•  

    Nicolas Vadot : "On semble oublier qu'on a crée l'UE pour éviter des guerres"

    DESSIN DU JOUR par Agnès Soubiran vendredi 6 juin 2014
    Dessin du jour
    © Maxppp

    Le dessin du jour est consacré bien évidemment au D-Day et aux dessions de Cartooning-for-peace. C'est aujourd'hui Nicolas Vadot qui commente son croquis. Dessinateur à la triple nationalité. Français. Britannique. Australien. Et vivant en Belgique.

    "J'ai fait ce dessin parce qu'une des recettes du dessin de presse, c'est de mêler deux choses qui n"ont apparemment rien à voir. Ce qui m'attriste le plus, c'est que parmi les jeunes qui ont voté Front national, si ils vivent en paix, beaucoup doivent ignorer que c'est grace à l'Europe" dit Nicolas Vadot.

     


    votre commentaire
  • Les sherpas népalais
    ne graviront pas
    l'Everest cette saison
    Publié le 22-04-2014 à 13h15    lien 
     
     
    Katmandou (AFP) - Les guides népalais ont annoncé mardi à l'AFP qu'ils avaient décidé de ne pas gravir l'Everest cette saison en hommage à leurs seize collègues tués vendredi dans une avalanche, mettant fin aux projets d'ascension de centaines d'alpinistes étrangers.
     
    Les sherpas apportent une aide cruciale à toute ascension du plus haut sommet du monde, en transportant tentes et approvisionnement mais aussi en réparant les échelles et en fixant des cordes pour aider leurs clients à atteindre le sommet de 8.848 mètres.
     
    Le gouvernement a accordé un permis d'ascension à 734 personnes cette saison, dont 400 guides, pour 32 expéditions prévues sur les pentes de l'Everest. Les alpinistes paient plusieurs dizaines de milliers de dollars pour une expédition sur le plus haut sommet du monde.
     
    "Nous avons eu une longue réunion cet après-midi et avons décidé de ne plus grimper cette année, en hommage à nos frères. La décision des sherpas est unanime", a dit l'un d'eux, Tulsi Gurung, à l'AFP depuis le camp de base.
     
    "Certains guides sont déjà partis et d'autres seront encore là pendant environ une semaine, le temps de tout emballer et de partir", a ajouté Gurung, dont le frère fait partie des victimes.
     
    Treize sherpas ont été tués dans l'avalanche vendredi et les corps de trois autres sont toujours ensevelis sous la neige dans l'accident le plus meurtrier jamais enregistré sur les pentes de l'Everest.
     
    "Seize personnes sont mortes sur cette montagne le premier jour de notre ascension. Comment pouvons-nous désormais la gravir?", a dit un autre sherpa, Pasang Sherpa.
     
    Cette décision semble anticiper l'issue des discussions en cours entre les sherpas et le gouvernement népalais.
     
    Les guides avaient menacé lundi de mettre fin à la saison si le gouvernement ne répondait pas dans les sept jours à leurs revendications, en particulier un meilleur soutien financier pour les familles des victimes et une meilleure couverture par les assurances.
     
    "Ils ont décidé que l'indemnisation n'était pas le seul sujet, ils ont estimé qu'ils devaient fermer l'Everest cette année en souvenir de ceux qui sont morts," a dit à l'AFP Ed Marzec, un alpiniste américain, depuis le camp de base.
     
    "Ils veulent aussi organiser une manifestation le mois prochain à Katmandou et disent qu'ils ne pourront pas le faire s'ils sont sur la montagne", a-t-il ajouté.
     
    - Tensions au camp de base -
     
    Marzec, avocat américain de 67 ans qui envisageait de devenir l'Américain le plus âgé à atteindre le plus haut sommet du monde, avait expliqué dans la matinée que l'atmosphère s'était détériorée mardi sur le camp de base, certains alpinistes tentant de convaincre les sherpas de reprendre le travail.
     
    Un habitué des expéditions sur l'Everest, Tim Rippel, a relaté des faits similaires sur son blog.
     
