• "Nicolas Sarkozy est consterné"

    Par Caroline Roux et Fabienne Cosnay

    Publié le 27 mai 2014 à 12h18Mis à jour le 27 mai 2014 à 18h45

     
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    L'INFO POLITIQUE - Le clan de l'ancien président juge "grotesques" les accusations de Bygmalion.

    "Sarkozy veut comprendre". La scène est un peu surréaliste. A peine avait-il posé son sac, de retour d'un voyage en Israël, que Nicolas Sarkozy a allumé la télévision, lundi après-midi, pour suivre en direct la toute fin de la conférence de presse donnée par l'avocat de Bygmalion. Dixit ses proches, l'ancien président a découvert "consterné" la charge de Me Maisonneuve, qui a affirmé que des "fausses factures" avaient été établies lors de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy. L'ancien président "veut comprendre" désormais, toujours selon son entourage.

    La riposte judiciaire. Lundi en fin d’après midi, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy et son trésorier ont été sollicités pour caler une ligne de défense. Vers 21 heures, un communiqué a été envoyé aux rédactions pour contester la version de l’avocat de la société Bygmalion. Une ligne de défense reprise ensuite par l'ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 Jérôme Lavrilleux. Ses larmes, lors de son interview-confession à la télé, n'ont pas convaincu dans le camp Sarkozy. "C’est de la comedia dell’arte tout ça", moque un fidèle parmi les fidèles. "Vous (NDLR : les médias) êtes en train de vous faire enfumer".

    "Grotesque". Comment imaginer que la commission des comptes de campagne et que le Conseil constitutionnel, qui ont sanctionné un dérapage de 500.000 euros, soit passé à coté de 12 millions d’euros ? "C'est grotesque", assure un proche de l'ancien chef de l'Etat pour qui le scénario est beaucoup plus simple : c’est la société Bygmalion qui a fait de l'argent sur le dos de l’UMP.


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  • Copé reconnaît que l'UMP a réglé

    « des factures qu'elle n'aurait

    pas dû honorer »

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-05-28T19:33:51+02:00" itemprop="datePublished">28.05.2014 à 19h33</time>

     

    <figure>« Dans cette affaire terrible, je veux vous le dire une nouvelle fois, mon intégrité est totale », lance M. Copé dans cette lettre envoyée par mail aux adhérents UMP.</figure>

     

    Après les dénégations franches, l'heure est à la remise en question à l'UMP. Au lendemain de sa démission, Jean-François Copé a déclaré, mercredi 28 mai, que l'UMP avait « très vraisemblablement réglé des factures qu'elle n'aurait pas dû honorer » et qui incombaient en fait à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.

    Voir : La chute de Jean-François Copé en 3 minutes

    Dans une lettre aux adhérents de son parti, le président démissionnaire de l'UMP écrit :

    « Selon plusieurs témoignages, des dépenses du mouvement auraient en réalité servi à financer des dépenses de la campagne présidentielle de 2012, afin de masquer un dépassement du plafond de dépenses. Ces propos méritent évidemment d'être vérifiés par la justice mais, en tout état de cause, il apparaît que l'UMP a très vraisemblablement réglé des factures qu'elle n'aurait pas dû honorer. »

    M. Copé fait ainsi allusion aux déclarations lundi de l'avocat de Bygmalion, Patrick Maisonneuve, puis de Jérôme Lavrilleux, bras droit du patron de l'UMP et ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, selon lesquelles certaines factures de Bygmalion présentées à l'UMP correspondaient en réalité à« des dépenses faites pour la campagne » du chef de l'Etat sortant.

    Lire aussi : Si vous n'avez rien suivi au scandale qui secoue l'UMP

    Les révélations, il y a quinze jours, de Libération « ont été pour moi un choc considérable », réaffirme M. Copé. « A aucun moment, je n'avais été informé d'irrégularités dans les dépenses et les procédures de l'UMP. Dans le cas contraire, je les aurais évidemment interdites. »

    « Dans cette affaire terrible, je veux vous le dire une nouvelle fois, mon intégrité est totale », lance M. Copé dans cette lettre envoyée par mail aux adhérents.

     


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  • EN DIRECT. Copé : «Une page se tourne, je ferai de la politique autrement»

     

    Aurélie Rossignol et Sébastien Lernould | Publié le 27.05.2014, 06h54 | Mise à jour : 20h25 lien

     
     
    Copé TF1

    Copé TF1 | (capture écran TF1)

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    Jean-François Copé a eu beau marteler encore une fois qu'il «ne savait rien» de l'affaire Bygmalion, il a été contraint

    ce mardi matin à la démission lors du bureau politique. Le présidentde l'UMP quittera ses fonctions le 15 juin. Une direction collégiale avec les trois anciens premiers ministres UMP sera mise en place, jusqu'à un congrès anticipé prévu en octobre. <btn_noimpr></btn_noimpr>

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    L'UMP vacille depuis lundi, depuis que le bras droit de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, qui fut directeur adjoint de la campagne présidentielle, a avoué l'existence d'un système de frauduleux de fausses factures avec l'agence de communication Bygmalion dont le fondateur, Bastien Millot, est un fidèle depuis 15 ans de ... Copé. Jusqu'où remontera l'affaire ? Jusqu'à Sarkozy ? Car derrière ces manigances semble se cacher un système de financementillégal de sa campagne en 2012. 

