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"J'ai fait ce dessin parce qu'une des recettes du dessin de presse, c'est de mêler deux choses qui n"ont apparemment rien à voir. Ce qui m'attriste le plus, c'est que parmi les jeunes qui ont voté Front national, si ils vivent en paix, beaucoup doivent ignorer que c'est grace à l'Europe" dit Nicolas Vadot.
Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-04-21T11:55:51+02:00" itemprop="datePublished" style="box-sizing: border-box;">
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Les corps de treize sherpas ont été extraits de la neige et trois autres seraient toujours ensevelis depuis l'avalanche survenue vendredi, l'accident le plus meurtrier de l'histoire de l'Everest. Neuf autres guides ont été sauvés alors que le groupe de sherpas transportait du matériel pour préparer l'ascension d'alpinistes internationaux en attente au camp de base de l'Everest.
L'agence d'alpinisme américaine Alpine Ascents International, qui a perdu quatre sherpas dans l'accident et était sans nouvelle d'un cinquième, a décidé lundi d'annuler son expédition, selon le chef de ses sherpas. « Nous avons perdu cinq membres de notre équipe. Par respect pour eux, nous ne poursuivrons pas notre expédition », a dit Lakpa Rita Sherpa, qui a gravi 17 fois l'Everest.
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« Cela a été l'un des jours les plus sombres, et tous ceux qui sont morts sont des sherpas, aussi, la plupart des autres guides ne veulent pas continuer », a-t-il dit depuis le camp de base. Une autre agence américaine, Discovery Channel, a également annulé son expédition après la perte de son équipe de sherpas, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
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« IL NE S'AGIT PAS DE METTRE FIN AUX EXPÉDITIONS »
Plusieurs équipes toujours stationnées au camp de base réfléchissaient lundi à la suite à donner à leur expédition, mais nombre d'entre elles sont anéanties par la perte de ces treize hommes. Ang Tshering Sherpa, président de l'Association d'alpinisme du Népal, a indiqué que les sherpas voulaient que le gouvernement mette en place un fonds de soutien pour les guides et leurs familles.
« Il ne s'agit pas de mettre fin aux expéditions, mais leurs demandes doivent êtresatisfaites », a dit Sherpa dont l'organisation représente les acteurs du tourisme népalais. Certains sherpas sont en colère contre la proposition du gouvernement de verser 40 000 roupies (400 dollars) pour les dépenses d'inhumation des victimes, jugeant qu'il s'agit d'un manque de respect.
Les sherpas, du nom d'un groupe ethnique connu pour son aptitude aux métiers de la montagne, gagnent entre 3 000 et 6 000 dollars (2 100 et 4 200 euros) par saison. Les assurances-vie atteignent au maximum 10 000 dollars (7 200 euros).
Cet accident met en lumière les risques pris par les sherpas qui transportent les tentes, apportent l'approvisionnement, réparent les échelles et fixent des cordes pour aider les alpinistes étrangers à atteindre le sommet qui culmine à 8 848 mètres. Ces annulations auront probablement un impact sur l'économie du Népal, pays pauvre de l'Himalaya, qui repose largement sur les recettes du tourisme.
<header style="margin: 0px; padding: 0px; font-size: 12px; vertical-align: top; color: rgb(19, 19, 19); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; background-color: rgb(255, 255, 255);">
- Publié le <time datetime="2014-03-15T21:01" itemprop="datePublished" pubdate="" style="color: rgb(102, 102, 102); font-size: 11px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;">15/03/2014 à 21:01</time>
À la une du Point.fr
Par Jean Guisnel
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Chasser le lion comme le faisan d'élevage? Des défenseurs de la nature indignés ont manifesté samedi, en Afrique du Sud et ailleurs, pour que cesse la "chasse en conserve" de lions engraissés en cage, en plein essor selon ses détracteurs.
"Dieu créateur de tout ce qui existe (...) nous Te prions pour les prédateurs qui détruisent Ta création, des animaux magnifiques", a murmuré au Cap une foule de plusieurs centaines de personnes, guidée par Mpho, la fille de Desmond Tutu.
Agé de 82 ans, l'archevêque héros de la lutte anti-apartheid et champion de toutes les causes, y compris celle des animaux, n'a pas manifesté lui-même mais béni la mobilisation dans sa prière reprise en choeur: "Nous Te prions pour qu'ils parviennent à sauver toute la faune sauvage, mais en particulier les lions blancs".
A des milliers de kilomètres, des manifestants se sont rassemblés à Abou Dhabi (150 à 200 personnes), mais aussi à Londres devant l'ambassade d'Afrique du Sud. Parmi ces derniers figurait Philip Mansbrige, directeur de l'association Care for the Wild, venu dire tout le mal qu'il pensait de la chasse au gros gibier en général et de la "chasse en conserve" en particulier: "pathétique et lâche", a-t-il lâché.
La journée a faiblement mobilisé ailleurs mais suffisamment pour inquiéter l'association des chasseurs professionnels d'Afrique du Sud (Phasa), grand pays de safari chasseur.
Les Sud-Africains courent surtout après des herbivores à belles cornes, tandis que les étrangers sont prêts à dépenser plus de 3.000 dollars par jour en moyenne (données 2012) pour se donner le frisson de la traque au gros gibier, qui nécessite des permis spéciaux.
Le prix varie selon l'animal tué et une partie des revenus va à la préservation de la nature.
Mais le business du lion de captivité "augmente", selon le mémorandum des manifestants adressé au gouvernement sud-africain, à l'Union européenne et la CITES, la Convention internationale de protection de la faune et de la flore sauvage.
La majorité des lions d'Afrique du Sud, 5.000 à 8.000 selon les sources, vivent en cage.
<media media-type="image" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"><media-reference data-location="#photo1" mime-type="" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"></media-reference></media>Ils sont "presque trois fois plus nombreux" que leur congénères évoluant en liberté, selon les organisateurs de la manifestation qui demandent l'interdiction de ces élevages.
Affamés, relâchés dans un espace inconnu quelques jours avant la chasse, ils n'ont presque aucune chance d'échapper à leurs poursuivants.
Cette chasse, baptisée en anglais "canned hunting" ou "chasse en conserve", est très lucrative
- Ecoulé sous forme de gâteaux d'os -
Les chasseurs sont essentiellement des Américains (55%) et des Européens (40%) fortunés, notamment Allemands, Français, Polonais, Finlandais, Autrichiens et Hongrois.
<media media-type="image" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"><media-reference data-location="#photo2" mime-type="" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"></media-reference></media>En bout de chaîne, "les os de lion sont vendus au crime organisé en Asie qui payent 1.000 dollars la carcasse, usinée en Asie pour être écoulée en fraude sous la forme de gâteaux d'os de tigre à 1.000 dollars les 100 grammes", selon le mémorandum des manifestants.
En début de chaîne, c'est une "menace croissante pour la survie des populations de lion à l'état sauvage en Afrique", selon eux.
Drew Abrahamson, 43 ans, qui manifestait à Johannesburg avec environ 3.000 personnes, a expliqué à l'AFP le cycle contre-nature infligé selon elle aux lions.
"Ca commence par des lionceaux caressés par les visiteurs. Les petits sont arrachés à leur mère pour ça", a-t-elle dit. "Ensuite ils deviennent trop grands et sont utilisés pour des ballades à pied (quand ils ont moins d'un an). Quand ils deviennent trop dangereux, on les fait grandir, notamment les mâles, relâchés ensuite pour les chasseurs. Ceux-ci peuvent tirer tout près car les lions sont domptés".
Des lions sauvages sont capturés au Botswana pour rafraîchir le patrimoine génétique des lions domestiques (qui échappent aux règles de la CITES). Or, pour un lion mâle prélevé dans la nature, au moins sept meurent car les autres mâles viennent supprimer ses petits.
Le Monde.fr | <time datetime="2014-02-20T15:03:26+01:00" itemprop="datePublished">20.02.2014 à 15h03</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-02-20T16:27:34+01:00" itemprop="dateModified">20.02.2014 à 16h27</time> | Par Piotr Smolar (Kiev, envoyé spécial)
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Suivez la situation en direct : au moins 100 morts à Kiev jeudi
Les corps sont enroulés dans des couvertures. Un papier dérisoire repose sur leur torse, retenu par un caillou, un gros éclat de l'un des milliers de pavés arrachés aux trottoirs. La feuille énonce l'identité et la date de naissance des victimes. « Montrez ce que Ianoukovitch et Poutine font à notre peuple ! », crie une femme, avant de tourner les talons. Deux prêtres prient pour les martyrs. « Gloire aux héros », murmure un combattant, tandis qu'un autre décide de découvrir les morts. Tués quelques heures plus tôt, leur pâleur est glaçante et le sang séché.
« J'ESPÈRE QUE MA FEMME EST FIÈRE DE MOI »
Andriy Malkiv sanglote, le visage noirci. Ce combattant de 27 ans est originaire de Lviv, dans l'Ouest frondeur. Son oncle, Andriy Begdalovitch, 42 ans, est l'une des victimes à nos pieds. Il avait deux filles. Les deux hommes étaient en première ligne, de bon matin, parmi des centaines d'autres. « On a avancé de façon spontanée quand les Berkout ont commencé à reculer, dit le survivant. On voulait reconquérir une partie de notre territoire et saisir le palais d'Octobre, pour pouvoir y loger les nôtres. »
Lire les reportages de notre envoyé spécial : Les policiers, « prises de guerre » à Maïdan et Aux urgences de Kiev, des volontaires se mobilisent
L'oncle a été visé par un sniper. Un tir précis. La balle a évité le bouclier de fortune, est entrée trois centimètres au-dessus de son gilet pare-balles, puis est ressortie dans son dos en traversant ce même gilet. « Il est tombé la main sur le cœur en disant : “J'ai mal” », murmure Andriy. Dans la vie normale, le jeune homme est vigile dans un supermarché de Lviv. Il s'agit de son cinquième séjour dans la capitale pour défendre Maïdan, au sein des groupes d'autodéfense. « J'espère que ma femme est fière de moi », dit-il quand on l'interroge sur sa famille.
OPÉRÉS SUR DES TABLES DE BUREAU
Des manifestants se font tirer dessus sur la... par lemondefr
Le nombre important de victimes et de blessés, après les affrontements de la matinée, a déclenché une nouvelle mobilisation générale dans les services médicaux. Le lieu de soin le plus avancé est le bâtiment de la poste centrale. Les corps des morts ont été pour certains amenés à l'hôtel Ukraine, sur les hauteurs de Maïdan, d'autres ici.
« Ils ont été tués par balle, touchés au cou, à la poitrine ou à la tête », raconte Arseni, chirurgien volontaire de 27 ans, originaire de Lviv, qui s'affaire dans le bâtiment. Ici, on pratique toutes les interventions d'urgence et les premiers soins, sur des tables de bureau, avant d'évacuer les blessés vers les hôpitaux. Des volontaires ont amené des cartons d'eau minérale et des sacs de médicaments. La solidarité est à la hauteur du sacrifice tragique consenti par les combattants les plus résolus.