choses par la loi, nous (le gouvernement, NDLR) ne l'excluons pas».

    LeParisien.fr


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  • Société

    Baby Loup : le défenseur des droits souhaite

    faire clarifier la loi

    <time datetime="2013-03-22T14:57:46+01:00" itemprop="datePublished">22 mars 2013 à 14:57    </time>lien
    Dominique Baudis, le Défenseur des droits, le 16 mai 2012.
    Dominique Baudis, le Défenseur des droits, le 16 mai 2012. (Photo Thomas Samson. AFP)

    Selon Dominique Baudis, la distinction est trop subtile entre service public et service privé d'intérêt général, le premier ne permettant pas le port du voile et le second l'autorisant.

    Le Défenseur des droits a demandé vendredi au législateur de «clarifier» la loi sur la laïcité et recommandé une large consultation préalable, dans un courrier adressé au Premier ministre suite à l’affaire de la crèche Baby Loup. «Une clarification de la situation conduite par le législateur me paraît hautement nécessaire», écrit Dominique Baudis à Jean-Marc Ayrault, en estimant que le parcours judiciaire du dossier Baby Loup illustre les «difficultés d’interprétation» des textes.

     

    La Cour de cassation a annulé mardi le licenciement d’une femme voilée, employée par cette crèche des Yvelines jusqu’en 2008, pourtant validé en première instance et en appel. Elle a jugé que le principe de laïcité ne pouvait s’appliquer dans une entreprise privée.

    A lire aussi : Baby-Loup ou la question du fait religieux en entreprise

    Le même jour, la Cour a jugé légal le licenciement d’une employée voilée d’une Caisse primaire d’assurance maladie, puisque celle-ci remplit une mission de service public. Selon le défenseur des droits, il peut être «difficile» pour les salariés de «discerner si leur activité relève d’une mission de service public ou bien d’une mission d’intérêt général».

    «Ces incertitudes nourrissent des malentendus et des conflits préjudiciables à la cohésion républicaine. Elles alimentent des contentieux qui ne manqueront pas de se multiplier après les derniers développements de l’affaire Baby Loup», ajoute-t-il.

    Souhaitant l’intervention du législateur, il a envoyé une copie de son courrier aux présidents de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, et du Sénat, Jean-Pierre Bel. «Sans doute cette intervention législative devrait-elle être précédée d’une large consultation à l’image des travaux fructueux menés en 2003 par la Commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la République que présidait M. Bernard Stasi», ajoute Dominique Baudis.

    Celle-ci avait débouché sur l’interdiction des signes religieux ostensibles dans les établissements scolaires par une loi de 2004. Le défenseur des droits a repris en 2011 les missions de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) et peut à ce titre être saisi des cas de discriminations religieuses. Ses statuts l’invitent à proposer des modifications législatives s’il les juge nécessaires.


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    Fukushima, 2 ans après : j'ai rencontré le dernier habitant de la zone rouge

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    <time class="date-post" datetime="2013-03-12T20:52:39" itemprop="dateModified">Modifié le 12-03-2013 à 20h52</time>

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    LE PLUS. Deux ans après la catastophe, Fukushima est encore présent dans les esprits. Si la zone a été évacuée, elle accueille encore un homme, qui a refusé de partir. Seul, il a décidé de rester pour les animaux et pour la terre. Pour que l'homme n'abandonne pas. Antonio Pagnotta est l'auteur de "Le dernier homme de Fukushima" (éd. Don Quichotte), il l'a rencontré.

    Édité par Henri Rouillier  Auteur parrainé par Aude Baron

    Naoto Matsumura, sur le front de mer, alors que les stigmates du tsunami sont toujours bien présents (A.PAGNOTTA).

    Naoto Matsumura, sur le front de mer, alors que les stigmates du tsunami sont toujours bien présents (A.PAGNOTTA).

     

    Au cours de ces deux années durant lesquelles Naoto Matsumura – "Le dernier homme de Fukushima" – a résisté dans la zone interdite autour de la centrale nucléaire japonaise, il a donné, sans qu'il fût besoin de grands discours, des leçons de survie et d'autres de vie. Quand à moi durant mes reportages, j'ai fait moisson d'expériences amères.

     

    Le plus grand danger que tout homme peut être amené à affronter dans la zone évacuée (un demi-cercle de 20 km de rayon autour de la centrale de Daii Ichi de Fukushima), ne sont pas les radiations, mais la zone interdite elle-même. Vidée de ses habitants, parsemée des ossements des animaux morts, avec de rares animaux vivants et les insectes disparus, l'endroit est une mer de silence où les émotions y résonnent comme à l'intérieur d'une chambre acoustique. Ces absences de vies et plus encore de bruits créent un monde aussi nocif que les radiations.

     

    Chagrin mordant

     

    Excepté la tristesse qui nous étreint à la vision des demeures en ruines, du bord de mer avec ses murs éventrés et les jouets abandonnés, dans la zone interdite il ne se passe plus rien de ce qui faisait une société et sa culture. Et les rares individus qui y passent, policiers ou liquidateurs, travaillent en silence, poussés par le respect de la souffrance ou la crainte de la menace invisible. Ce territoire défendu est une zone déshumanisée qui se propage dans la société japonaise toute entière, parfois sous forme de décrets .

