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    Mariage pour tous : Erwann Binet pris à parti

    par des militants d'extrême-droite

    le Samedi 6 Avril 2013 à 18:06  
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    Erwann Binet, le rapporteur du projet de loi sur le mariage pour tous, a décidé d'annuler ses déplacements des prochains jours, des débats prévus pour discuter du texte à travers la France. Vendredi soir, il a été pris à parti par des militants d'extrême-droite à Saint-Étienne.

    Alexandre GABRIAC @Gabriac

    pic.twitter.com/IVGODgCsRK

     

    Parmi les opposants au mariage homosexuel présents à Saint-Étienne, des militants nationalistes © Maxppp

    "La France aux Français", "Hollande démission"... Les slogans qui ont accueilli Erwann Binet vendredi soir à la faculté de Saint-Étienne (Loire) ne laissent aucun doute quant à l'orientation politique des militants. Certains participants à ce débat autour du mariage pour tous avaient décidé de se faire entendre. Parmi eux, une poignée de militants des Jeunesses nationalistes, dont le fondateur du mouvement, Alexandre Gabriac, exclu du Front national en 2011 après la diffusion d'une photo le montrant en train d'effectuer un salut nazi. Il a lui-même posté sur son compte Twitter une photo du débat qui a donc dégénéré vendredi soir.

    Pour Erwann Binet, rapporteur socialiste du projet de loi, déjà pris à parti par des opposants le 26 mars dernier à Saint-Quentin-en-Yvelines, c'en est trop.

    "Je n'ai pas l'intention de refaire d'autres débats dans l'immédiat. Je le regrette vivement, mais il n'est pas possible de continuer dans ces conditions, il faut que les opposants se resaisissent." (Erwann Binet)

    Le député de l'Isère a donc décidé d'annuler les autres débats prévus dans les prochains jours, et notamment celui prévu à Grenoble lundi, à l'Institut d'études politiques.


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    Municipales à Paris: Dati ne veut pas

    "ajouter de la division à la division" à l'UMP

    Par , publié le <time datetime="2013-04-05 11:38:24" itemprop="datePublished" pubdate="">05/04/2013 à 11:38</time><time datetime="" itemprop="dateModified"></time>

    Candidate aux primaires UMP pour la mairie de Paris mais distancée dans les sondages, Rachida Dati a tenté de

    ménager Nathalie Kosciusko-Morizet... et Jean Tibéri, ce vendredi sur BFMTV. Compliqué. 

    <aside class="toolbar"> </aside> <figure class="ouverture"> Municipales à Paris: Dati ne veut pas "ajouter de la division à la division" à l'UMP <figcaption>

    A l'UMP, Rachida Dati ira "jusqu'au bout" dans la bataille pour la mairie de Paris en 2014...

    AFP PHOTO /JOEL SAGET

    </figcaption> </figure> </header>

    "Paris est gagnable" par la droite face à Anne Hidalgo (PS), a estimé Rachida Dati, ce vendredi matin sur BFMTV. Par la droite, oui, mais par quel candidat UMP aux municipales à Paris en 2014? Consciente que Nathalie Kosciusko-Morizet la devance largement dans les derniers sondages, la maire du VIIe arrondissement de Paris joue la carte de l'union avec la favorite, tout en évitant de se mettre à dos Jean Tibéri.  

     

    "J'irai jusqu'au bout. Beaucoup suggèrent qu'avec Nathalie Kosciusko-Morizet nous fassions campagne ensemble, parce que Paris est gagnable (...) si on est volontaires, si on est unies, avec un vrai projet qui répond aux préoccupations des Parisiens, alors oui je pense que l'on peut gagner. Nous ferons les primaires, et j'espère que ça n'est pas un moyen d'éliminer, c'est un moyen de sélectionner pour unir nos forces", a ajouté Rachida Dati, qui critiquait pourtant récemment leur "opacité" et leur "inéquité".  

    <aside class="encadre encadre_quote right">

    Vous ne trouvez pas que j'ai assez d'emmerdes? 

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    Cette "union" de l'UMP parisienne qu'elle imagine inclue-t-elle Jean Tibéri, en froid avec NKM? Cette dernière "a choisi la division" en affirmant qu'elle ne souhaitait pas voir le maire du Ve arrondissement briguer un nouveau mandat, alors qu'il reste englué dans l'affaire des faux électeurs. Rachida Dati, elle, assure avoir "des relations cordiales avec Jean Tibéri ... Il a fait un recours, attendons l'issue du recours. On ne va pas ajouter de la division à la division. Mon sentiment est que la condamnation n'est pas définitive".  