    "Les esprits s'échauffent chez les guides sherpas qui donnent libre cours à leurs émotions", raconte Rippel qui organise des expéditions avec son agence Peak Freaks. "Les choses deviennent très compliquées ici, la tension, déjà élevée, monte encore".
     
    L'an dernier, une bagarre spectaculaire avait opposé des sherpas à trois alpinistes européens dans l'ascension du sommet.
     
    Deux alpinistes occidentaux, Russell Brice et Alan Crampton, qui dirigent les agences Himex et Altitude Junkies, ont quitté le camp de base pour tenter de faire progresser les négociations avec le gouvernement.
     
    "Ils ont quitté le camp pour rencontrer les autorités et négocier au nom des sherpas", a dit Trish Crampton, responsable administratif d'Altitude Junkies. "Ils essaient de faire avancer les choses".
     
    Les sherpas demandent en particulier au gouvernement de verser 10.000 dollars aux familles des guides tués ou de ceux blessés qui ne pourront plus travailler. Ils demandent aussi la prise en charge des soins des blessés.
     
    Les sherpas, du nom d'un groupe ethnique connu pour son aptitude aux métiers de la montagne, gagnent entre 3.000 et 6.000 dollars par saison mais sont mal couverts par leur assurance.
     
    Plus de 300 personnes, essentiellement des sherpas, sont morts sur les pentes du plus haut sommet du monde depuis la première ascension en 1953 par Edmund Hillary et Tenzing Norgay.
     
     
    Népal : une avalanche mortelle dans l’Everest tue seize sherpas VIDEO 
     
    Sur le web: Népal : une avalanche mortelle dans l’Everest tue seize sherpas
    Népal : une avalanche mortelle...Népal : une avalanche mortelle dans l’Everest tue seize sherpasen cours
    Népal : l’accident le plus...Népal : l’accident le plus meutrier de l’histoire de l’Everest tue seize sherpas
    L’hommage des sherpas à...L’hommage des sherpas à Katmandou
    Népal: procession funèbre pour...Népal: procession funèbre pour les sherpas tués par l'avalanche
    Douze Népalais tués dans...Douze Népalais tués dans l'avalanche la plus meurtrière de l'Everest
    AFP - Le JT, 1ère édition du...AFP - Le JT, 1ère édition du mardi 22 avril
    AFP - Le JT, 2e édition du mardi...AFP - Le JT, 2e édition du mardi 22 avril

    votre commentaire
  • Après l'accident sur l'Everest,

    les sherpas réticents à

    reprendre le travail

     

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-04-21T11:55:51+02:00" itemprop="datePublished" style="box-sizing: border-box;">

    21.04.2014 à 11h55

    </time> • Mis à jour le <time datetime="2014-04-21T12:46:21+02:00" itemprop="dateModified" style="box-sizing: border-box;">21.04.2014 à 12h46   </time>

    lien

    Abonnez-vous
    à partir de 1 €
     Réagir Classer

    Partager   google + linkedin pinterest

     

    <figure class="illustration_haut" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; position: relative;">

    Des secouristes népalais sortant un rescapé des décombres, le 18 avril au camp de base de l'Everest.

    </figure>

     

    Des guides népalais et des agences d'alpinisme ont annulé, lundi 21 avril, leur expédition sur les pentes de l'Everest après la mort vendredi dans une avalanche d'au moins treize Népalais. Des sherpas envisagent par ailleurs de suspendre leur participation aux ascensions du plus haut sommet du monde pour protester contre leurs revenus trop bas au vu des risques considérables pris pour transporter les équipements.

     

    Les corps de treize sherpas ont été extraits de la neige et trois autres seraient toujours ensevelis depuis l'avalanche survenue vendredi, l'accident le plus meurtrier de l'histoire de l'Everest. Neuf autres guides ont été sauvés alors que le groupe de sherpas transportait du matériel pour préparer l'ascension d'alpinistes internationaux en attente au camp de base de l'Everest.