     

    Loin des radiations, lorsque je marche dans les rues de Tokyo, je ne vois plus une ville active peuplée d'employés de bureau pressés. Loin de Fukushima, la zone interdite et son silence me possèdent encore au point que je ne vois plus que des rues désertes, des façades d'immeubles en ruines. Ne m'apparaît alors qu'une capitale morte sillonnée par les véhicules militaires et leurs équipages en tenues antiradiations ; une Tokyo devenue fantôme. De la même façon que Primo Lévi était possédé par la vision du pouvoir nu et cru qu'il l'avait observé au plus prés, à Auschwitz, l'horreur furtive et muette de Fukushima m'habite profondément telle une douce apocalypse. Et elle m'obsèdera jusqu’au dernier jour. J'ai touché ce que je n'aurais jamais imaginé possible : le progrès souverain est une illusion et vivre jusque demain n'est jamais certain.

     

    Et partout, le vide

     

    Lors de mes premières incursions, je marchais sans interruption pendant près de 48 heures et lorsque la fatigue était trop forte ou que la tempête faisait rage, je dormais dans une gare désertée de la ligne Joban (la voie ferrée qui longe la cote ouest du Pacifique), en attendant que le soleil se lève et que la pluie cesse de marteler la terre.

     

    Le plus grand risque pour un reporter qui travaille intensivement sur Fukushima n'est pas l'irradiation mais son investissement émotif : à vivre trop près la désolation, elle finit par nous submerger, tel un tsunami intime.

     

    La vision d'une implacable apocalypse devient omniprésente dans la psychè. On vit avec la preuve tangible qu'une fin du monde par catastrophe nucléaire est possible. Le danger est de ne plus jamais sortir mentalement de la zone interdite, lieu sans homme et sans dignité.

     

    Et pourtant l'espoir

     

    C'est pour cette raison que Naoto Matsumura est un monument à l'espoir. Seul sur les 160.000 personnes qui peuplaient la zone évacuée, il est resté sur place en signe de colère et de résistance à l’État et à Tepco, géant du nucléaire. Il est resté debout. Libre dans sa pensée, juste dans ses actions.  

    Son message de compassion envers les animaux s’articule autour du respect de la vie autant que sa connaissance de l'homme : Il nous faut traiter les animaux avec dignité et respect afin que qu'aucun homme ne soit rangé au rang de bête, qu'aucun groupe ne devienne paria.

     

     

    Naoto Matsumura a choisi de rester pour la terre et les animaux, fidèle à son engagement (A.PAGNOTTA).

    Naoto Matsumura a choisi de rester pour la terre et les animaux, fidèle à son engagement (A.PAGNOTTA).

     

    Sa résistance contre Tepco donne aussi une autre indication : lorsqu'une catastrophe nucléaire arrivera en France, ce seront les hommes de plus de 50 ans qui se sacrifieront pour sauver des vies, leur dignité ou l'honneur d'une communauté. Et pour trouver la force de le faire, ils devront en appeler à ce que nous avons de plus profond en nous, de plus fort dans nos mémoires, l'héritage de nos aïeux. Tel Naoto qui puise dans le shinto sa force de résistance, il nous faudra puiser dans notre spiritualité ; qu'elle soit laïque, religieuse ou militaire.

     

    Réhabiliter la terre 

     

    Lors des explosions des réacteurs, des nuages de césiums 134 et 137 ont contaminés  les sols et les habitats dans un rayon de 250 km. Cette pollution atomique rend la terre inexploitable pour l'agriculture et la vie humaine impossible. Les tentatives de dépollution au kärcher ont échoué. Pour faire abaisser le niveau de radioactivité, il faut racler les sols chargés de césiums, couper la végétation, abattre les arbres dont les feuilles ont absorbés les particules radioactives et sur les maisons remplacer les parties métalliques et les sols en béton ; soit environ une facture de 56.000 euros par maison.

     

    Aujourd'hui, après avoir sauvé les animaux de sa ville, le combat de Naoto Matsumura vise à décontaminer sa commune. "Il ne faut pas abandonner notre terre", nous dit-il, car elle constitue notre identité. Pour dépolluer les champs, il utilise ses vaches. Cette solution étonnante a été validée par Masamichi Yamashita, un scientifique qui a longtemps travaillé pour Jaxa, l'agence spatiale japonaise. Selon cet expert dont la spécialité est l'agriculture dans l'espace, les vaches peuvent consommer l'herbe des champs qui ont absorbé le césium sans risques pour leur santé. Le césium est ensuite expulsé dans les bouses qu'il convient de recueillir et traiter par combustion bactérienne pour réduire le volume, puis de les incinérer. Seul problème, la durée de la décontamination par les troupeaux qui peut prendre une décennie ou plus.

     

    La résistance passive et non-violente de Matsumura rappelle celle de Gandhi et sa frugalité lui autorise sa liberté. Pour nous libérer à notre tour de la dépendance énergétique, il nous faut profondément changer notre mode de vie. Mais sa plus grande leçon concerne notre survie : lors d'une catastrophe nucléaire, pour surmonter l'apocalypse et retrouver le lien avec la terre primordiale, il ne faudra que compter que sur nous-mêmes et sur nos vaches pour nous aider


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