    Le Front national a d'ores et déjà fait le lien et remis en cause la légitimité de Nicolas Sarkozy. Selon Marine Le Pen, l'ex-président de la République «a trahi la démocratie, les règles républicaines et probablement volé une partie de son résultat» à la présidentielle 2012.

    >>QUESTION. Copé doit-il démissionner?

    >> Suivez en direct les événements de la journée:

    20h19. Copé reconnaît que «c'est une page qui se tourne », dans sa carrière.   « Je ferai de la politique autrement, mais toujours dans l'amour de mon pays », ajoute-t-il. Sur sa candidature à la prochaine élection du président de l'UMP, Copé estime que « ce n'est pas le moment de parler de ça ». «Une partie du ciel m'est tombé sur la tête », reconnaît-il. C'est une épreuve personnelle par rapport à des gens auxquels j'ai fait confiance ». «Je suis très loin des caricatures que l'on fait de moi, se défend-il. 
    A-t-il menti lui demande Gilles Bouleau? « Jamais, jamais, jamais », martèle-t-il.

    20h03. Copé assure avoir «décidé de démissionner de (son) propre chef».

    20h03. Copé demande aux militants de «ne pas douter de son intégrité».«Elle est totale» assure-t-il après avoir démissionné ce matin. Il explique qu'il «ne voulait pas voir revenir le spectre de la division que l'on retrouve dans l'oeil gourmand de certains» à l'UMP. Il demande aux militants de «ne pas douter de son intégrité».

    20h00. Jean-François Copé s'explique au 20h de TF1. 

    19h30. Au moins 28 fausses factures? Selon M6, le montant des factures de meeting adressées à l’UMP sont «au moins 2,5 millions d'euros». Et la chaine de donner des détails: «Le 6 avril 2012, Bygmalion envoie au siège de l’UMP, une facture liée aux prestations du grand rassemblement à Paris, porte de Versailles, le 31 mars de la même année. Coût de l’événement: 140 324, 39 euros. Aménagement : 30 078 euros. Vidéo, captation, diffusion : 22 987 euros. Traiteur : 21 597 euros... (...) Un détail apparait troublant: le destinataire de la facture n’est pas l’association de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy 2012 mais l’UMP».

    19h20. Copé peut-il revenir? «Il a du talent», répond Longuet. «Jean-François est souvent aller trop vite mais aura (cette fois) l'aptitude d'attendre le bon moment», juge sur BFM TV Gérard Longuet. Quant à Nicolas Sarkozy? «Il faut de la volonté et Nicolas Sarkozy nous a souvent donné des leçons de volonté.»

    19 heures. Longuet: «Non, ce n'est pas une revanche de François Fillon.» «Il s'est simplement dit je n'ai pas le droit de me taire» affirme le vice-président de l'UMP, Gérard Longuet sur BFM TV. «Nos adhérents en ont vu beaucoup depuis deux ans. Moi je soutiens François Fillon», poursuit-il. Par ailleurs, «il faut que le prochain président de l'UMP soit présidentiable». Et de comparer avec le MoDem ou l'UDI «où aucun des animateurs du parti ne sont présidentiables et, de fait, ne sont pas écoutés».

    18h30. Un élu UMP se met en congé du parti. Yves Nicolin, député-maire de Roanne (Loire) annonce qu'il se met en congé de l'UMP. «Compte tenu de l'actualité au sein de l'UMP, du manque d'informations dont je dispose et dans l'attente du congrès d'octobre 2014, j'ai pris la décision de me mettre en congé de mon parti politique» explique le parlementaire dans un communiqué. «Les soupçons qui pèsent sur l'UMP sont trop importants» estime-t-il. Renonçant à siéger au sein des instances de l'UMP (dont il est vice-président de la fédération de la Loire et membre du bureau national) Yves Nicolin, précise toutefois qu'il reste membre du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

    VIDEO. Affaire Bygmalion: la réaction des militants UMP


    17h20. «Le candidat à la présidence s'engage à ne pas être candidat aux primaires.»Le congrès d'octobre «aura à élire la famille dirigeante de l'UMP» poursuit Alain Juppé. Lui souhaite que «ce candidat à la présidence s'engage à ne pas être candidat aux primaires», en vue de la présidentielle de 2017. Pour sa part, le maire de Bordeaux écarte son intention de briguer ce poste, dont il a «épuisé les charmes».