    L'agence d'alpinisme américaine Alpine Ascents International, qui a perdu quatre sherpas dans l'accident et était sans nouvelle d'un cinquième, a décidé lundi d'annuler son expédition, selon le chef de ses sherpas. « Nous avons perdu cinq membres de notre équipe. Par respect pour eux, nous ne poursuivrons pas notre expédition », a dit Lakpa Rita Sherpa, qui a gravi 17 fois l'Everest.

     

    Adoptez un nouvel eco-geste :

    Adoptez un nouvel eco-geste :

    Rapportez-nous votre ancienne carte bancaire*, le Crédit Agricole** se charge de la recycler.

    « Cela a été l'un des jours les plus sombres, et tous ceux qui sont morts sont des sherpas, aussi, la plupart des autres guides ne veulent pas continuer », a-t-il dit depuis le camp de base. Une autre agence américaine, Discovery Channel, a également annulé son expédition après la perte de son équipe de sherpas, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

     

    <figure class="illustration_haut" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; position: relative;">

     Un portrait d'Ankaji Sherpa, l'un des guides népalais enseveli dans l'avalanche meurtrière du 18 avril.  

    </figure>

     

    « IL NE S'AGIT PAS DE METTRE FIN AUX EXPÉDITIONS »

    Plusieurs équipes toujours stationnées au camp de base réfléchissaient lundi à la suite à donner à leur expédition, mais nombre d'entre elles sont anéanties par la perte de ces treize hommes. Ang Tshering Sherpa, président de l'Association d'alpinisme du Népal, a indiqué que les sherpas voulaient que le gouvernement mette en place un fonds de soutien pour les guides et leurs familles.

    « Il ne s'agit pas de mettre fin aux expéditions, mais leurs demandes doivent êtresatisfaites », a dit Sherpa dont l'organisation représente les acteurs du tourisme népalais. Certains sherpas sont en colère contre la proposition du gouvernement de verser 40 000 roupies (400 dollars) pour les dépenses d'inhumation des victimes, jugeant qu'il s'agit d'un manque de respect.

    Les sherpas, du nom d'un groupe ethnique connu pour son aptitude aux métiers de la montagne, gagnent entre 3 000 et 6 000 dollars (2 100 et 4 200 euros) par saison. Les assurances-vie atteignent au maximum 10 000 dollars (7 200 euros).

    Cet accident met en lumière les risques pris par les sherpas qui transportent les tentes, apportent l'approvisionnement, réparent les échelles et fixent des cordes pour aider les alpinistes étrangers à atteindre le sommet qui culmine à 8 848 mètres. Ces annulations auront probablement un impact sur l'économie du Népal, pays pauvre de l'Himalaya, qui repose largement sur les recettes du tourisme.


    votre commentaire
  • <header style="margin: 0px; padding: 0px; font-size: 12px; vertical-align: top; color: rgb(19, 19, 19); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; background-color: rgb(255, 255, 255);">

    Le lion, roi d'une marche mondiale contre la "chasse en conserve"

      - Publié le <time datetime="2014-03-15T21:01" itemprop="datePublished" pubdate="" style="color: rgb(102, 102, 102); font-size: 11px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;">15/03/2014 à 21:01</time>

     

     

      lien
     
    3
     
    </header>
    <section class="col_article" style="margin: 0px 28px 0px 0px; padding: 0px; vertical-align: top; float: left; width: 190px;"> </section><media media-type="image" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"><media-reference data-location="#photo0" mime-type="" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"></media-reference></media>

    Chasser le lion comme le faisan d'élevage? Des défenseurs de la nature indignés ont manifesté samedi, en Afrique du Sud et ailleurs, pour que cesse la "chasse en conserve" de lions engraissés en cage, en plein essor selon ses détracteurs.

    "Dieu créateur de tout ce qui existe (...) nous Te prions pour les prédateurs qui détruisent Ta création, des animaux magnifiques", a murmuré au Cap une foule de plusieurs centaines de personnes, guidée par Mpho, la fille de Desmond Tutu.