    Quant aux propos de NKM, ils ne sont "pas critiquable " selon elle car "elle ne parle pas de Jean Tibéri". Pourtant si. "Je l'ai dit, sur les listes que je proposerai il n'y aura pas de candidat sous le coup de condamnation importante. Jean Tiberi a déposé un pourvoi en cassation mais une condamnation comportant une peine d'inéligibilité est naturellement importante", avait déclaré NKM au quotidien Direct Matin, mi-mars. Poussée par Jean-Jacques Bourdin, Rachida Dati a finalement refusé de choisir. "Je ne vais pas commenter. Vous ne trouvez pas que j'ai assez d'emmerdes?"  


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  • L’UMP propose une amnistie fiscale en pleine

    affaire Cahuzac. Mais pourquoi ?

     Alors que nous sommes en pleine affaire Cahuzac, des députés UMP n’ont pas mieux à proposer qu’une amnistie fiscale pour ceux qui rapatrient leur argent pour l’investir en France.
     
    Cette proposition de loi a été déposée le 28 mars, avant que l’ancien ministre du Budget n’avoue détenir un compte bancaire à l’étranger depuis 20 ans, mais tout de même après sa démission le 19 mars suite à l’ouverture d’une information judiciaire sur ces faits.
     
    Ce texte, dont l’initiateur est le député UMP de la Loire Dino Cinieri, s’inspire du dispositif d’amnistie fiscale mis en place en 2009 en Italie sous l’impulsion de Silvio Berlusconi « afin de permettre aux contribuables italiens de rapatrier les capitaux placés à l’étranger, le plus souvent à l’insu du fisc ».
     
    Un bien joli modèle.
     
    Mais quel mouche a pu piquer ce député de l’opposition en pleine affaire Cahuzac ?
    A quel jeu joue-t-il ?
     
    On a peut-être un début de réponse en lisant l’entretien qu’a accordé au Monde Diplomatique le professeur de finance Eric Vernier, qui est aussi l’auteur de « Techniques de blanchiment et moyens de lutte ».
     
    En effet lorsqu’on lui demande s’il existe d’autres hommes hommes politiques français qui ont des avoirs non déclarés placés en Suisse, il répond : « Il n’y a pas si longtemps, nous avons eu l’affaire Florence Lamblin, élue verte parisienne qui blanchissait la fraude fiscale de son grand-père en Suisse avec l’argent de la drogue. Nous avons actuellement des affaires en cours, plutôt dans le camp de droite. Tout cela donne malheureusement du grain à moudre à tous ceux qui brandissent le fameux « tous pourris ». Et je pense que le danger de ces délits se situe à ce niveau. C’est un danger pour la République, un danger pour la démocratie. »
     
    On comprend mieux l’empressement de la droite à vouloir une amnistie fiscale alors que certains d’entre eux sont dans le viseur. On comprend mieux aussi pourquoi ils soutenaient avec virulence Cahuzac contre Médiapart au début de cette affaire.
     
    On comprend mieux aussi au travers de tous ces hommes politiques qui auraient des comptes en Suisse, pourquoi il est impossible pour eux de s’attaquer à l’évasion fiscale et les dizaines de milliards qui échappent ainsi aux caisses de l’Etat.
     
    Eh oui, ils ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis, surtout lorsque celle-ci se trouve dans un paradis fiscal. A la place on préfère taxer le pauvre type qui bosse pour un salaire de misère.
     
    En ce 4 avril, jour du 45ème anniversaire de l’assassinat de Martin Luther King, faisons un rêve.
     
    Que tous les Cahuzac de droite et de gauche soient démasqués, que leurs biens soient confisqués, qu’ils soient condamnés à de la prison ferme, qu’ils soient à jamais bannis du monde politique, et que des hommes et des femmes intègres remplacent cette caste totalement corrompue.

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  • Affaire Cahuzac: Copé demande si Hollande et Ayrault «étaient au courant et s’ils ont couvert ces faits»

    Créé le 02/04/2013 à 18h07 -- Mis à jour le 02/04/2013 à 19h17
    <aside>Jean-François Copé, le 29 mars 2013.

    Jean-François Copé, le 29 mars 2013. WITT/SIPA

    </aside>

    REACTIONS - A peine les aveux de Jérôme Cahuzac formulés, majorité et opposition ont commenté la mise en examen de l'ex-ministre...

     «Les bras m’en tombent, je n'ai pas de mots». Arnaud Montebourg s’est montré abasourdi ce mardi, après les aveux de Jérôme Cahuzac, qui a reconnu avoir possédé un compte à l’étranger. Et il n’est pas le seul.  «Je suis stupéfait que Jérôme Cahuzac ait pu mentir au président de la République, à l'Assemblée nationale, aux socialistes et aux Francais sur ces faits inconcevables, niés de façon injustifiable», a réagi Harlem Désir, le premier secrétaire du Parti socialiste.

    Dans la majorité, des députés ont rapidement tweeté leur désarroi: Axelle Lemaire, élue des Français d’Europe du Nord a ainsi estimé que «l'expression 'coup de massue' (prenait) tout son sens».

    Avec les aveux de Cahuzac, l'expression 'coup de massue' prend tout son sens. Maintenant va arriver la lame de fond #découragement

    — Axelle Lemaire (@axellelemaire) April 2, 2013

    >> François Hollande: Cahuzac a «commis une impardonnable faute morale»

    «Chirac disait que ‘les merdes, ça vole en escadrille’. Ben on y est là», a commenté de son côté Philippe Bies, député du Bas-Rhin, reprenant une expression de l’ancien président.

    «On avait un ministre du Budget qui était censé chasser la fraude fiscale et qui ne le faisait pas. Et maintenant on va chercher quelques milliards dans les allocations familiales?» s'est énervé le socialiste Gérad Filoche dur LCI. «Mais de qui se moque-t-on?», a demandé ce membre du bureau national du PS, ému aux larmes, disant «ne pas pourvoir supporter ça».

    «Où s'arrête la chaîne du mensonge?»

     Les députés écologistes se sont quant à eux dit «écoeurés devant un tel comportement indigne d’un responsable politique». Dans un communiqué, les deux co-présidents du groupe à l'Assemblée, Barabara Pompili et François de Rugy, ré-affirment (leur) confiance dans la Justice française afin qu’elle fasse toute la lumière dans cette affaire et qu’elle soit extrêmement rigoureuse dans la sanction de tels agissements».

    «Où s'arrête la chaîne du mensonge?» s'est interrogé Jean-Luc Mélenchon, qui se demande: «Qui savait et n'a rien dit?»

    «Ce mensonge signe définitivement la fin de la gauche morale»

    L’opposition a également vite dégainé. Jean-François Copé a écrit dans un communiqué avoir appris «avec stupeur» le «terrible aveu de Jérôme Cahuzac». Selon le président de l'UMP «ce mensonge signe définitivement la fin de la gauche morale et donneuse de leçons. François Hollande nous annonçait une "République exemplaire". Quel crédit accorder désormais à son équipe gouvernementale ?», demande-t-il avant d'ajouter que «la question qui se pose désormais est de savoir si le Président de la République, le Premier ministre et les membres du Gouvernement étaient au courant et s’ils ont couvert ces faits». Copé estime que François Hollande «doit prendre ses responsabilités face à ce mensonge d’Etat et s’en expliquer lui-même devant les Français».

    Christian Jacob, le chef de file des députés UMP a quant à lui déclaré «avoir du mal à imaginer que Hollande et Ayrault n'aient pas été au courant».

    «A un jour près, on aurait pensé a un #poissondavril», a ironisé l’UMP Lionel Tardy, tandis que son collègue Eric Ciotti s’est ému du fait que «les grandes leçons de morale du candidat Hollande» étaient «bien loin». «Jamais un pouvoir a été aussi peu irréprochable», a écrit l’élu. «Le chef de la caserne des pompiers était bien le pyromane!» a estimé le député Nicolas Dupont-Aignan, ajoutant que «c'est une honte pour la Republique».

    Le chef de la caserne des pompiers était bien le pyromane ! C'est une honte pour la Republique. #cahuzac

    — Dupont-Aignan (@dupontaignan) April 2, 2013
    E.O.

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-04-02T18:05" itemprop="datePublished" pubdate=""> 02/04/2013 à 18:05</time>

    L'ex-ministre du Budget peut retrouver son siège de député du Lot-et-Garonne le 20 avril. Il a été mis en examen mardi pour blanchiment de fraude fiscale.

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    Le porte-parole des députés UDI, Jean-Christophe Lagarde, a demandé mardi que Jérôme Cahuzac soit exclu du PS et ne puisse pas redevenir député. "C'est une affaire exceptionnellement grave pour le PS, pour le gouvernement, pour le chef de l'État", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée, après la mise en examen de l'ex-ministre du Budget pour blanchiment de fraude fiscale.

     

    En théorie, Jérôme Cahuzac peut retrouver son siège de député du Lot-et-Garonne un mois après sa démission du gouvernement, soit le 20 avril. Son suppléant siège à la commission de la Défense. "M. Cahuzac doit redevenir député dans 15 jours, il est évident que le PS doit à la fois exclure M. Cahuzac et exiger sa démission", a ajouté le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis). "Comment revenir à l'Assemblée alors que le président lui a confié un des portefeuilles les plus importants de la République, ministre du Budget, chargé de traquer les fraudeurs fiscaux alors qu'il en était lui-même un ?" a-t-il ajouté. "Quelle faute de jugement du président !" a-t-il commenté. "Pourquoi au mois de décembre le président a voulu le faire démissionner ?" a-t-il ajouté. "Le président et le chef du gouvernement doivent s'expliquer", a-t-il poursuivi.

    Charles de Courson, député UDI membre de la commission des Finances, a aussi déclaré qu'il trouverait "logique" que M. Cahuzac ne retrouve pas son siège de député. "Ce qui est terrible, c'est qu'une partie de la classe politique ment sciemment, et ils croient qu'ils vont s'en tirer, mais non !" a-t-il dit.


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