    17h18. Juppé fixe ses règles. «Le congrès d'octobre est un rendez-vous capital» affirme, Alain Juppé, l'un des trois membres de la direction collégiale de l'UMP. L'objectif sera de «clarifier la ligne politique de notre mouvement». «Notre refus est clair : nous ne voulons pas de la France rétrograde barricadée dans ses frontières (...) que propose le Front national» martèle-t-il. Pour l'ancien Premier ministre, ce sont les principes de «libre entreprise», «cohésion sociale» et «fierté nationale» qui doivent guider le mouvement. Il estime aussi que l'UMP doit revenir à ses «fondamentaux» : l'alliance de «la droite et du centre». «C'est seulement la famille rassemblée qui peut faire barrage au Front national.»

    17h15. Juppé salue la «bonne décision» de Copé pour la «sérénité» de l'UMP. «Je pense que c'est la bonne décision, à la fois pour la sérénité de notre mouvement et à la fois pour Jean-François Copé lui-même» juge Alain Juppé lors d'une brève conférence de presse, estimant que Jean-François Copé «a le droit à la présomption d'innocence». Pour l'ancien Premier ministre, «la parole» doit être «redonnée aux militants, traumatisés par ce qui se passe à la tête de notre parti.»

    VIDEO. Un militant déchire sa carte d'adhérent devant le siège de l'UMP 


    16h45. «Peu de personnes à l'UMP étaient en capacité de dire non à Sarkozy», estime le trésorier du PS. «Le problème c'est peut-être que personne n'a osé à un moment donné lui dire tout simplement "ce n'est pas possible"», avance le député Régis Juanico, trésorier du PS, déjà en poste lors de la campagne présidentielle de 2012. Selon lui, «dans une équipe de campagne, chaque semaine, un point est fait sur les dépenses, et donc on sait pertinemment si on va ou pas s'approcher du plafond de campagne».

    16h35. Une «responsabilité collective», selon Pécresse. «Il ne s'agit pas de reconnaître la culpabilité de tel ou tel, il s'agit d'assumer une responsabilité collective devant nos militants, nos électeurs et devant les Français. L'UMP a été défaillante, elle doit assumer ses responsabilités», reconnaît l'ancienne ministre Valérie Pécresse.

    16h30. EELV veut que Sarkozy soit sanctionné. Pas de «régime spécial» pour l'ex-Président. Selon les députés écologistes, Nicolas Sarkozy «doit être soumis aux mêmes règles que n'importe quel candidat à n'importe quelle autre élection. (...) Il y a des sanctions prévues par la loi, y compris l'inéligibilité possible d'un candidat, élu ou non, qui n'a pas respecté les règles de financement ou qui n'a pas respecté les plafonds de dépenses», estime François De Rugy, coprésident du groupe EELV à l'Assemblée.

    16h10. «Sarkozy pas au courant», assure Patrick Ollier. «Je suis certain que Sarkozy n'a rien à voir là dedans. Est-on seulement sûr que l'argent est allé dans la campagne? Laissons faire la justice. Je suis certain que Nicolas Sarkozy n'était pas au courant des détails», affirme sur LCP le député Patrick Ollier.

    VIDEO. Morano, triste, salue le «courage» de Copé


    16h05. Les questions au gouvernement se terminent sans que l'affaire Bygmalion ne soit évoquée. Députés et ministres de la majorité ont respecté l'appel à la retenue du Premier ministre. La démission de Jean-François Copé et l'affaire Bygmalion n'ont pas été évoquées.

    15h57. Le directeur de campagne de Sarkozy est «étranger» au montage financier.Le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, «est totalement étranger aux dispositions mises en place entre Bygmalion et l'UMP», assure sur BFM TV son avocat Me Christophe Ingrain. Selon lui, son client a appris «avec stupéfaction» ces «allégations». Lundi, l'avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve, avait lui affirmé que l'UMP avait demandé à la société de lui imputer de fausses factures correspondant à de véritables prestations, pour dissimuler des dépenses liées aux meetings du président-candidat en 2012 et ne pas les inscrire au compte de campagne.

    15h55. La Commission des comptes de campagnes avait-elle noté des irrégularités?«La Commission n'a pas de pouvoirs d'investigation sur les comptes de campagne», affirme sur BFM TV François Logerot, président de la Commission des comptes de campagnes et du financement des partis politiques qui avait invalidé ceux de Nicolas Sarkozy pour un dépassemnt de 460 000 euros. Mais «sur le fonds, les comptes présentés à la Commission présentaient déjà des lacunes», précise-t-il. Par ailleurs, «je suis surpris par le volume d'opérations en cause. On a parlé de 10 millions d'euros pour un compte de campagne plafonné à 22,5 millions».

    15h40. Un militant déchire sa carte devant le siège de l'UMP. Bruno, qui se présente comme un militant UMP en colère jette sa carte en morceaux devant le siège de l'UMP où Jean-François Copé est arrivé vers 14 heures, rapporte notre journaliste sur place. Le militant se dit dégoûté par tout ce scandale et appelle de ses vœux... le retour de Nicolas Sarkozy. 
    Voir l'image sur Twitter

    Un militant ump, dégouté, vient déchirer sa carte d adhérent devant l entrée du siège de l UMP




    15h30. Pas un mot sur l'affaire lors des Questions au gouvernement. Dans l'hémicycle, ni les députés de droite ni ceux de gauche ne se risquent à évoquer le sujet. L'opposition axant même le débat sur le «séisme» de l'élection européenne, assurant que la politique du gouvernement est la cause de la montée du Front national. Côté majorité, le Premier ministre Manuel Valls avait appelé à la retenue.

    14h50. Marion Maréchal Le Pen remet en cause la «légitimité de Sarkozy». «On nous fera pas croire que Copé et Sarkozy ignoraient de tels dépassements de frais. Il ne faut pas nous prendre pour des idiots!» s'enerve, dans les couloirs de l'Assemblée, la députée FN Marion Maréchal Le Pen. «Sarkozy est totalement décridibilisé. Un dépassement (de frais de campagne) du double du plafond légal... c'est la légitimité de son élection qui est remise en question», explique la jeune députée frontiste. Faut-il, comme le préconise la présidente du FN Marine Le Pen, faire annuler l'élection présidentielle? Sa nièce approuve.

    14h45. Marine Le Pen appelle les adhérents et électeurs UMP à réagir avec fermeté.Selon la présidente du FN, «Nicolas Sarkozy a triché! Car les règles doivent être les mêmes pour tous et le montant des dépenses qui peuvent être engagées dans une campagne a évidemment une conséquence sur le résultat du scrutin. En ayant dépassé, semble-t-il, plus du double du montant autorisé, Nicolas Sarkozy a trahi la démocratie, les règles républicaines et probablement volé une partie de son résultat».

    VIDEO. Marine Le Pen: «Nicolas Sarkozy a triché!»


    14h44. Chatel: «On ne pouvait pas continuer comme ça!» «On ne pouvait pas continuer comme cela vu le tsunami politique de dimanche et la tourmente judiciaire qui s'abat sur nous Il y a des moments dans la vie des partis où on sent qu'une réunion est historique, je pense qu'elle l'a été», confit dans les couloirs de l'Assemblée l'ancien ministre UMP.

    14h40. Chatel, de la « nécessité d'un parti de centre-droit fort». «Nous avons tous réaffirmé notre volonté de croire en l'UMP, dans la nécessité d'un parti de centre-droit fort. (...) Réaffirmer aux Français que nous plaçons au dessus de tout nos valeurs, l'éthique, la transparence. On ne peut pas transiger là dessus.»

    14h19. Accoyer : la démission de Copé «s'imposait.» L'ancien président UMP de l'Assemblée juge que «cette décision était la seule qui s'imposait après les Europeennes et l'affaire Bygmalion.»

    J'ai pris acte de la démission de J.-F. Copé,cette décision était la seule qui s'imposait après les et l'affaire



    14h17. Pendant ce temps, Sarkozy est en Espagne. Alors que l'affaire Bygmalion remet sur le devant de la scène le financement de sa campagne en 2012, Nicolas Sarkozy est à Madrid. Dans la matinée, il a rencontré le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy. Un entretien est prévu en fin de journée avec le roi Juan Carlos. 

    14h07. NKM veut un rapprochement de l'UMP avec le centre. Avec le départ de Jean-Fraçois Copé, Nathalie Koscisuko-Morizet attend une réorientation politique de l'UMP qui doit revenir «à son inspiration originelle : faire travailler ensemble la droite et le centre.»

    Je souhaite que l' revienne à son inspiration originelle : faire travailler ensemble la droite et le centre.



    14h04. Pour David Douillet, le départ de Copé coïncide avec le «réveil» de l'UMP.


    13h35. Jacob: «C'est Copé qui a décidé de démissionner.» Christian Jacob assure le service après-vent et s'attache à souligner que cette démission «est la décision de Jean-François Copé. Et c'est par solidarité que les membres de l'équipe dirigeante ont décidé de démissionner avec lui». Une décision emprunte de «responsabilité», insiste-t-il.

    VIDEO. Jacob: «C'est Jean-François Copé qui a décidé de démissionner»


    13h33. Ciotti dénonce un «raccourci»... En plus de souligner la ténacité de Jean-François Copé, Eric Ciotti insiste: «On a vu cette déclaration de Monsieur Lavrilleux que je tiens à condamner, une enquête judiciaire est ouverte, j'ai le sentiment que certains ont voulu faire porter leurs responsabilités sur la campagne de Nicolas Sarkozy, c'est un raccourci très audacieux», lance le député.

    13h27. Ciotti: «Copé se bat toujours, c'est un combattant!» Après avoir lancé, plus tôt dans la matinée, que «tout le monde sait que Lavrilleux (directeur adjoint de la campagne présidentielle, ndlr), c'est Copé», le député filloniste Eric Ciotti se félicite de la démission du patron de l'UMP: «Je suis plutôt rassuré, j'ai la conviction que les bonnes décisions ont été prises. Nous avons vécu un séisme avec ces déclarations, ces informations ahurissantes. (...) C'est un moment grave qui met en cause l'avenir de notre famille politique. (...) On a pris cette décision, elle a été douloureuse. Ce jour sera un vrai nouveau départ sur des bases saines. Jean-François Copé se bat toujours, c'est un combattant donc il s'est battu.»

    13h20. Dupont-Aignan: «Copé n'est que l'arbre qui cache la forêt.» «Si, bien sûr, Jean-François Copé ne peut se dédouaner de ses propres responsabilités, il ne faut pas oublier que cette affaire est d'abord et avant tout révélatrice de la faillite morale collective de l'UMP», souhaite recadrer le député de Debout la République dans un communiqué. Selon lui, «la démission de Jean-François Copé n'est que l'arbre qui cache la forêt». Et d'ajouter: «En soutenant une ligne européiste et fédéraliste, l'UMP a trahi ses convictions gaullistes et déboussolé une grande partie de son électorat. Cette ligne politique a définitivement sombré avec la succession d'affaires qui gangrènent ce parti depuis de trop nombreuses années.»

    13h10. La « troïka» qui va assurer l'interim jugée «crédible» par Dominique Dord.«Reste maintenant à faire la vérité complète sur l'affaire. La troïka des anciens Premiers ministres a toute crédibilité sur le plan moral», explique l'ancien trésorier avant d'être lui-même entendu par la police.

    13 heures. Dominique Dord: «Copé plombait l'UMP!» L'ancien trésorier du parti, Dominque Dord, reconnaît à demi-mot avoir «peut-être» dit «barre-toi» à Jean-François Copé. Mais «pas dans un sens accusateur», précise-t-il sur BFM TV. «Ca n'a pas de sens de rester, pour toi comme pour nous. (...) Il y a un dysfonctionnement majeur» Le député de Savoie sera auditionné dans l'après-midi par la police. Il devrait répéter qu'à l'époque, chaque chèque signé était précédé de quatre signatures.

    VIDEO. Dominique Dord: «Quatre signatures avant chaque chèque»


    12h50. Debré: «Copé plombait l'UMP!» «Copé nous mettait dans une situation qui était absolument intolérable, invivable. Il plombait l'UMP! On ne pouvait pas continuer comme ça. Nous perdions de notre crédibilité.» Le député filloniste Bernard Debré croit-il Copé? «L'affaire Bygmalion, on sait très bien que ce sont les amis de Jean-François Copé... Tous ceux qui sont plus ou moins mouillés dans cette affaire, ce sont des proches de Jean-François Copé. (...) Il sera jugé. Il fallait qu'il s'en aille.» répond-t-il sur BFM TV.

    VIDEO. Debré: «Copé nous mettait dans une situation invivable»


    12h40. Morano: «Sarkozy a été trahi par ses proches». «Evidemment il est touché», répond sur BFM TV cette Sarkozyste de la première heure. Selon elle, l'ancien président «a été trahi par ses proches; il découvre des choses dont il n'était pas au courant.»

    VIDEO. Morano: «Sarkozy a été trahi par ses proches» 


    12h03. NKM : «Une ambiance délétère.» «C’était un moment très critique, très dramatique ce bureau politique, mais c’est la situation qui l’est, confie Nathalie Kosciusko-Morizet sur BFMTV. Je sens bien dans ce qui revient du terrain, dans ce que nous disent les militants, ça n’est pas plus tenable, c’est pour la raison laquelle moi j’ai demandé très vite et fortement ce matin qu’on redonne la parole aux militants, qu’on se tourne vers eux car c’est d’eux que procède toute légitimité et j’ai demandé avec d’autres un Congrès.»

    VIDEO. NKM : «Une ambiance délétère.»


    11h47. Copé candidat en octobre? Selon son entourage, «il n'a pas pris la décision» de se représenter ou non lors de ce congrès anticipé.

    11h35. Copé au 20 heures de TF1.

    11h30. Valls demande aux députés PS d'«avoir une attitude exemplaire.» 

    appelle les députés PS à "avoir une attitude exemplaire" face à et l'affaire "Ils vont essayer de nous entraîner..."


    11h25. Les députés PS ne vont pas en profiter. Selon notre journaliste Rosalie Lucas, Bruno Le Roux, chef de file des députés PS, «demande aux députes PS de ne pas faire de commentaires sur ce qu'il se passe à l'UMP» et d'éviter les invectives lors des questions au gouvernement cet après-midi.

    Bruno Leroux demande aux députes PS de ne pas faire de commentaires sur ce qu'il se passe à l'UMP AN


    11h17. La démission collective est confirmée, de même que le congrès en octobre.

    11h08. Gérard Larcher : «Trois anciens premiers ministres assureront la direction collégiale» de l'UMP. Il s'agit de François Fillon, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin.

    11 heures. Copé démissionne à partir du 15 juin, selon plusieurs responsables cités par l'AFP. D'après Ludovic Vigogne, journaliste à l'Opinion, la démission est collective.


    10h45. Valérie Pécresse propose une démission collective.

    10h43. Baroin pour remplacer Copé jusqu'en octobre? C'est l'une des pistes envisagées par ceux au bureau politique de l'UMP qui réclament un départ immédiat de Copé. A l'inverse, les soutiens du député-maire de Meaux ne veulent pas en entendre parler.

    10h40. C'est NKM qui a proposé l'organisation d'un congrès en octobre. Alain Juppé, Christian Jacob, Jean-Pierre Raffarin, Claude Goasguen, entre autres, se sont ralliés à cette position.

    10h34. Copé compte encore des soutiens. Selon plusieurs journalistes, dont François de Labarre de Paris Match, plusieurs cadres de l'UMP comme Jean-Claude Gaudin, Michèle Tabarot, Nadine Morano, défendent Copé et insistent pour qu'il se maintienne jusqu'en octobre. 

    Muselier, Gaudin, Tabarot, Morano defendent JF Copé qui insiste pour se maintenir a la presidence jusqu'a octobre .



    10h23. Fillon transmet son discours à la presse. Voici le texte, publié par Le Lab.

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    10h07. Copé dit qu'il ne se représentera pas à la tête de l'UMP au congrès d'octobre 2014, selon plusieurs sources citées par l'AFP.

    10h05. Copé accepte le principe d'un congrès anticipé en octobre, selon un dirigeant UMP.

    9h58. Un congrès UMP sera organisé en octobre, après les sénatoriales, selon les indiscrétions qui sortent du bureau politique. 

    9h42. NKM, Fillon, mais aussi Xavier Bertrand réclament le départ de Copé au bureau politique.

    9h38. Fillon : «Sauver l'UMP du désastre.»  Selon l'ancien Premier ministre, «il n'y a aucune autre voie (NDLR. que l'éviction de Copé de la tête de l'UMP) qui soit conforme aux valeurs que nous prétendons incarner et à l'intérêt de notre mouvement». «Nous n'avons que quelques semaines pour sauver l'UMP du désastre, estime-t-il dans son discours, ajoutant qu'«il ne s'agit pas de gagner du temps mai,s au contraire, de prendre de vitesse tous ceux qui parient sur notre mort politique».

    9h22. NKM «ne peut pas croire» Jean-François Copé quand il dit n'être au courant de rien, rapporte BFMTV.

    9h13. Fillon appelle Copé à se «mettre en réserve pendant la durée de l'enquête».Selon lui, le président du parti doit «laisser une véritable direction collégiale conduire l'UMP jusqu'à un Congrès extraordinaire refondateur». Il prévient qu'il se «retirera des instances dirigeantes de l'UMP» dans le cas contraire. « Je ne saurais cautionner une gestion qui conduit à notre disparition», martèle l'ancien Premier ministre dans son discours devant le bureau politique. 

    9h11. Copé : «Je ne savais rien». Dans son discours, le président de l'UMP assure qu'« il y a des failles de procédures (...). J'ai été abusé», rapporte BFMTV. 

    8h38. Le trésorier de la campagne envisage «une réponse judiciaire». Au micro de RTL, Philippe Briand, trésorier de la campagne 2012, après les accusations de l'avocat de Bygmalion, défend son « intégrité. À aucun moment, je n'ai donné d'ordre là-dedans. Je n'ai fait que valider les devis et les transmettre pour paiement», assure-t-il à RTL. «Moi je n'ai jamais eu à faire passer des factures sur le côté. Ce n'est pas le genre de la maison.»

    8h35. Début du bureau politique de l'UMP. Copé joue son avenir politique, les ténors de l'UMP vont tenter de dénouer l'une des plus graves crises qu'ait connues leur parti depuis sa naissance en 2002 autour de l'affaire Bygmalion et du financement de la campagne 2012 .

    8h21. Eric Woerth : «Peut-être faut-il que (Copé) prenne un peu de distance.» «Il peut y avoir beaucoup de formules», ajoute le député-maire UMP de Chantilly. «C'est à lui d'en tirer les conséquences, c'est la crédibilité de l'UMP» qui est en jeu. L'ancien trésorier de l'UMP est partisan de l'instauration d'une «direction collégiale à la hauteur du problème, qui redonne du dynamisme à l'UMP», avec les trois anciens Premiers ministres : Alain Juppé, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin.

    VIDEO. La démission de Copé, «une décision nécessaire» selon Woerth 


    8h15. Benoist Apparu : «Il doit se passer quelque chose.» «On ne peut pas continuer avec la gouvernance qui est celle de l'UMP. Nous avons une fragilité extraordinaire», juge le député-maire UMP de Châlons-en-Champagne.

    7h55. Hortefeux dédouane Sarkozy. L'ancien trésorier de l'UMP, «Philippe Briand, l'a indiqué : il n'a jamais été demandé d'imputer des dépenses liées à la campagne présidentielle sur le compte de l'UMP. Je retiens de ce qu'a dit Jérôme Lavrilleux, c'est qu'il n'avait jamais informé Nicolas Sarkozy de ces sujets», pas plus que Jean-François Copé.  