    Agé de 82 ans, l'archevêque héros de la lutte anti-apartheid et champion de toutes les causes, y compris celle des animaux, n'a pas manifesté lui-même mais béni la mobilisation dans sa prière reprise en choeur: "Nous Te prions pour qu'ils parviennent à sauver toute la faune sauvage, mais en particulier les lions blancs".

    A des milliers de kilomètres, des manifestants se sont rassemblés à Abou Dhabi (150 à 200 personnes), mais aussi à Londres devant l'ambassade d'Afrique du Sud. Parmi ces derniers figurait Philip Mansbrige, directeur de l'association Care for the Wild, venu dire tout le mal qu'il pensait de la chasse au gros gibier en général et de la "chasse en conserve" en particulier: "pathétique et lâche", a-t-il lâché.

    La journée a faiblement mobilisé ailleurs mais suffisamment pour inquiéter l'association des chasseurs professionnels d'Afrique du Sud (Phasa), grand pays de safari chasseur.

    Les Sud-Africains courent surtout après des herbivores à belles cornes, tandis que les étrangers sont prêts à dépenser plus de 3.000 dollars par jour en moyenne (données 2012) pour se donner le frisson de la traque au gros gibier, qui nécessite des permis spéciaux.

    Le prix varie selon l'animal tué et une partie des revenus va à la préservation de la nature.

    Mais le business du lion de captivité "augmente", selon le mémorandum des manifestants adressé au gouvernement sud-africain, à l'Union européenne et la CITES, la Convention internationale de protection de la faune et de la flore sauvage.

    La majorité des lions d'Afrique du Sud, 5.000 à 8.000 selon les sources, vivent en cage.

    <media media-type="image" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"><media-reference data-location="#photo1" mime-type="" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"></media-reference></media>

    Ils sont "presque trois fois plus nombreux" que leur congénères évoluant en liberté, selon les organisateurs de la manifestation qui demandent l'interdiction de ces élevages.

    Affamés, relâchés dans un espace inconnu quelques jours avant la chasse, ils n'ont presque aucune chance d'échapper à leurs poursuivants.

    Cette chasse, baptisée en anglais "canned hunting" ou "chasse en conserve", est très lucrative

    - Ecoulé sous forme de gâteaux d'os -

    Les chasseurs sont essentiellement des Américains (55%) et des Européens (40%) fortunés, notamment Allemands, Français, Polonais, Finlandais, Autrichiens et Hongrois.

    <media media-type="image" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"><media-reference data-location="#photo2" mime-type="" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"></media-reference></media>

    En bout de chaîne, "les os de lion sont vendus au crime organisé en Asie qui payent 1.000 dollars la carcasse, usinée en Asie pour être écoulée en fraude sous la forme de gâteaux d'os de tigre à 1.000 dollars les 100 grammes", selon le mémorandum des manifestants.

    En début de chaîne, c'est une "menace croissante pour la survie des populations de lion à l'état sauvage en Afrique", selon eux.

    Drew Abrahamson, 43 ans, qui manifestait à Johannesburg avec environ 3.000 personnes, a expliqué à l'AFP le cycle contre-nature infligé selon elle aux lions.

    "Ca commence par des lionceaux caressés par les visiteurs. Les petits sont arrachés à leur mère pour ça", a-t-elle dit. "Ensuite ils deviennent trop grands et sont utilisés pour des ballades à pied (quand ils ont moins d'un an). Quand ils deviennent trop dangereux, on les fait grandir, notamment les mâles, relâchés ensuite pour les chasseurs. Ceux-ci peuvent tirer tout près car les lions sont domptés".

    Des lions sauvages sont capturés au Botswana pour rafraîchir le patrimoine génétique des lions domestiques (qui échappent aux règles de la CITES). Or, pour un lion mâle prélevé dans la nature, au moins sept meurent car les autres mâles viennent supprimer ses petits.

