• Juppé-Sarkozy : « Le match a commencé »

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-09-21T11:33:57+02:00" itemprop="datePublished">21.09.2014 à 11h33</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-09-21T11:50:44+02:00" itemprop="dateModified">21.09.2014 à 11h50</time>

    lien Alain Juppé (au premier plan) et Nicolas Sarkozy, en novembre 2011, à Bordeaux.
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    Alain Juppé ira « jusqu'au bout » de sa candidature à la primaire de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) pour la présidentielle. Invité du « Grand Rendez-vous » i-Télé - Europe 1 - Le Monde dimanche 21 septembre, le maire de Bordeaux a confié qu'avec le retour officiel de Nicolas Sarkozy, « le match »pour 2017 « a[vait] commencé ».

    Depuis vendredi et le message Facebook de l'ancien président, nombre d'adversaires politiques de l'ancien président tentent au contraire de persuaderque son retour ne change « rien », selon le terme du premier ministre, Manuel Valls.

    Dans le Journal du dimanche, M. Sarkozy évoque les problèmes judiciaires de l'ancien premier ministre (1995-1997), condamné en 2004 à dix ans d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. « En matière d'ennuis judiciaires il vaut mieux ne pas se livrer à un match », rétorque Alain Juppé. Nicolas Sarkozy voit en effet son nom apparaître dans une dizaine de procédures judiciaires.

    Lire (édition abonnés) : Le retour de Nicolas Sarkozy sous la menace de plusieurs affaires

    « QUAND JE ME RASE, JE NE PENSE PAS À NICOLAS SARKOZY »

    « Je me réjouis qu'il soit candidat, avec d'autres », a par ailleurs affirmé M. Juppé, ajoutant ainsi son nom à la liste des réactions favorables au sein de l'UMP, dont Nicolas Sarkozy a annoncé vouloir changer le nom dans le Journal du dimanche :

    « Vous pensez que quelqu'un a été surpris [par son retour] ? », a lancé M. Juppé. Le cofondateur du parti a ensuite voulu évoquer d'autres sujets, en admettant malgré tout qu'il regarderait le 20 Heures de France 2 qui recevra M. Sarkozy, dimanche.

    « Je ne vais pas passer mon temps à me positionner par rapport à Nicolas Sarkozy (…) Quand je me rase tous les matins, je ne pense pas à Nicolas Sarkozy. »

    Appelant les déçus du socialisme à se rapprocher de lui, M. Juppé a conclu en se positionnant comme le candidat rassembleur « de la droite au centregauche ».


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    Nicolas Sarkozy tiendra son meeting de retour jeudi soir à Lambersart

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    PUBLIÉ LE 19/09/2014 - MIS À JOUR LE 19/09/2014 À 19:23    lien

     PAR MATTHIEU DELCROIX AVEC DOMINIQUE SERRA

     

     

    Nicolas Sarkozy a annoncé son retour en politique et sa candidature à la présidence de l’UMP ce vendredi après-midi. Il tiendra son premier meeting de campagne jeudi prochain, à 18 h, à Lambersart, a annoncé le député-maire du Touquet, Daniel Fasquelle. Gérald Darmanin, député-maire de Tourcoing sera porte-parole de cette campagne.

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Nicolas Sarkozy lors d’une visite à Tourcoing. PHOTO ARCHIVES PATRICK JAMES, LA VOIX DU NORD.

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    Le premier meeting de campagne de Nicolas Sarkozy aura lieu jeudi prochain, à 18 h, à Lambersart, probablement salle Pierre-de-Coubertin. Une salle située dans le quartier populaire du Pacot, et qui pourrait accueillir un petit millier de personnes. La rumeur a couru toute la journée, ce vendredi. Elle vient d’être confirmée par le patron de la fédération UMP du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, qui a annoncé sur le réseau social Twitter : « Venez nombreux pour le premier grand meeting dans notre belle région à Lambersart jeudi prochain à 18 h. »

    Le député-maire de Lambersart, Marc-Philippe Daubresse, refuse encore pour sa part de confirmer cette information, mais le doute n’est plus permis. Cette annonce intervient deux heures après l’annonce officielle de la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP.

    Plusieurs rumeurs avaient circulé concernant la ville qui pourrait accueillir ce premier meeting. Tourcoing avait d’abord été évoqué, ville du jeune député-maire Gérald Darmanin, qui sera porte-parole de Nicolas Sarkozy. Mais cette hypothèse avait été écartée. Restait Marcq-en-Barœul ou Lambersart. Deux villes dirigées par de fidèles soutiens de l’ancien président de la République.

     

    Beaucoup de soutiens dans la région

    Le député-maire de Lambersart, Marc-Philippe Daubresse, également patron de l’UMP dans le Nord, a rencontré Nicolas Sarkozy en tête-à-tête il y a une dizaine de jours, dans ses bureaux parisiens. Quant au député-maire de Marcq-en-Barœul, Bernard Gérard, il vient justement de lancer, jeudi soir, le comité de soutien de Nicolas Sarkozy dans le Nord. Preuve qu’une dynamique est en cours dans la région, le comité de soutien pour lePas-de-Calais va être lancé ce vendredi soir, à Saint-Omer, par Daniel Fasquelle, député-maire du Touquet, et Natacha Bouchart, sénatrice-maire de Calais.

    Pourquoi ce choix du Nord ? Parce que le département n’est pas concerné par les élections sénatoriales, a avancé « Le Parisien » ce vendredi matin. Mais aussi, sûrement, pour délivrer un signe en vue des élections régionales de 2015, où la lutte avec la présidente du Front National, Marine Le Pen, s’annonce très serrée.

     

    Sarkozy, le retour

    Le lancement de la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP se préparait dans le plus grand secret. Il a devancé sa participation au JT de France 2, dimanche soir, par une annonce sur Facebook vendredi après-midi. Une tribune aurait également été préparée pour la presse régionale, qui pourrait être publiée dans les prochains jours.


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  • Frédéric Péchenard: L’ex-patron de la police directeur de campagne de Sarkozy

     

    Créé le 19/09/2014 à 17h15 -- Mis à jour le 19/09/2014 à 18h32
    <aside>Frédéric Péchenard et Nicolas Sarkozy à Toulouse en 2012.

    Frédéric Péchenard et Nicolas Sarkozy à Toulouse en 2012. J-P.MULLER / AFP

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    POLITIQUE - Alors que Nicolas Sarkozy a annoncé sa candidature à la présidence de l'UMP, Frédéric Péchenard devient son directeur de campagne...

    L’ancien flic confirme son virage vers la politique. Après avoir mené campagne aux côtés de NKM pour ravir la capitale à la gauche, Frédéric Péchenard va s’embarquer pour une nouvelle bataille électorale. Nicolas Sarkozy, qui vient d’annoncer sur sa page Facebook sa candidature à la présidence de l’UMP, a choisi l’ancien directeur général de la police nationale pour prendre les commandes de sa campagne.

    Enfance bourgeoise près de Sarkozy

    Issu de la bourgeoisie parisienne, Péchenard grandit auprès de ses parents avocats dans l'hôtel particulier familial où il vit toujours, situé rue de Fortuny dans le 17e arrondissement de la capitale. Il fréquente le lycée Carnot au côté d’un certain Nicolas Sarkozy, dont il est voisin. Plus jeune que ce dernier, il n’est à l’époque pas encore proche de celui qui deviendra son mentor. En revanche, leurs mères respectives, toutes deux avocates, sont amies. «Nous n'étions pas compagnons de jeu, écrit-il dans Gardien de la paix (éd. Michel Lafon). Mais je l'ai croisé de manière régulière. (…) Les Sarkozy ont toujours fait partie de mon environnement familial.»

    «Bluffé» par Nicolas Sarkozy

    Après avoir fait son service national comme officier dans les chasseurs parachutistes, Frédéric Péchenard marche dans les pas de ses parents et obtient une maîtrise de droit. Mais, plutôt que d’enfiler la robe d’avocat, il préfère rejoindre les bancs de l'école de commissaires de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or. Il fait ses armes en 1983 en tant que chef de commissariat avant de faire le tour du «36»: unités de recherche, brigade des stup’, section antiterroriste, etc. En 1993, il devient le numéro 2 de «l'antigang». La même année, durant la prise d'otages de la maternelle de Neuilly, il retrouve Nicolas Sarkozy et se dit «bluffé par le courage» de celui qui, alors maire de la ville, négocie avec le preneur d’otages.

    «Un sarkozyste fidèle»

    En 2002, quand Nicolas Sarkozy s’installe place Beauvau, Frédéric Péchenard est à la tête de la Crim’ et les deux hommes se rapprochent. Cinq ans plus tard, Nicolas Sarkozy, élu président, fait en sorte que son ami soit nommé à la tête de la Direction générale de la police nationale (DGPN), une promotion qu'il n'aurait pas pu avoir «sans Sarkozy devenu président», selon les propres dires du policier. Nommé préfet hors cadre en 2013, il prend un virage politique et rejoint Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris.

    Désormais, c’est aux ambitions de son ami de longue date que «Pèche», comme le surnomment ses amis de la police, va se consacrer, car «le but est d'aider Nicolas à revenir à l'Elysée», confiait-il en mars dans les colonnes deLibération. «(…) Si Frédéric Péchenard devenait directeur de campagne du président, ce serait une excellente nouvelle», se réjouissait la maire UMP du 17e arrondissement Brigitte Kuster, proche de Nicolas Sarkozy, avant la nomination de Péchenard. «C'est un homme d'expérience, un sarkozyste fidèle», décrit-elle. Un sarkozyste fidèle qui a reconnu en 2011 avoir demandé à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d’identifier la source qui avait informé un journaliste du quotidien Le Monde au sujet de l'affaire Woerth-Bettencourt.

     Anissa Boumediene

    Plus d'informations sur ce sujet en vidéo

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    Polynésie française: inéligible,

    Gaston Flosse perd le pouvoir

    <time>Publié le 06-09-2014 à 07h27Mis à jour à 13h33   </time>lien 

     

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    Gaston Flosse à la sortie du tribunal le 27 janvier 2014 à Papeete
(c) AfpGaston Flosse à la sortie du tribunal le 27 janvier 2014 à Papeete (c) Afp
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    Papeete (AFP) - Gaston Flosse, 83 ans, a perdu le pouvoir vendredi soir en Polynésie française, après la notification de son inéligibilité par le haut-commissaire de la République dans l'archipel, a indiqué le service de communication de la présidence locale.

    François Hollande avait refusé quelques heures plus tôt la grâce présidentielle à Gaston Flosse, dont la condamnation à quatre ans d'emprisonnement avec sursis, 125.000 euros d'amende et 3 ans d'inéligibilité avait été confirmée en cassation le 23 juillet, dans une affaire d'emplois fictifs.

    Le rejet de la demande de grâce présidentielle a été transmis par le parquet général, vendredi après-midi. La demande de grâce de Bruno Sandras, un maire polynésien condamné dans la même affaire, a aussi été rejetée.

    Le haut-commissaire de la République a notifié sa démission d'office à Gaston Flosse vendredi soir en mains propres, ce qui entraîne la perte de ses mandats de président de la Polynésie française. Son mandat de sénateur (DVD), en revanche, dépend d'une procédure qui relève du Sénat, du Conseil Constitutionnel et du ministère de la Justice.

    Gaston Flosse conserve la possibilité de déposer un référé suspension devant le Conseil d'Etat. Malgré tout, selon le haut-commissariat, l'inéligibilité du président polynésien est immédiate.

    Le vice-président Nuihau Laurey va assurer les affaires courantes, jusqu'à l'élection d'un nouveau président par l'assemblée de la Polynésie française. Cette élection est sans suspense: Gaston Flosse a plusieurs fois annoncé que son ex-gendre Edouard Fritch lui succéderait, et leur parti dispose d'une large majorité à l'assemblée (38 sièges sur 57).

    Edouard Fritch, actuel président de cette assemblée, doit laisser le perchoir au ministre du Logement Marcel Tuihani, un autre proche de Gaston Flosse.

    Au Sénat, il a poussé les candidatures de l'une de ses élues à l'assemblée, Teura Iriti, et de son gendre, l'avocat Vincent Dubois. Leur élection, fin septembre, ne devrait être qu'une formalité, le parti de Gaston Flosse disposant d'une très large majorité de grands électeurs dans les 48 communes de Polynésie.

    Président de la Polynésie française entre 1984 et 1987, puis de 1991 à 2004, Gaston Flosse a ensuite connu neuf ans de traversée du désert entrecoupés de deux brefs retours au pouvoir, avant d'être réélu en mai 2013
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    Chasse aux sorcières à l'UMP

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-07-11T07:06" itemprop="datePublished" pubdate="">11/07/2014 à 07:06</time> - Modifié le <time datetime="2014-07-11T14:16" itemprop="dateModified">11/07/2014 à 14:16        </time>lien 

    Une mission d'inspection va être lancée à l'UMP sur l'origine de l'avalanche de fuites concernant le train de vie de membres du parti.

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">François Fillon, Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et Luc Chatel, les dirigeants de l'UMP.<figcaption>François Fillon, Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et Luc Chatel, les dirigeants de l'UMP. © Kenzo Tribouillard / AFP</figcaption></figure>
     
     
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    Par  (AVEC AFP)
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    L'UMP s'active pour trouver la ou les taupes qui sortent des informations sur ses responsables politiques dans les médias. Une mission d'inspection va être lancée dans le parti sur l'origine de l'avalanche de fuites ces derniers jours dans la presse concernant le train de vie de membres du parti, a-t-on appris jeudi de sources concordantes, confirmant une information de Valeurs actuelles. Luc Chatel a proposé aux trois anciens Premiers ministres une mission d'inspection, ce qu'ils ont accepté, ont expliqué plusieurs sources. Cette mission visera à comprendre d'où viennent les "boules puantes" de ces derniers jours, a précisé l'une d'entre elles. "C'est ce qu'a demandé Jean-Pierre Raffarin au bureau politique de mardi. Il l'a demandée, elle a été approuvée", a-t-on souligné dans l'entourage de l'ancien Premier ministre. 

    "Ça va peut-être calmer les malins qui fournissent les éléments à la presse"

    Au sein du parti, certains applaudissent l'initiative : "Ça va peut-être calmer les malins qui fournissent les éléments à la presse. Les informations ne peuvent provenir que de l'intérieur du parti", explique un cadre. Mais d'autres voix se sont élevées pour dénoncer son impartialité puisque certaines fuites pourraient provenir d'un des membres de la direction a qui la mission d'inspection été confiée. "Cela donne une virginité à Fillon, Raffarin et Juppé", confie un ancien ministre UMP. "Si jamais il y a une investigation interne pour vérifier l'origine des fuites, Alain Juppé n'y verra sans doute que des avantages", considère un des proches du maire de Bordeaux. 

    De son côté, le député UMP Hervé Mariton considère qu'il s'agit là d'un moindre mal puisque son parti "ne possède pas de structure d'inspection comme les banques ou les grandes entreprises". Il considère par ailleurs qu'"il ne serait pas judicieux d'embaucher un détective privé". Selon une source, le sujet avait été évoqué au bureau politique par Xavier Bertrand et avait "fait l'objet d'un assentiment". Le nom de la personne chargée de cette mission n'était pas encore arrêté jeudi soir, ont indiqué les différents interlocuteurs. Le nom de Dominique Perben, membre de la haute autorité, a été évoqué pour enquêter sur l'origine des fuites. "Il a l'avantage d'être en recul par rapport à tout ça", explique un cadre. Mais l'information a été infirmée par un proche de Luc Chatel. On saura dans l'après-midi qui sera le "McCarthy" de l'UMP.

    "Fillon a signé son crime"

    Mais au sein de l'UMP, on n'a pas attendu le début de l'enquête pour commencer à s'accuser mutuellement d'être à l'origine des fuites. Un cadre proche de Jean-François Copé pointe du doigt François Fillon, qui a été le seul à être épargné par les dernières révélations sorties par le Journal du dimanche : "C'était une erreur stratégique, il a signé son crime", explique ce cadre. "Il a intérêt à tout faire péter, car il pense qu'il n'aura pas le parti si Sarko revient. Quant à la fuite sur le voyage en hélicoptère de François Fillon payé par l'UMP lorsqu'il était à Matignon, il nie toute implication du clan copéiste : "Si les copéistes avaient voulu faire sortir le coup de l'hélico, ils l'auraient fait depuis longtemps", déclare-t-il.

    Par ailleurs, un ancien ministre explique que c'est à l'ancien président que profitent les fuites. "À l'arrivée, c'est Sarkozy qui récupère la mise puisqu'il peut se poser en rassembleur. Il est au cap Nègre, il peaufine son calendrier de retour." Pour résumer, le climat de délation a créé une ambiance délétère à l'UMP. "Il y a des taupes de tous les côtés. Ils ont tous peur que quelqu'un sorte encore quelque chose. Luc Chatel était vraiment exaspéré. Il a menacé de démissionner si ça continuait", explique un ancien ministre de l'UMP.

    Ça suffit !" (Bertrand)

    Depuis quelques jours, c'est le grand déballage à l'UMP en marge des résultats d'un audit financier sur les comptes du parti, plombé par une dette de plus de 74 millions d'euros. Billets d'avion de la femme de Jean-François Copé, rémunération de cette dernière sur le crédit collaborateurs de l'Assemblée,notes de téléphone de Rachida Dati, salaires controversés au siège, tentatives de cambriolage au siège... 

    Mercredi, le secrétaire général intérimaire, Luc Chatel, a jugé "insupportables" des "boules puantes" distillées dans la presse par ceux qui veulent "déstabiliser l'UMP". "Ça suffit !" a lancé mardi soir Xavier Bertrand. Même l'ancien président de l'UMP Jean-François Copé est sorti de son silence médiatiquepour fustiger les "règlements de comptes personnels (qui) rendent l'UMP inaudible". Le bureau du directeur des services des adhésions de l'UMP a été cambriolé dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on également appris jeudi. 

    Vendredi, lors d'un point de presse à Bordeaux, Alain Juppé, membre du triumvirat à la tête de l'UMP, a appelé au rassemblement au sein de son parti après les fuites de ces derniers jours dans la presse concernant le train de vie de membres du parti, jugeant cette pratique "détestable". Interrogé sur l'existence de clans rivaux qui pourraient orchestrer ces fuites, M. Juppé a jugé cette hypothèse "possible", ajoutant : "Hélas, ce que je constate un petit peu partout, c'est que l'esprit collectif dans les partis politiques ou les groupes parlementaires n'est plus ce qu'il était dans le passé et que c'est chacun pour soi." "Il y aura évidemment des tentatives de règlements de comptes, tout ça est détestable et pour ma part je ne m'y prêterai en aucune manière", a insisté l'ancien Premier ministre, désireux de se hisser au-dessus de la mêlée. Suite au prochain épisode. 

    SONDAGE. Êtes-vous choqué par les révélations sur le train de vie des dirigeants de l'UMP ?Cliquez ici pour voter !

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