    7h51. Hortefeux : Sarkozy «est très mécontent.» Sur RTL, le vice-président de l'UMP, fidèle de l'ancien chef de l'Etat, confie que Nicolas Sarkozy «est très mécontent de voir son nom associé à cette curieuse actualité.» Il réfute les soupçons de malversations autour des comptes de campagne. Ils «ont été certifiés par un cabinet d'expertise, décortiqués par la Commission nationale des comptes de campagne, analysés par le Conseil constitutionnel qui n'a pas observé d'erreurs.» 

    VIDEO. Hortefeux sur RTL


    7h49. Eric Ciotti : Copé «doit quitter ses fonctions de président de l'UMP. le député UMP filloniste assure que le président de l'UMP était au courant des malversations frauduleuses : « Tout le monde sait que Lavrilleux c'est Copé,  et que Copé c'est Lavrilleux.»

    7h48. Des sommes plus élevés? Selon Le Point, en 2012, le parti a finalement versé 23,5 M€ à Bygmalion, et non 20 M€. 

    7h35. Fillon n'exclut pas de demander la tête de Copé. Dans une heure se tient la réunion cruciale du bureau politique de l'UMP à l'Assemblée nationale. «Il va écouter Copé avant de demander quoi que ce soit, confie son entourage. Mais si le compte n'y est pas, il lui demandera de prendre toutes ses responsabilités», a fait savoir son entourage.

    7h31. Fin des perquisitions à l'UMP. Selon BFMTV, elles viennent de s'achever ce matin, après avoir duré 13 heures.

    VIDEO. L'édito du Parisien. «La politique dont les Français ne veulent plus»


    VIDEO. Les larmes de Lavrilleux


    VIDEO. L'affaire Bygmalion, c'est quoi?

     

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    LeParisien.fr


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    UMP, Bygmalion, Copé, Sarkozy :

    il faut tout changer à droite, en 7 décisions

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    <time datetime="2014-05-27T17:02:05" itemprop="datePublished">Publié le 27-05-2014 à 17h02</time><time datetime="2014-05-27T17:02:05" itemprop="datePublished"></time><time datetime="2014-05-27T17:05:51" itemprop="dateModified"> - Modifié à 17h05</time>lien

    Avatar de Thomas Guénolé

    Par 
    Politologue
     
     

    LE PLUS. L'UMP est au bord du KO. Après les révélations sur l'affaire Bygmalion, Jean-François Copé a été contraint de démissionner de la présidence du parti, mardi 27 mai. Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon en assureront la direction collégiale jusqu'au congrès qui se tiendra en octobre. Comment l'UMP peut-elle repartir de l'avant ? Décryptage du politologue Thomas Guénolé.

    Édité par Sébastien Billard  Auteur parrainé par Mélissa Bounoua

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    <figure id="ultimedia_image">Le siège de l'UMP, rue de Vaugirard à Paris, le 5 décembre 2012 (WITT/SIPA).</figure>

     

    Affaire Bygmalion, démission de Jean-François Copé de la présidence du parti, triumvirat Juppé-Raffarin-Fillon pour assurer l’intérim, accusation de fausses factures pour tricher avec les règles de financement dans la campagne de réélection de l’ex-président Sarkozy…

     

    En octobre prochain, le congrès de l’UMP est destiné à tourner la page pour sauver le parti qui incarne la droite et, à travers lui, pour sauver la droite elle-même. En définitive, à l’occasion de ce congrès, pour repartir de l’avant sur des bases saines, l’UMP doit tout changer, en prenant 7 décisions radicales.

     

    1. Changer de nom

     

    L’image de l’UMP est aujourd’hui celle de feu le RPR : celle d’un parti gangrené par les scandales politico-judiciaires accumulés. L’accumulation ad nauseam est si forte qu’aujourd’hui, quiconque entend UMP va associer à ce sigle les mots suivants : "corruption", "triche", "affaires", voire "magouilles".

     

    Par conséquent, l’UMP doit changer de nom. Cela permettra que les multiples mises en cause politico-judiciaires apparaissent appartenir au passé, comme aujourd’hui celles du RPR. Et cela permettra de marquer symboliquement qu’une page est tournée.

     

    2. Ouvrir ses comptes à la presse

     

    L’accumulation des soupçons et des mises en cause politico-judiciaires est étouffante et potentiellement mortelle pour la droite, à force d’amalgame de type "tous pourris" dans l’opinion publique. Par conséquent, l’UMP doit d’urgence couper le cordon avec ce passé qui la mine.

     

    Pour ce faire, sans attendre les enquêtes policières et judiciaires, elle doit purement et simplement ouvrir ses comptes à la presse dans une opération de transparence en forme de déballage massif. Il n’y a que cela qui puisse couper court à la gangrène.

     

    3. S’atteler à la production d'un programme

     

    En rester aux effets de manche sur telle ou telle proposition isolée ne peut pas redonner à l’UMP l’envergure d’être le parti de gouvernement faisant pièce au PS en vue d’une alternance. Donc, l’UMP doit d’urgence se remettre au travail concernant son programme de gouvernement.

     

    En particulier, il est urgent que pour répondre aux attentes des électeurs, elle ait des propositions complètes, claires et précises sur trois sujets : le chômage, les impôts, et le niveau des prix.

     

    Concrètement, le parti doit donc confier à une de ses personnalités majeures la mise au point de son programme de gouvernement, et ce dernier ne doit s’occuper que de cela jusqu’à mi-2016.

     

    4. Fixer une ligne très claire et très ferme au sujet du FN

     

    Depuis 2011, lors de chaque scrutin à deux tours, la même cacophonie se reproduit face aux cas où le FN est en duel contre la gauche.

     

    Certaines personnalités de l’UMP optent pour le "ni-ni", d’autres pour le Front républicain, d’autres encore pour le maintien de l’UMP au second tour quand c’est possible ; d’autres, plus rares, envisagent des désistements mutuels avec le FN, voire des alliances ponctuelles locales.

     

    L’UMP doit choisir clairement entre ces cinq lignes envers le parti de Marine Le Pen. Corollairement, une fois choisie l’une de ces cinq options, l’UMP doit prendre l’habitude de systématiquement exclure quiconque l’enfreindrait.

     

    5. Élire un nouveau président, mais cette fois sans fraude...

     

    Cette fois-ci, le président de l’UMP doit être élu par le vote des adhérents du parti, sans fraudes, sous le plus strict contrôle d’huissiers possible.

     

    En outre, il apparaît indispensable que chaque bureau de vote soit ouvert à des représentants de la presse nationale et régionale pour qu’ils fassent office d’observateurs du bon déroulement du scrutin.

     

    6. S’organiser en 4 grands courants

     

    La droite se compose aujourd’hui de quatre grandes familles : la droite libérale, la droite gaulliste, la droite moraliste (ou "contre-soixante-huitarde"), et la droite sécuritaire.

     

    Le parti qui a vocation à représenter toute la droite ne doit donc plus se laisser envahir par une seule droite, telle la "ligne Buisson" de droite sécuritaire. Il ne doit pas non plus transformer son bureau politique en une instance morte, où les rapports de forces entre les différentes droites ne seraient pas pris en compte. Il ne doit pas davantage faire voter comme aujourd’hui les adhérents sur des "motions" qui n’ont en fait aucune conséquence sur la composition des instances dirigeantes.

     

    Sur le modèle du PS, l’UMP doit organiser un vote pour départager des motions, présentées par des signataires. Et à un score de X% pour la motion, correspondront X% des sièges du bureau politique pour les signataires.

     

    7. Fixer la date de la primaire pour 2017, et l'ouvrir à l'UDI-MoDem

     

    Pour garantir que la primaire ait lieu pour choisir le candidat à l’élection présidentielle, encore faut-il que sa date, même approximative, soit explicitement fixée. L’idéal, sur le modèle de la primaire socialiste de 2011, serait octobre-novembre 2016.

     

    Par ailleurs, pour éviter qu’une dispersion des candidats de la droite et du centre ouvre le risque de leur disqualification du second tour, il faut que ce soit une primaire commune de l’UMP, de l’UDI, et du MoDem.

     

    Enfin, pour que le candidat issu du débat d’idées des postulants ait une légitimité maximale, il faut que ce soit une primaire ouverte : en clair, que tout électeur sympathisant de la droite ou du centre puisse venir voter.

     

     

     
    </article>

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    Affaire Bygmalion : "Mon honnêteté, mon intégrité est totale", assure Jean-François Copé

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-05-27T20:12" itemprop="datePublished" pubdate="">27/05/2014 à 20:12</time> - Modifié le <time datetime="2014-05-27T20:15" itemprop="dateModified">27/05/2014 à 20:15</time>

    Le président de l'UMP, qui quittera ses fonctions le 15 juin, a répété mardi sur TF1 qu'il avait "découvert tout ça il y a douze jours" dans la presse.

    lien

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Éclaboussé par l'affaire des fausses factures Bygmalion, Jean-François Copé a été contraint de quitter la tête de l'UMP mardi lors du bureau politique du parti.<figcaption>Éclaboussé par l'affaire des fausses factures Bygmalion, Jean-François Copé a été contraint de quitter la tête de l'UMP mardi lors du bureau politique du parti. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP</figcaption></figure>
    6MEDIAS
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    "Je veux leur [aux Français] dire dans les yeux que mon honnêteté, mon intégrité est totale", a assuré Jean-François Copé mardi soir sur le plateau de TF1. Éclaboussé par l'affaire des fausses factures Bygmalion, le président de l'UMP a été contraint de démissionner du parti mardi. Il quittera officiellement ses fonctions le 15 juin.

    "La vérité, c'est que j'ai découvert tout ça il y a une douzaine de jours" dans Libération. "Des collaborateurs ont abusé de ma confiance", a ajouté le maire de Meaux. "Je n'avais pas vocation à repasser derrière ceux dont c'est le métier pour vérifier les factures, chèque, devis", a répété Jean-François Copé, une défense déjà brandie ces derniers jours. 

    </article>

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