     

    votre commentaire
  • « Montrez ce que Ianoukovitch

    et Poutine font à notre peuple ! »

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-02-20T15:03:26+01:00" itemprop="datePublished">20.02.2014 à 15h03</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-02-20T16:27:34+01:00" itemprop="dateModified">20.02.2014 à 16h27</time> | Par

    lien 

    Partager google + linkedin pinterest

     

     

    <figure class="illustration_haut"> Des combattants tués à Kiev, le 20 février. </figure>

     

     

    Devant la poste centrale de Kiev, non loin des toilettes de fortune dégageant une odeur asphyxiante, huit corps ont été posés à même le sol. Huit des 35 victimes – selon le décompte provisoire du ministère de la santé – dans les rangs des combattants de Maïdan, après l'offensive improvisée de ce matin. Plus de 290 personnes ont été hospitalisées. Pour quelques centaines de mètres repris, le prix à payer donne le tournis.

    Suivez la situation en direct : au moins 100 morts à Kiev jeudi

    Les corps sont enroulés dans des couvertures. Un papier dérisoire repose sur leur torse, retenu par un caillou, un gros éclat de l'un des milliers de pavés arrachés aux trottoirs. La feuille énonce l'identité et la date de naissance des victimes. « Montrez ce que Ianoukovitch et Poutine font à notre peuple ! », crie une femme, avant de tourner les talons. Deux prêtres prient pour les  martyrs. « Gloire aux héros », murmure un combattant, tandis qu'un autre décide de découvrir les morts. Tués quelques heures plus tôt, leur pâleur est glaçante et le sang séché.

    « J'ESPÈRE QUE MA FEMME EST FIÈRE DE MOI »

    Andriy Malkiv sanglote, le visage noirci. Ce combattant de 27 ans est originaire de Lviv, dans l'Ouest frondeur. Son oncle, Andriy Begdalovitch, 42 ans, est l'une des victimes à nos pieds. Il avait deux filles. Les deux hommes étaient en première ligne, de bon matin, parmi des centaines d'autres. « On a avancé de façon spontanée quand les Berkout ont commencé à reculer, dit le survivant. On voulait reconquérir une partie de notre territoire et saisir le palais d'Octobre, pour pouvoir y loger les nôtres. »

    Lire les reportages de notre envoyé spécial : Les policiers, « prises de guerre  » à Maïdan et Aux urgences de Kiev, des volontaires se mobilisent

    L'oncle a été visé par un sniper. Un tir précis. La balle a évité le bouclier de fortune, est entrée trois centimètres au-dessus de son gilet pare-balles, puis est ressortie dans son dos en traversant ce même gilet. « Il est tombé la main sur le cœur en disant : “J'ai mal” », murmure Andriy. Dans la vie normale, le jeune homme est vigile dans un supermarché de Lviv. Il s'agit de son cinquième séjour dans la capitale pour défendre Maïdan, au sein des groupes d'autodéfense. « J'espère que ma femme est fière de moi », dit-il quand on l'interroge sur sa famille.

    OPÉRÉS SUR DES TABLES DE BUREAU


    Des manifestants se font tirer dessus sur la... par lemondefr

    Le nombre important de victimes et de blessés, après les affrontements de la matinée, a déclenché une nouvelle mobilisation générale dans les services médicaux. Le lieu de soin le plus avancé est le bâtiment de la poste centrale. Les corps des morts ont été pour certains amenés à l'hôtel Ukraine, sur les hauteurs de Maïdan, d'autres ici.

     

    « Ils ont été tués par balle, touchés au cou, à la poitrine ou à la tête », raconte Arseni, chirurgien volontaire de 27 ans, originaire de Lviv, qui s'affaire dans le bâtiment. Ici, on pratique toutes les interventions d'urgence et les premiers soins, sur des tables de bureau, avant d'évacuer les blessés vers les hôpitaux. Des volontaires ont amené des cartons d'eau minérale et des sacs de médicaments. La solidarité est à la hauteur du sacrifice tragique consenti par les combattants les plus résolus.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique